1487 - 8 février 2006 - 8 février 2010. Voilà. C'est aujourd'hui...
4 ans de blog...
Presque 1500 posts, bientôt 5 millions de pages vues, des milliers de commentaires de vous tous... Putain, 4 ans ! J'en ai les larmes aux yeux quand j'y pense, comme le temps passe.
Février est un chouette mois pour ça aussi...
Et pour fêter ça, en Une, photo "symbole" avec du sens, offerte à qui saura décrypter le blogueur que je suis devenu au fil de ces années...
Cliquez sur l'image.
Des marques émouvantes, un grain de peau, de toutes petites imperfections qui font la vie, loin des images photoshopée des magazines. J'aime beaucoup.
... Quelques traces qui perdurent. Je préfère au cœur qu'au cul, dans l'absolu. Sans la brosse en ce qui me concerne. Mais le noir lui va si bien. Le rouge aussi, hein...
Vous aimez ? Ouf, moi aussi...
PS: Vous voulez me faire un cadeau ?
N'hésitez pas à me laisser un petit récit de votre main, dans les commentaires ci-dessous, une manière de me faire un petit clin d'œil amical et complice...
Par avance, merci à vous toutes et tous... C'est parti.
37 commentaires:
Bon Anniversaire Stany. Et un petit cadeau, pour fêter ça. Une petite histoire.
"Ça ne pouvait être ça. Elle avait du mal comprendre.
Il l'avait envoyée dans sa chambre. "Je ne suis plus une enfant" se disait elle les points serrés, en marmonnant.
"Tu as quelque chose à me dire"? lui dit-il, le regard lourd de menaces.
"Non." Et elle fit demi-tour, montant les marches une à une en sentant ce regard noir qui lui frôlait le dos, les hanches et un peu plus bas. Elle pouvait même sentir la chaleur sur ses courbes ainsi observées, comme une promesse à peine voilée.
Arrivée à la porte, elle eut un mouvement de recul. "Qu'est ce qui me prend? si je le décide, je peux redescendre."
Tout était possible. Bien sûr qu'elle avait le choix. Mais il y avait une donnée qui s'immisçait en elle, qui devenait de plus en plus forte et qui était dérangeante: l'excitation. Elle entra.
Elle fit le tour de la pièce, comme pour mieux s'imprégner de chaque élément. Ce paysage, derrière cette fenêtre, cette lumière qui descendait le long du mur, jusqu'au lit.
Ce lit, qu'elle observait maintenant avec le cœur battant en prenant conscience seconde après seconde de toute les possibilités qui pouvaient se vivre.
Elle était totalement à l'écoute de ses rêveries quand elle entendit la première marche craquer, ce qui la fit sursauter.
Maintenant tous ses sens étaient en alerte. Comme un petit chat pris dans un filet, sa bouche devenait sèche, mais dans son ventre grondait l'envie.
Elle s'est assise brusquement sur le rebord du lit, comme pour ne pas perdre pied. Il avait du faire vite car sa main était déjà sur la poignée.
La première chose sur laquelle son regard s'arrêta fût ses mains.
Puissantes. Et la seconde, son regard.
Un regard si parlant qu'il lui fit baisser le sien.
Il referma la porte derrière lui."
Unfortunately, my french is not good enough to send a meaningful comment.
But 4 years of blog are reason enough, to say Thank You!
You have done a magnificent job! For me ,yours is about the very best blog dealing with a genre, we all seem to like.
With my best regards, hoping, that you keep doing this Yours T.S.
Bon anniversaire Stan et ne change rien !
coucou stan
je t'avais déjà écrit un jour pour t'exprimer la difficulté à avouer autant à soi même et encore plus a d'autres ce fantasme inavoué, ambigu, contradictoire, etc .... et pourtant non vécu ...
en attendant bon anniversaire et longue vie d'une lectrice assidue et fidèle !
je suis une fidele lectrice depuis 3 ans maintenant ! Je viens au moins deux a trois fois par semaine pour lire et regarder ton site qui concerne mon jardin secret ! Bien contente de voir que quelqu'un porte autant d'interet a ce sujet ! Il est difficile d en parler autour de moi, donc continue s'il te plait!! Aline de Bordeaux
Je vous laisse un message d'un admirateur de notre blog et qui résume assez bien notre philosphie de la soumuission que nous apprécions également au travers de votre site ;
Votre maître est très chanceux de posséder une soumise aussi belle et prête à tout endurer pour le satisfaire. Et vous êtes aussi chanceuse que votre jouissance soit déclenchée par le plaisir de votre mari : Quoiqu’il vous demande, quoiqu’il vous fasse subir, vous le faites et en jouissez parce que, lui-même, en jouit. C’est magnifique !
Vous êtes une soumise authentique. Votre blog respire la franchise. (c’est si rare sur le web : les vrais couples D/s se dévoilent rarement avec tant de sincérité).
Vos photos sont également superbes et reflètent bien la séparation que vous évoquez entre votre vie de mère au foyer et celle de soumise.
C’est, je crois, le point qui me plaît le plus dans votre blog : Ce contraste entre la mère de famille modèle qu’on croise à la sortie de l’école et la soumise à la croupe dénudée qui s’empale sur un magnum de vin ou qui attend, les reins ouverts par un plug, le bon vouloir de son maître.
Les marques de bronzage que vous portez montrent bien que si dans l’intimité vous êtes capable de (presque) tout subir… A la plage, vous ne vous mettez pas seins nus. De même, votre toison reflète bien votre dernier reste de pudeur…
Vous jouisse de vos angoisses et de votre gêne et votre maître aussi… cette alchimie est rare…
La douleur vous attire… mais je ne suis pas sûr que ce soit le moteur de votre soumission…
Echauffer votre corps à la cravache, en guise de préliminaires (très poussés), vous faire vous mordre les lèvres de douleur, vous arracher quelques cris irrépressibles (le bout des seins, les petites lèvres ou le clitoris décapuchonné sont des zones très sensibles), strier vos fesses de marques rouges, les rendre brûlantes au toucher… Tout cela oui ! Mais pour ensuite jouir sans limite de vos trois orifices…
Oui, c'est un peu décalé, sans doute, et je ne suis pas certain qu'il n'y aurait pas fallu des guillemets pour différencier votre texte du préambulle.
Mais qu'importe. Je connais votre blog... Hard, fort.
Congratulations from England!
Abel & Haron
The Spanking Writers
Je n'ai pas de cadeau , je suis en retard d'un jour, mais très bon anniversaire et merci pour nous aussi mâma si c'est pour vous ! :)
Je fabrique un cadeau pour la semaine prochaine c'est promis ! :)
# Ellie: chose promise...
Chose promise ... j'ai bien entendu !:)
Bon anniversaire de blog...
Tessa, admirative...
Je vous souhaite un excellent anniversaire Stan, j'espère que vous continuerez encore longtemps...en cadeau un petit texte intime, très intime...trop intime...
Elle a accepté, il avait posé la question au cours d'un banal déjeuner mais connaissait déjà la réponse, sourire en coin, il la dévisageait...chez elle...aucune réflexion, aucune tergiversation, elle avait répondu "oui" le plus naturellement du monde, pour elle c'était une évidence, elle se laisserait guider, elle était là pour ça, s'en remettre à un homme, le laisser la conduire vers des chemins inexplorés, n'avoir aucune pudeur, être libre de son corps, de ses désirs, de ses envies, ne plus perdre de temps... Lui, a appris à la connaître,à la cerner, il sait qu'elle vit dans l'urgence, que chaque instant de leurs rencontres est précieux, il sait qu'elle ira jusqu'au bout...
Le rendez-vous est fixé, elle porte un bandeau... ne pas voir le deuxième homme juste entendre sa voix, le sentir s'approcher, lui attacher les poignets, sentir son odeur, ses mains remonter sous sa jupe et lui toucher les fesses, son souffle s'accélérer dans son cou...cambrer les reins, se laisser fesser...caresser... elle ira vers ces mains qu'elle n'a jamais vues, elle sentira le plaisir couler entre ses jambes et... elle ne regrettera rien...
Certes "intime" et merci beaucoup de ce passage. Mais malheureusement anonyme (un oubli) et c'est quand même dommage.
Bon, "anonyme" n'est pas un oubli... Un discret message me donne dans la foulée le nom de l'auteur du texte précédent. Allez, ça reste entre nous pour ne pas vous faire languir: pas de nom puisqu'elle ne veut pas le dire, mais c'est féminin.
C'était l'interrogation que j'en avais. Plus encore qu'un pseudo somme toute très "anonyme" aussi, c'est de savoir si c'est un homme ou une femme qui nous parle...
Pour J. le croquant...
"Envies de bêtises et de provocations. Envies fortes et rebelle, envie d'être vilaine et arrogante, envie d'être légère et inconvenante, envies de sale mioche, de petite garce, de salope, d'idiote.
Envie de pied de nez, de gros mots, de désobéissance, envie de l'embêter, de l'empêcher de travailler, d'être dans ses pattes. Envie de barbouiller son planning, d'écorcher son orgueil de mâle, d'appeler en lui toute son autorité. Envie de ses mains, de ses mots, d'un cadre que je fais voler en éclat...
Une petite conne, sa petite conne. Qu'il vienne me tirer l'oreille. U'il m'entoure.
Bercez-moi, cajolez-moi, attachez-moi, fessez-moi, aimez-moi..."
Voilà.
Lorsque la première claque est tombée sur son cul, elle a fermé les yeux et serré les dents. Des années qu'elle n'avait pas reçu de fessée. Allait-elle rentrer dans le jeu une fois encore ? Avant d'arriver dans la chambre, ils avaient tenté de rejouer une chorégraphie devenue un peu maladroite au fil du temps.
Troussée sur ses genoux, elle s'est demandée si elle n'allait pas résister ou même éclater de rire, mais les sensations avaient repris le dessus: quelque temps auparavant déjà, retrouver son odeur, le toucher, son goût, l'avait fait chavirer. La chaleur sur son cul, la douleur, avaient fait ressurgir leurs souvenirs communs.
"Encore"
Un simple mot murmure pour elle-même, qui déclenche une correction magistrale. Un simple mot comme un accord tacite. Plus qu'un encouragement, une approbation.
Le rythme des claques s'accélère, il y met plus de force. Elle se laisse enfin aller, crie, lui offre son cul, jusqu'à ce qu'il arrête. Ils savent l'un et l'autre qu'il y aura un après.
À la douleur s'est mêlé le plaisir de l'impatience.
Quand lui non plus n'en pourra plus, il la basculera sur le lit et rétablira l'équilibre dans un sourire..."
J'aurais bien voulu faire comme tout le monde mais j'y arrive pas. Pourtant, j'ai également commencé à écrire un truc mais je ne suis pas satisfaite. J'ai le début, j'ai la fin, mais pas le milieu !
Alors du coup, je te souhaite simplement un bon anniversaire pour ton blog.
Presque deux ans que je te lis et que tes récits me touche, malheureusement lire un bon auteur n'aide pas à bien écrire soi-même...
Sache que malgré tout le coeur y était !
@ Céline: pourtant en ce moment c'est "au milieu" que ça se passe... Bon, écrire un petit truc n'est pas une obligation et doit rester un plaisir autant pour celui qui lit que celui qui a rédigé.
Bon anniversaire
J'embarque avec vous pour au moins, les quatre ans à venir
Je regrette de ne l'avoir fait plus tôt :)
En fait, j'avais commencé comme ça...
Le contact du drap rêche sur ses fesses la réveille: légers picotements et chaleur diffuse ravivent le souvenir de la soirée passée.
Elle effleure du bout des doigts son cul qu’elle devine encore rouge et sourit...
Ensuite, on avait: "Lorsque la première claque est tombée sur son cul, elle a fermé les yeux et serré les dents. Des années... etc... Voir plus haut.
Je vous souhaite beaucoup d’années d’écriture à partager avec "nous", vos lecteurs assidus.
Je vous souhaite beaucoup de fessées à partager avec Elle(s). Pour notre bonheur. De lecteurs.....
Bon allez! je vous l'envoie avant de manquer de courage et de tout effacer. Mais , j'ai bien conscience, qu'à côté de tous ces récits torrides , ma petite histoire va vous paraître bien fade...
La première fois.
C'est le 23 décembre. Et au lieu d'être dans le train en partance pour la maison , je suis là, blottie sous ma couette, à regarder depuis mon lit le carré de ciel gris que découpe ma fenêtre. Je loue une chambre de seize m2 dans une de ces maisons , courantes dans les villes universitaires, entièrement louées à des étudiants. Trois niveaux, douze chambres , une salle de bain par étage( la galère quand on partage cette salle d'eau avec trois autres filles , faut se lever tôt si on veut avoir de l'eau chaude!)
C'est silencieux ce matin , ils sont tous partis passé Noël en famille... sauf moi. Parce que je me suis engueulée avec ma mère, comme jamais auparavant et donc , j'ai décrété que je resterai ici pour les vacances, histoire de la punir de son ingérence dans ma vie , dans mes études. Mais la première punie , c'est moi. Parce que , il faut que je vous dise, depuis les vacances de la Toussaint , je sors avec Antoine. Je le connais depuis un moment , Antoine , c'est un copain de promo de ma soeur, mais , comme il a sept ans de plus que moi , il ne s'était jamais intéressé à moi. Et puis là , il est venu au mariage de ma cousine pour remplacer le cavalier de ma soeur qui venait juste de rompre. Et voilà, on a parlé , on a dansé, et ...on a passé la nuit ensemble. Oui , je sais , c'est pas bien le premier soir, mais , c'est comme ça ….on a pas pu s'empêcher. Et c'était bien. Super bien.
En début d'année, j'avais eu une aventure , une première fois désastreuse, avec un élève ingénieur . Quand on a rompu , au bout de quatre mois, je me croyais frigide. Mais , avec Antoine, je le suis pas. Pas du tout.
Je me secoue et sort enfin de mon lit. Il est dix heures passé, faut que j'aille acheter du pain, je ne vais pas , en plus ,me laisser mourir de faim. Il fait froid et ( génial!) y a presque plus d'eau chaude et cette fois , c'est pas à cause des copines. J'ai bien l'impression que le proprio a mis le chauffage hors gel et coupé la production d'eau chaude. C'est abusé,même si c'est les vacances , on paye le loyer quand même!
Quand je reviens de la boulangerie, je remarque toute suite la vieille WV grise garée en face de la maison. Mon coeur bat plus fort. Elle est immatriculée 25, en plus , ça ne peut être que Lui! La portière s'ouvre et il est là, sur mon trottoir, dans cette grande ville, si loin de chez nous. Je lui saute au cou, contente , mais contente! On s'embrasse, on se regarde , les yeux tout brillants. Et on a faim,si faim... l'un de l'autre. Je l'entraîne dans mes 16 m2. Il a fait tout ce chemin , rien que pour moi!
Bon Anniversaire à ton blog ;-)
Plus tard , on est blotti l'un contre l'autre , au chaud , sous la couette. On plaisante , on rit, on se caresse encore un peu. Et puis , l'air de rien , il annonce:
« -bon, faut se bouger un peu, si on ne veut pas arriver trop tard à Besançon.
-Comment ça ? Pas question...
-Fais pas l'idiote Emma! » Il m'a coupée , l'air soudain fâché. Notre belle entente s'est envolée. Je m'écarte de lui.
« tu ne sais pas ce qu'elle m'a fait! Elle a téléphoné à l'école pour dire que j'étais pas majeure et qu'elle était choquée de ce que des adultes s'exhibent nus dans une salle de classe devant des enfants! Comme si c'était un truc pornographique ! A cause d'elle, les modèles ont posé en justaucorps! Tu te rends compte! On a que 20 heures de modèle vivant par an!
-C'était il y a deux ans, ça , Emma.
-Eh bien , pour moi, c'est tout neuf , je viens juste de le savoir!je croyais que c'était l'administration qui avait pris cette mesure , mais non , il a fallut que ce soit ma mère qui se mêle de tout comme d'habitude!
-Bon , tu es majeure , maintenant ! Tu les a eu tes cours de dessin avec tes bonshommes tous nus! Tu vas pas gâcher le peu de temps qu'on a à passer ensemble pour une maladresse de ta mère d'il y a deux ans!
-Une maladresse? Une intrusion dans ma vie , une ingérence inadmissible, faut toujours qu'elle me rabaisse au niveau d'une gamine de dix ans!
-Alors , prouve que tu es devenue une adulte et pardonne! »
Je suis indignée , hors de moi , j'ai pas du tout envie de pardonner! Et lui , il comprend rien , rien de rien! Je devine que ma mère lui a déjà raconté toute l'histoire , à sa manière et qu' inexplicablement , il est de son côté.
Non!"
-Emmanuelle!
-Je rentrerai pas!
-Tu penses que j'ai fait sept cent kilomètres avec ma vieille bagnole en priant pour qu'elle tienne le choc, rien que pour venir te chercher? Que je suis rentré hier soir de Lyon en pensant te trouver chez tes parents et qu'on aurait un peu de temps à passer ensemble et qu'au lieu de ça , j'ai appris que Mademoiselle refusait de rentrer pour une stupide histoire de cours de dessin?J'ai pas dormi cette nuit , j'ai roulé pendant des heures!
-Je t'ai rien demandé! Et c'est pas ma faute si ta bagnole est pourrie! »
J'ai rien vu venir. Je me suis retrouvée en travers de ses genoux, une main coincée entre mon ventre et sa cuisse, l'autre maintenue dans le dos. Et j 'ai eu beau me débattre, crier , le menacer , puis le supplier, rien ne l'a empêché de m'administrer une fessée que je n'ai pas oubliée.( et ça fait dix sept ans!) Quand il me libère , je bondis hors du lit et en sanglotant , je ramasse mes habits éparpillés dans la chambre. Il me suit, veut me reprendre dans ses bras, mais , je ne veux rien savoir, et je me réfugie derrière la table qui me sert aussi de bureau et sur laquelle est scotchée une étude doc que je dois rendre à la rentrée. Et , lui , il pose une main dessus et saute par dessus la table pour me rejoindre!Je suis tellement estomaquée de la façon désinvolte avec laquelle il traite mon travail que j 'en oublie de pleurer! Je le traite de tous les noms pendant qu 'il me serre contre lui et m'embrasse pour m'empêcher de parler. Il me porte jusqu'au lit, m'écrase un peu en s'allongeant sur moi , même s'il s'appuie sur ses coudes en me maintenant la tête entre ses mains:
« Ecoute moi , maintenant! » Et il me raconte à voix basse comment ses parents sont morts; Je savais qu'il était orphelin mais il n'avait jamais parlé de la façon dont il les avait perdus, l'un après l'autre, son père , dans un accident , sa mère , cinq ans plus tard, d'un cancer. Il avait quinze ans. Et il me dit ses regrets pour des mots durs , des actes , des révoltes d'adolescent, toutes ces choses qu'il voudrait pouvoir effacer et qui , au fond , n'ont guère d'importance quand on a l'opportunité de pouvoir se les faire pardonner. Et tout à coup , il a l'air si fragile.
Mes problèmes paraissent soudain si dérisoires...
« Tu m'en veux encore? »
Non , bien sûr que non . Après un tel aveu....En plus , il a raison.... Et comment résister à son regard implorant et chaleureux ,d'une si délectable couleur de chocolat fondu ?Et puis , comment lui dire , que confusément, moi à qui on reproche si souvent un esprit d'indépendance ( et de contradiction), j'ai … aimé cette façon qu'il a eu de me soumettre, que malgré la surprise , la révolte, la douleur , la colère , l'humiliation, il a , sans le savoir, réalisé le fantasme d'une adolescente un peu trop romantique? Je suis une fille compliquée. Et je ne peux pas le lui expliquer .
Mais , il a compris, je le vois à son espèce de petit sourire triomphant.
On a refait l'amour . Et c'était encore mieux cette fois , que les précédentes. Plus fort, plus intense.
Il me dit qu'après Noël , on ira rendre visite à ses grands parents , dans le Haut Doubs, à ses frères, à ses neveux, il en a des tas.
Oh, oh! Ça devient sérieux tout ça!
Puis , il me tire hors du lit:
« allez , viens , on va prendre une douche , manger un morceau et prendre la route!
-Mais , y a plus d'eau chaude!
-Ben , on se lavera à l'eau froide! Ça te rafraîchira les fesses ...et le reste! »
Il rit. Il a réussit à me faire rougir... et de plus d'une façon!
Depuis le temps qu'on est ensemble, on a eu des tas d'autres fois, mais , celle ci est spéciale. Pour lui , comme pour moi , c'était « la première fois ».
Bon je crois que cette fois c'est dans le bon ordre, Emma. Belle histoire...
Oui, c'est tip top! vous êtes un chef! Merci. et désolée pour le travail suplémentaire.
En fait j'avais eu deux fois la troisième partie, lors du premier envoi. Mais si c'est maintenant lisible, tant mieux pour tout le monde. Merci de ce petit récit très personnel...
Je m'allonge sur lui de tout mon long. Petit matin gris, au chaud sous la couette, il émerge à peine. Je me love en babillant. Ses doigts s'éveillent, me clouent le bec, me rappellent quelques... fondamentaux... Il se redresse, me donne ce dont j'ai rêvé toute la nuit. Sourires. Merci !
@ Miarka: Que c'est bon de rêver toute la nuit, et surtout de réaliser ses rêves au petit matin, si je vous lis, hein... Mais ? Il était où, pendant tout ce temps-là à ne pas deviner vos désirs ? Pas dans la même pièce, ou endormi du sommeil du Juste veillé par votre regard ?
Les hommes sont myopes et ne voient pas toujours au bon moment ce qu'il faut comprendre des filles.
(Enfin, moi je le suis... Myope)
Un p’tit coup de main…
Il a su lui demander
-"Y êtes vous disposée ?" Et elle a répondu
-"Oui…"
Aujourd’hui, c’est "travaux pratiques". Elle est curieusement excitée, à peine émue, étonnée de ne pas ressentir d’appréhension et même un peu inquiète.
Qu’est-ce que cela veut dire ? Pourquoi n’a-t-elle pas peur ? Ça ne se fait pas ! Elle est complètement inconsciente ou quoi ?
Ils se retrouvent au jardin des Tuileries, il l’entraine vers l’hôtel. Dans la chambre, il s’assoit sur le lit, pendant qu’elle se pavane impatiente devant la fenêtre. Dans un souffle, il l’informe :
- "J’apprécierais que vous veniez vous allonger sur mes genoux."
"Il apprécierait", voyez-vous cela ! Tout juste si, sous la porte, on n’entend pas glisser le bristol du faire part. Alors, elle se retourne campée, les yeux pointus, le menton en avant et lance :
- "Mais, je n’en veux pas de votre fessée !"
Il pâli, ses narines gonflent, sa bouche s’ouvre et c’est avec reconnaissance qu’il lui bondit dessus, s’en saisit, l’enroule sous son bras, lui arrache sa petite culotte d’une main fébrile, tout en grommelant :
- "Ah vous n’en voulez pas ? Je vais vous faire passer le goût des caprices, moi… !"
Et son bras vengeur, libéré de toute cette insupportable retenue, rythme virilement sa délivrance sous la résonance des claques.
Elle pliée, piaille et gigote les yeux brillants de larmes et de plaisir… Elle l’a eu son grand frisson !
Ellie C. – Février 2010
Ah mais c'est bientôt une date importante pour ce blog !
Dites donc, mon Am... C'était vachement bien !
C'était il y a six ans... Où sont passées toutes ces meufs ?
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