19 décembre 2009

"Vous mériteriez..."

1371 - Le texte qui suit n'est pas de moi.

Message d'une lectrice, rédigé en écriture automatique en réaction avec ce qu'elle lit ici.

C'était en commentaire sur un post.

Après réflexion et malgré ses derniers mots qui précisent que ce n'est pas destiné au plus grand nombre et "juste pour moi", je lui ai néanmoins demandé la permission de le passer ici parce qu'il me plaît, démontrant en quelques lignes que les émois se dissimulent parfois de façon très inattendue, au détour d'un fait apparemment anodin...

Un mot, une phrase, un simple regard et on bascule.

Elle a accepté, m'accordant la faveur de le publier, sans que j'en retire une seule ligne.

J'espère que d'autres s'y retrouveront...

"Ça me fait penser...

Il y a presque un an, début janvier...
Ma sœur Suz me tarabuste pour que j'aille lui rendre visite. J'ai pas envie. J'aime pas la ville. Conduire sur les routes de montagne, sur la neige, le verglas, dans la tempête, c'est rien, j'ai l'habitude, mais le périphérique me fait peur, ça sort de partout, ça vous coupe la route, j'aime pas. Mais, bon, je vais y aller au final. Parce que Suz de mes quatre sœurs est celle qui est "ma copine".

Et puis, elle a besoin de moi: rentrée de mission humanitaire il y a deux mois et elle a pas eu le temps de ranger son appartement. Qu'elle fasse appel à moi pour ranger m'étonne pas mal. Je ne suis pas un modèle d'ordre, au contraire de mes autres sœurs, notaires, tristes, dont la seule fantaisie est de partir en vacances au bout du monde. En voyages organisés.

Mais bon, j'y vais ! Le grand est au collège toute la journée et ma puce est encore à l'âge où on peut manquer l'école, elle vient avec moi. Les deux hommes de ma vie se débrouillent très bien tout seuls.


On arrive vers dix heures et là, Suz nous annonce comme une fleur qu'elle travaille de 12h aujourd'hui à 12 h le lendemain ! Elle part en coup de vent, "y a une pizza dans le frigo et attention à la porte, y a un problème avec la serrure, faut forcer pour fermer..."


Pendant que ma puce fait la sieste, je fais l'inventaire des réserves alimentaires: un morceau de pain, une boîte de raviolis, une de cassoulet, et c'est tout. Je sais qu'elle mange souvent à l'hôpital mais quand même ! Même pas une bouteille de lait !

Je vais en course pendant qu'elle dort encore.


Mais au moment de rentrer, pas moyen d'ouvrir la porte.


Suz a dit de forcer, je force. Et la clé se casse dans la serrure. Super !
Bien sûr, j'ai laissé mon portable à l'intérieur ! Je panique, y'a même pas de concierge ici !

Heureusement, y'a des voisins. Un monsieur sympa, tout prêt à aider me fait entrer pour téléphoner. Et par la fenêtre, j'aperçois le balcon. Ça fait tilt, je peux passer par là pour rentrer chez ma sœur. Il me regarde effaré:

"Mais ça va pas ? Il y a au moins un mètre entre les deux balcons !"


"Oui, je dirais même un mètre vingt. Pas de problème, je fais de l'escalade, je vais y arriver !"
Il m'empoigne alors par les bras, me fait rentrer à l'intérieur et va chercher son téléphone.

Alors, j'en profite pour ressortir sur le balcon, j'enlève mes chaussures, mes bas , ma veste et ma jupe pour ne pas être gênée. Voilà, un jeu d'enfant, je le savais ! J'ai un peu dérapé sur la main courante en fer et l'atterrissage m'a pas mal égratigné les genoux. Pas grave.
La puce ne s'est même pas réveillée, c'est moi qui le fait en tambourinant pour qu'elle m'ouvre la porte-fenêtre.

Tout est rentré dans l'ordre, le lendemain la serrure était changée.
J'ai envoyé ma sœur récupérer mes vêtements et les courses chez le voisin. Mais il n'a pas voulu les lui rendre, il a dit que je dois venir les chercher moi-même !

Je ne me dégonfle pas, j'y vais illico.
À peine arrivée qu'il me fait tout un sermon sur mon imprudence. J'essaie bien de lui expliquer, mais il ne me laisse pas placer un mot ! M'énerve !

Et puis, il me regarde droit dans les yeux (moi aussi) et il me dit en agitant la main:


"Vous mériteriez..."


Il n'a pas fini sa phrase. Et je me suis sentie glisser... J'ai reconnu dans ses yeux un truc que je n'avais vu que dans ceux de l'homme que j'aime... Soudain les mains moites. Et chaud, très chaud. Qu'est ce qui m'arrive ? Je le connais pas , ce type ! Il a au moins quinze ans de plus que moi et il ne me plait même pas ! Et puis, je suis fidèle, moi !


Et ça, ce geste, cette envie soudaine, c'est comme une forme d'infidélité !


Son téléphone sonne et nous fait sursauter, tous les deux. Il le sort de sa poche et me tourne le dos pour répondre. Alors, je prend mes affaires et sors en vitesse.


"Alors? Qu'est ce qu'il y a eu ?"
me demande ma sœur.


"Rien. Rien du tout !"
Et c'est vrai , non ?

C'est la première fois que j'en parle. Ni Suz, ni mon mari... Surtout pas !


Bla bla bla , bla bla bla ! C'est trop long. Et hors-sujet, non ? Pas grave. Ne le publiez pas. De toute façon, je n'ai pas envie que tout le monde lise ça.
C'est juste entre vous et moi.

... À cause de ce que provoquent en moi certains de vos textes. Troubles inavoués.

Inavouables…"

23 commentaires:

Ambre a dit…

Ah! non ! NOn, non, non! c'est quoi ,ce fichu téléphone qui sonne au moment le plus interessant? Chose méritée , chose due! (dut, dû?)

So a dit…

"c'est comme une forme d'infidélité !"
Euhhh ???
Souvenir assez récent puisqu'il date de mi-décembre. Pas avec un inconnu, chose étrange d'ailleurs. Avec un ami de toujours.
Il appelle à la maison pour me demander conseil sur un sujet sans intérêt pour l'histoire qui nous concerne. j'en profite pour lui glisser que j'aimerais bien lire le bouquin qu'il m'avait emprunté avant que je n'aie eu le temps de l'ouvrir. Nous devions justement aller l'écouter jouer à un concert le dimanche suivant. Il me répond "Tu l'auras dimanche, mais seulement si tu prononces la phrase magique!"
Wahhh, mais qu'est-ce qu'il lui prend, là ?! Pas du tout son style, lui d'habitude rêveur et un peu mollasson à mon goût. Et alors, pas du tout mon genre non plus de me laisser parler sur ce ton !
Véritable décharge électrique! Frisson de gêne et de plaisir mélangés. Je me sens rougir bien qu'il ne puisse pas me voir à l'autre bout du fil... Instant de déstabilisation entre ici et mon ailleurs...Je me ressaisis, lui demande sur le ton de la plaisanterie s'il est en train d'essayer de m'apprendre la politesse, si sa femme a l'habitude de se prosterner à ses pieds et l'implorer pour obtenir quelque chose. On rigole. On raccroche. Mais ça m'a troublée...
Et puis, trouble à nouveau le dimanche avant de quitter la maison. Attend-il vraiment que je lui demande "S'il te plait, peux-tu avoir la gentillesse de me rendre mon livre." ? Non mais ça va pas la tête ! Livre que je lui avais prêté qui plus est, ce serait donc plutôt à lui de dire merci ! Je ne vais rien dire ! Et s'il ne me le rend pas, tant pis ! Ah oui, mais non ! Je voudrais bien le lire tout de même !
Je me sens tendue alors qu'on s'entend comme larrons en foire depuis qu'on est ados.
Nous arrivons. Nous l'apercevons. Il nous repère. Sourire...il vient vers nous. Normal, quoi, comme d'hab...sauf qu'il affiche un air espiègle. Il a un sac à la main dont il sort lentement... mon livre. Je ne dis rien. Il me le tend, d'un air très entendu. Je me sens devenir écarlate. Petit sourire en coin, et il ajoute doucement pendant que mon mari est occupé à serrer quelques pinces et distribuer quelques bises: "J'adore avoir de belles femmes à mes pieds". Silence de ma part. Il se marre. Ouf, moi aussi, du coup, soulagée! Il repart. Le concert va commencer.
Depuis, on s'est reparlé au téléphone, textoté, mailé, on a passé la soirée tous ensemble samedi dernier. Complicité amicale habituelle.
J'ai vécu ça d'abord comme un moment d'émotion délicieusement déstabilisante, puis comme une taquinerie de grands gamins que nous sommes encore parfois. Pas un seul instant je n'ai eu le sentiment de tromper mon mari. Mais ce que dit l'auteur de ce texte me pose un cas de conscience. Est-ce de l'infidèlité que de ressentir un trouble ? Nous ne sommes pas des robots, tout de même ! Dans mon esprit, il n'y a infidèlité que si l'on passe à l'acte, ce que je n'ai jamais fait en bientôt 19 ans. Résister à ses pulsions (ici, il n'y en a pas eu, mais il a pu m'arriver d'éprouver une certaine fascination, ressentir une certaine attraction pour quelques personnes qui ont croisé ma route), n'est-ce pas justement une belle preuve de fidèlité ?
Alors, coupable ou non coupable, selon vous ? Waiting for your verdict...

Stan/E. a dit…

Voilà, So, qui mériterait un sujet à part entière. Il faudrait que nos amies filles viennent en causer, moi je crains de ne pas être de bon conseil...

So a dit…

Ben si quand même, le point de vu masculin...Histoire de savoir quand le mari se sent ou non trompé...
Je ne lui ai pas parlé de cet épisode, car ke ne veux surtou pas que le regard qu'il porte sur un de mes meilleurs amis puisse changer. Par contre, méga clash avec le fameux gallinacé ! Je n'ai pas encore bien compris d'ailleurs si c'est lui qui était parano, ou bien moi naïve...

Erik A. a dit…

Pas "coupable". Humaine, et naïve aussi... J'ai déjà ressenti des troubles équivalents, ne m'en suis pas privé. On ne vit qu'une fois. Remords ou regrets, je n'aime ni l'un ni l'autre.

So a dit…

Thanks...for the double answer...

So a dit…

Le méga clash, c'était avec mon mari...pas certaine d'avoir été claire.
Et je pense quand même qu'il a été un peu parano sur ce coup. Même si l'animal était un loup, il y en a de pas trop agressifs, surtout quand ils sont déjà bien nourris par ailleurs. Et si en plus la brebis n'a pas l'intention d'approcher sans son Il, sentant justement le danger...

Erik A. a dit…

Me semble à vous lire qu'il est temps de changer d'herbage, ne serait-ce qu'une fois pour se rassurer et "comparer". ça vous rassurera. Visiblement vous vous posez trop de questions pour être "honnête" et ça vous titille un brin. C'est normal.

Franchissez le pas , mais à bon escient, pas sûr que ce soit la bonne personne, votre "ami de toujours" si troublant...

Mais il va falloir avancer. Sinon, l'interrogation latente va amplifier jusqu'à devenir incontrôlable. C'est là tout le danger des plaisirs interdits?

So a dit…

Non, je ne crois pas. L'ami, c'était un hasard, un jeu de sa part j'imagine.
Quant à ces discussions avec ce loup puis vous, c'est juste le plaisir d'échanger sur un sujet inabordable avec famille, amis, confrères... Echanges riches (pour moi, du moins) permettant de se dire qu'on est finalement pas trop "anormal", puisqu'il y en a d'autres qui ont les mêmes attirances...et qui, comme vous par ex, semblent honnètes, et très intéressants par ailleurs.

Erik A. a dit…

Au fait, je n'ai pas crédité l'auteur. Emma, c'était de vous, ça ?

Emma a dit…

Oh! je vous en ai raconté , des trucs , quand même!
Une forme d'infidélité , je maintiens, oui. Quand , ce trouble survenu tout à coup , on n'ose pas le raconter à celui avec qui on partage tout et qu'on se sent coupable de l'éprouver.
Bien sûr , parce que ,pour moi , il est fortement lié à ma sexualité.Ce n'est pas le cas pour tout le monde , certaines filles dissocient parfaitement la fessée de la relation sexuelle et affective. Alors , la notion d"infidélité" est dans ce cas , très personnelle.
J'espère que j'ai répondu à votre question , So.:)

So a dit…

@Emma
Oui et non...
Je ne dissocie pas non plus, et je ne tiens pas non plus à le raconter à celui avec lequel je partage tout...sauf un pré carré, à savoir certains de mes ressentis. Alors, oui, en effet, si je ne le dis pas, c'est qu'il y a quelque part, un vague sentiment de culpabilité. Je ne l'ai jamais étiqueté infidèlité. Mais je comprends.
@Stan
Je reviens sur la dernière réponse que vous m'avez faite, parce que wahhh, vous y allez franco ! Mais c'est ce que j'apprécie chez vous, surtout ne changez pas !
En médecine, pour prendre un exemple au hasard, chercher le moyen d'investigation le plus performant, la meilleure technique opératoire, le traitement le plus efficace, non seulement c'est intéressant, mais c'est une absolue nécessité pour assurer au patient la meilleure prise en charge possible en l'état actuel des connaissances.
Par contre, je ne pense pas qu'il en aille de même en ce qui concerne les relations humaines. Une fois que l'on estime avoir trouvé LA bonne personne, je ne crois pas que l'on puisse y gagner quoique ce soit à "comparer" pour reprendre votre terme. Ailleurs l'herbe est plus verte, c'est bien connu. Mais parce qu'on la regarde de loin... Mirage... En tout cas, moi, ma réalité me plait, j'ai donné beaucoup de moi-même pour quelle corresponde à ce que je voulais vivre. Pourquoi risquer de l'abîmer ?... Ce n'est nullement ça que je cherche à travers le dessin que j'aimerais bien, ni avec qui que ce soit d'ailleurs...juste ce que j'ai déjà écrit ici et ailleurs...
Ceci dit, à la lecture de votre réaction, je m'explique déjà mieux la virulence avec laquelle mon mari a agressé l'animal...
J'aime beaucoup discuter avec vous, et pas que de ça d'ailleurs...et puis aussi rigoler, surtout ne pas l'oublier !

So a dit…

Une chose que je ne comprends pas, Stan: me rassurer de quoi ?

Erik A. a dit…

"Rassurer" dans le sens de calmer vos "ardeurs" et en franchissant le pas confirmerait sans doute vos certitudes, j'imagine. Sinon, on se pose trop de questions et ça en devient perturbant, parfois. Mais ce n'est que ma façon de voir.

So a dit…

Hmmm, là j'ai l'impression de faire partie de ceux qui comprennent vite mais auxquels il faut expliquer longtemps !
Franchir quel pas ? Celui de tromper mon mari ?
Confirmer quelles certitudes ?
Des questions, quel que soit le sujet, j'en pose toujours. Je suis comme ça, je décortique tout ce qui m'intéresse.
J'attends vos précisions avant de répondre. Si vous trouvez qu'on sort du champ du blog, vous pouvez supprimer les coms et changer de moyen de communication. I don't mind.

Erik A. a dit…

Je parle en général, je me garderais bien de conseiller qui que ce soit de façon péremptoire sur un sujet aussi glissant.

Parfois, plutôt que de se poser des questions, je crois qu'il faut se laisser guider par l'instinct. Se tromper de chemin ou en découvrir de nouveaux fait partie des expériences de la vie. Courte, comme chacun sait.

Gardez à l'esprit que je ne cherche pas à vous donner des indications sur VOTRE façon de faire, mais plus que j'exprime un point de vue, qui m'est propre sur le sujet, sans pour autant que ce soit adaptable à tout un chacun, comme ça, d'un claquement de doigts.

So a dit…

Mais je suis une grande fille capable de faire le tri et de ne prendre que ce qui me convient en laissant de côté le reste. Aucun problème donc à donner votre point de vue, bien au contraire. D'ailleurs c'est moi qui vous l'ai demandé.
Mais là, vous n'avez pas clarifié. J'ai toujours les mêmes questions qu'à 10h30.

Erik A. a dit…

Je trouve au contraire que ce que j'en dis est très clair, je n'ai pas les réponses à vos questions précises. Relisez.

So a dit…

Ok, j'avais l'impression que vous aviez quelque chose de plus précis à exprimer. Vous restez évasif. Je réponds donc à partir de ce que je comprends.
Donc, ce que me dit mon instinct :
Tromper mon mari, définitivement NON ! J'en suis très amoureuse et j'ai beaucoup de chance de l'avoir LUI et pas un autre. Il parait que la réciproque est vrai, tant mieux.
Briser le virtuel pour avoir une conversation sur la planète réalité, OUI, de mon côté ce sera possible, si c'est aussi envisageable pour l'autre personne concernée le moment venu. Ceci dit, sur cette fameuse planète réalité, je suis quelqu'un de plutôt timide et réservé (sauf au travail et avec les amis tout de même). Surprenant ? Sur la planète du virtuel, l'imagination va bon train et fait parfois fausse route...

Erik A. a dit…

Discerner le bon grain de l'ivraie. Ou de l'ivresse, d'ailleurs, du coup. Je ne voudrais pas donner l'impression que je cherche à diriger et orienter des femmes inconnues, en leur soufflant dans l'oreille de courir tromper l'homme aimé avec le premier venu, ou même le second.

Ce blog se veut plus aérien, plus englobant et ne s'arrête pas sur quelques cas particuliers. D'ailleurs j'ai aussi envie qu'on commente - sans personnaliser nécessairement les choses - ce qui est écrit dans mes billets.

En clair, pour répondre à une amie qui m'accusait jadis de me servir de l'endroit pour faire mon marché avec du papier tue-mouches, en draguant mes lectrices de façon éhontée jusqu'à les amener pantelantes et déculottées jusqu'à ma couche: les mouches sont malignes, drôles, persifleuses et je les laisse voler.

Si quelque chose doit arriver avec une personne X ou Y pour tout un tas de raisons, je suis assez fataliste pour savoir que c'est inéluctable, et que la vie réserve des surprises. Mais c'est une autre histoire.

So a dit…

Quoique vous puissiez souffler, à votre façon de le faire, tout en délicatesse, ça reste très léger.
Pour ce qui est de la fatalité...Je ne partage pas forcément. Il est vrai cepandant que certaines choses sont inéluctables... Je suis plutôt battante et pour moi, "la seule fatalité c'est celle qui nous sera finalement fatale".
La fatalité a une connotation plutôt négative, un évênement facheux qui nous arrive. Vous parlez aussi des "surprises" que nous réservent la vie, il y en a de bonnes. La fatalité a donc avec vous aussi un côté positif. C'est ce qu'on appelle aussi la chance, non ? Et cette chance, je crois qu'il ne faut pas trop dormir dessus ni l'attendre les bras croisés, mais savoir aussi aller à sa rencontre quand elle pointe le bout de son nez à l'horizon...

Erik A. a dit…

Oui, en relisant, je me disais que fatalité n'est pas automatiquement résignation... Mais plutôt dans le sens de "ce qui doit arriver arrive", pas du tout dans le sens négatif, d'ailleurs.

Je suis un jour rentré dans un restaurant pour déjeuner avec une dame qui m'a cueilli au cœur sans que je ne puisse y faire quoi que ce soit ni que ce soit prévu au programme, ni d'elle ni de moi. Je pensais belles surprises, oui. Il faut utiliser les mots adéquats. C'est comme polémique (Victor) souvent péjoratif chez beaucoup, alors que pour moi c'est positif et constructif de s'affronter en joute verbale...

So a dit…

Je trouve aussi ça très constructif. Je préfère cependant de vive voix car l'intonation et les mimiques permettent au locuteur d'en exprimer davantage et par là même à l'interlocuteur de mieux interprêter ce qui parfois reste assez sibyllin.
La curiosité, elle aussi, est le plus souvent perçue de façon négative. Je trouve, pour ma part, que la mienne me pousse à creuser pour mieux comprendre et m'enrichit beaucoup dans un tas de domaines.