Mais ici, on ne fesse... que des iguanes.
Des mâles, sûrement !C'est un dessin d'Heinrich Kley qui doit dater de 1910...
Un génie graphique de plus, dont Disney s’est fortement inspiré, comme à son habitude, (autant copier les meilleurs, le génie de Walt, c'est aussi de savoir ce qui est bon) notamment pour la curieuse scène du ballet entre hippopotames et crocodiles dans son Fantasia.
Kley est surtout connu pour son travail à la plume, des tracés impressionnants "jeté" directement et sans préparation à même la feuille blanche.
Dessins © Kley
9 commentaires:
Je vais être à court d’adjectifs aujourd’hui. Magnifique c’est fait (pour Waldo).
Allez : admirable. Quel style !
Je l’aime cette femme et cet iguane. C’est ‘tout moi’ –parfois – lorsque je me laisse aller à dompter des iguanes –heuuu - des ouvriers !
Un style très différent de ce que j’ai vu jusqu’à aujourd’hui et que je vous suis gré de me faire connaître. Et puis j’aime bien la confrontation femme et reptile; sans doute parce que moi-même je suis en pleine découverte d’un univers plus animalier.
@ Nush: "un univers plus animalier" ? Damn... c'est inquiétant, d'un coup. Vous devenez zoophile, maintenant ? Reptile ? J'aime assez les femmes "vénéneuses", mais surement pas "venimeuses"...
Lorsque soudain quelqu’un évoque « vénéneuse » devant moi, je ne saurais dire pourquoi, mais je suis immédiatement projetée dans l’univers ‘Le Dahlia noir’ de James Ellroy.
Il y a une part très ‘animale’ en moi qui se développe selon les moments ; juste un univers plus ritualisé.
Je pensais plus à Adam et Eve, le péché original, tout ça...
Et j'aime assez les rituels.
Le péché "original"? joli jeu de mots.
Euh, jeu de mot, certes, mais pas volontaire, vous faites bien de me le faire remarquer...
Rhâlala, "péché original", j'te jure...
Le dessin de Kley ne m'évoque rien d'autre que l'élégance du trait, je ne me vois pas en iguane. Vieux crocodile, peut-être ?
@ "Vénéneuse": j'adore le roman d'Ellroy, découvert sitôt sa sortie en librairie, bien avant que l'auteur ne devienne célèbre. Je n'ai pas voulu voir le film, faible, forcément trop faible par rapport au roman si incroyablement "ambiancé" de ce brave James...
Un jour, peut-être...
Je n'ai pas vu, non plus, le film car je sentais qu'il était très difficile de mettre en images l'écriture de J. Ellroy.
Mais, parfois, on a de 'bonnes surprises' en ce qui concerne les adaptations: la version filmée (en série - pas le film) de "Millénium" est brillante.
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