Cette troisième version féminine est dûe à la plume d'Amoureuse...
Autre histoire avec du vin, ces filles boivent comme des trous. Bacchus ?
Alors j'appelle ça: "Les belles bacchantes"
"Me voilà coincée dans ce repas d'affaires, qui sont loin d'être les miennes. J'ai dit oui, comme ça sur un ton chantant et amoureux, juste parce que je pensais à la folle nuit qui allait suivre.
Mais voilà, la soirée s'éternise entre un moustachu cravaté un peu ivre et lourd en sous-entendus et une barrique fumant un cigare bon marché. (Moi qui croyait que les auteurs de BD étaient forcément drôles et plein de finesse...)
Mais voilà, la soirée s'éternise entre un moustachu cravaté un peu ivre et lourd en sous-entendus et une barrique fumant un cigare bon marché. (Moi qui croyait que les auteurs de BD étaient forcément drôles et plein de finesse...)
Bon tant pis, y 'a quand même mon Stanichou en face de moi qui se marre silencieusement en me regardant avec son demi-sourire (il a souvent un demi-sourire qui veut dire "tu vois, je te l'avais dit que tu allais t'emmerder")
Le fait qu'il ait raison m'agace prodigieusement mais j'ai trop d'orgueil pour le lui montrer et du coup je fais semblant de rire aux blagues piteuses de mon voisin bacchanté. J'avais pourtant bien travaillé mon rire devant la glace avant de venir, mais là, avec un peu de vin avalé de travers, ça n'a pas du tout MAIS DU TOUT donné la même chose. J'ai tout recraché... mais dans la mauvaise direction !
"Je suis confuse cher Stan, vraiment", mais avec un peu de mal à réprimer le début d'un fou-rire.
Le "file dans ta chambre" était la fin parfaite pour moi de ce diner ennuyeux et le début d'une nuit qui s'annonçait charmante.
Sauf que le ton qu'il venait d'employer était loin d'être complice. Du coup, en me levant de ma chaise et en me dirigeant vers l'ascenseur, je sentais mon échine déjà frémir sous son regard qui, je le sentais, ne me lâchait pas.
Le "file dans ta chambre" était la fin parfaite pour moi de ce diner ennuyeux et le début d'une nuit qui s'annonçait charmante.
Sauf que le ton qu'il venait d'employer était loin d'être complice. Du coup, en me levant de ma chaise et en me dirigeant vers l'ascenseur, je sentais mon échine déjà frémir sous son regard qui, je le sentais, ne me lâchait pas.
Je me suis retournée avant que les portes ne se referment. Me regardait-il encore ? Je ne le savais pas.
J'avais les yeux baissés..."
Texte © Amoureuse - 2010
8 commentaires:
Une femme attentive au plaisir, malicieuse et subtile.
Elle sait –et laisse- (s’)installer le trouble de l’attente.
j'ai lu ton texte en me rememorant ta voix Amoureuse (celle du feuilleton que tu as fait avec ton stanichou) bons souvenirs que d'avoir fait ces petits clips
C'est sûr que si on pouvait inclure une bande-son et qu'elle nous lisait son texte, en plus, ça en ferait craquer plus d'un. Ou d'une d'ailleurs...
Mais je ne suis le "Stanichou" de personne. Snif...
Oui, quelle crises de rires! en parlant de ça, je n'arrive plus à mettre la main sur nos clips sur "Au fil des jours", c'est grave doct...euh pardon, Commmandant?
En fait ils ne sont plus hébergés, il faudrait que miss Arqua me les envoie, et je les installerais sous forme film, direct dans Blogger. C'est valable pour tous les clips que j'avais venant d'elle, tous les pastiches. Connerie d'hébergement youtube.
Ah oui, c'est trop bête...
une version très sympa aussi!:D
Am joue le jeu à fond, et j'aime bien!
mesdames , vous êtes pleines de talents!;)
Retour du Commandant, qui relit des textes écrits il y a quelques années et constate avec un sourire qu'ils n'ont pas perdu leur Am'...
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