Elle ferme les yeux. Se sent irrémédiablement salope. Aime le mot qui la fait frémir d'aise. Au second degré. Qui l'appellerait ainsi dans la vie courante se prendrait un bel aller-retour...
La jeune femme est dans un état d'abandon total. Façon de se laisser aller sans se "retenir" qui est ce que j'aime le plus qu'une femme m'offre.
Parvenir à se laisser glisser vers le plaisir purement animal est très rare, il y a toujours un petit quelque chose qui empêche de partir complètement, le bruit du lit qui déconcentre, la peur d'être entendue par les enfants ou les voisins, une certaine forme de pudeur contraignante qui fait qu'elle jouit le plus souvent en silence, gémissant avec l'oreiller dans la bouche.
Mais ce n'est pas moins intense pour autant que cette forme de contrainte. Car "l'obligation de se taire" peut aussi être un terrible adjuvant au plaisir...
... C'est aussi pour ça, la rareté, que l'intensité du relâchement est la plus forte. Elle aime hurler.
Le plaisir de l'autre plus que le mien. Sans être pour autant exclusivement altruiste.
Dessin © CamilleMM
2 commentaires:
"Je rêve de ton cul" de Marc Lavoine. Il me plait de penser que ces mots-là, c'est lui qui me les chuchotera à l'oreille.
Ça me ramène à la fois, pour une désobéissance, il avait exigé que je me lève et que de moi-même je soulève ma jupe et baisse ma culotte...
Combat acharné entre ma pudeur et sa force de persuasion.
Et je sentais son regard (excité ? ému ?) devant mes mains tremblantes au bord du tissu.
Et les larmes aux yeux, la respiration plus rapide et mes yeux flous, je lui ai obéi.
Moment intense et fort.
L'obligation de se taire est quelque chose de terrible ...Une véritable implosion ...Adjuvant ?
Je ne sais pas ..
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