09 octobre 2010

"After I'm finished !"

1957 - "Lâche-moi, salaud !" (en gros...)

- "Oui. Dès que j'aurai terminé !" 

Bien étonnée de la réaction d'un mari jusqu'alors complaisant et qui lui a donné depuis des semaines l'impression de céder tout le temps à ses caprices...

Mais il ne faut pas pousser le bouchon trop loin, chérie.

 C'est paru en 67 dans "Just married !"... Un comics américain des années 60. Vicissitudes des jeunes couples aux USA.

Et comme d'habitude, fessée ! De la discipline domestique en conclusion pour remettre les choses en place, la meilleure façon de faire. Rien d'érotique dans l'esprit de monsieur. Juste une remise à l'équerre. Car Edna, sa jeune épouse n'en fait qu'à sa tête ! Lui, plutôt que de réagir, n'a jamais rien dit et se laisse marcher sur les pieds jusqu'au jour où il craque pour de bon...

Une soirée chez des amis, elle flirte sans vergogne mais ça se terminera par une fessée avant d'être balancée dans la piscine pour refroidir ses ardeurs. Penaude, couverte d'une serviette éponge et toute dégoulinante, elle quitte la soirée et repart avec son homme sous le regard amusé de leurs hôtes.

Et on sent bien que plus rien ne sera désormais pareil, à la maison...

Dessins © Vince Colletta - 1967

3 commentaires:

Stan/E. a dit…

Ellie, tu me demandais sur quel post je m'étonne de ne rien lire. Celui-là, qui va très au-delà des dessins par exemple.

C'est quand même un truc qui ne choquait personne dans les années 60un mari qui fesse sa femme... Une fille capricieuse, jeune mariée qui se comporte de façon outrancière, les USA, une soirée guindée où on boit comme des trous, Ann Bancroft, Simon et Garfunkel, Dustin en "preppie", en lisant j'ai la musique du film de Nichols dans la tête et plein de trucs qui me viennent qui seraient des départs de discussions sans fin sur l'évolution des mœurs outre-atlantique.

Et me dis pas qu'il faut lire l'anglais pour ça.

Anonyme a dit…

Ben ouiiii mais vu de notre fenêtre nous on trouve ça pûtôt trippant alors on regarde les dessins.
On ne parle pas de violences conjugales peut être parce que c'est trop réel et trop insuportable ni d'abus de pouvoir masculin (ou fem.) en tout cas c'est exactement le genre de BD sur laquelle je ne m'extasierai pas en public sous peine de me faire lyncher. C'est la que notre fantasme devient très très touchy par rapport aux visages pâles, UGH ! J'ai dis !

Stan/E. a dit…

Bah, oui, ce sont de petits "romans photos" BD qui sont plutôt convenus, avec une morale évidente: quoi qu'il se passe, "l'homme l'emporte à la fin sur l'écervelée contrite". un classique du genre.

Pas de quoi se faire lyncher en 2010 avec cette conclusion machiste de 1967, ou alors par le Mlf, ou plutôt ce qu'il en reste...