05 février 2010

La stricte gouvernante...

1481 - "Martèlement de claques sur croupe jaillissante..."

Description d'une belle fessée dans ce court extrait de "l'ardente passion", trouble roman de Maurice de Vindas, pseudonyme d'un écrivain spécialiste de la flagellation qui publia quelques écrits "de genre" dans les premières années du XXème siècle...

"La femme l’avait saisie par le bras, fermement, et l’entraînait vers le boudoir. Là, elle la fixa, intensément.

- "Faut-il que j’aille trouver madame votre mère ?"

Marthe plia sur les jambes, terrorisée:

- "Non… Je vous en prie…"

Ses mains se baissaient, longeant les hanches, sans qu'elle n'osât bouger. Elle sentit que sa robe légère se soulevait. Elle rougit mais ne fit aucun mouvement pour se défendre, ne comprenant pas encore. Mais brusquement la jeune femme l’attira en avant, faisant jaillir la croupe qui se dégagea seule du mince pantalon.

Marthe frémit, une plainte jaillit de ses lèvres, tandis qu’une gifle claquait.


Sous la brûlure du coup, elle frissonna, mais en même temps, sa pensée lui échappa. Les claques pleuvaient, martelant la chair qui bleuissait.

Elle ne se défendait point et pourtant une réelle douleur la pinçait, s’enfonçant en elle profondément, faisant courir par tout son être une chaleur inaccoutumée.


À voix basse, elle gémissait, craignant les cris qui auraient pu attirer son cousin.

Ses genoux fléchissaient, la taille se creusait perdant son énergie. Les coups moins rapides étaient plus sensibles, tombant plus exactement dans la longueur de la croupe.

La main de la femme s’était fermée, c’était un poing qui maintenant frappait durement, se glissant par tous les interstices, faisant retentir la pièce d’un bruit étouffé.


Avec une lamentation de honte et de souffrance, la malheureuse croula à genoux, les mollets étreints, tout l’être défaillant.

La correction cessa.


Elle attendit encore, cachant la rougeur de son front dans ses paumes moites.

Rien ne se produisant, elle releva la tête: la gouvernante avait disparu, la laissant seule dans le petit boudoir coquet tout parfumé de l’arôme juvénile de son corps frêle."

"L’ardente passion" © Maurice de Vindas - 1929
Dessins
© Töpfer

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