02 décembre 2010

La discrète du hall...

2047 - "Alors ?"

Qu'est-ce qu'elle fait, la demoiselle ? Montrer ainsi son cul dévoilé à la dérobée, est-ce pour répondre à un défi, à un ordre du photographe, ou simplement une envie soudaine très féminine de comparer rondeurs et galbes ? Je l'ignore, pas plus que je ne connais l'origine de cette image qu'on devine "volée". Et œuvre d'un amateur.

PS 29/01/11: En fait, la jeune femme s'appelle Lieke van Lexmond

C'est une jeune modèle hollandaise connue. Image professionnelle donc. Je suis un peu déçu, j'imaginais la photo prise à la sauvette dans le hall d'un hôtel, c'est en fait une image issue d'une série de prises de vues coquines pour Playboy

Tant pis, ça ne change rien à ce qui suit, l'image servait de prétexte...

Reprenons.

Un tas de gens passent devant sans même la voir.

Cette statuette est pourtant à la vue de tous, dans le hall de l'hôtel, posée sur un piédestal dans un recoin près de l'ascenseur. Un de ces vieux trucs à grille en fer forgé des années 30, étroit réduit en bois pas très moderne qui dessert les étages avec une lenteur majestueuse, une fois les portes à battants refermées, au charme aussi désuet que le reste de ce poussiéreux palace sudiste...

Il paraît que c'est ici dans ce lieu vaguement suranné que descendent les toreros et autres matadors lorsqu'ils viennent participer à la féria. C'est clair que c'est plus classe qu'un Novotel...

Trois soirs durant, je n'ai pu résister: avant de monter dans l'étroite cabine et à défaut d'une vraie paire de fesses à honorer dans ma chambre à lits jumeaux du troisième étage, il a fallu que je caresse le cul rond, lustré et lisse de la petite dame de marbre avant d'aller me coucher...

80 cm de haut. Bizarre, non ?

Je l'ai imaginée, de chair et de sang et d'une taille normale venant me rejoindre, audacieusement. Sans se soucier des autres invités du Salon, membres d'une profession où tout le monde se connait et s'épie, jaloux par avance des éventuelles bonnes fortunes d'un collègue en veine avec une jolie lectrice croisée dans les allées des Jardins de la Fontaine... Détestable sensation de ne pas être libre de ses gestes mais riant sous cape s'il se passe des choses que personne ne voit...

Une demoiselle n'ayant pas froid aux yeux et souhaitant obtenir une dédicace très personnelle... Qui sait ?

3 commentaires:

Nush a dit…

Petite précision: on ne dit pas 'toréador' mais 'torero'.
Toréador c'est un vieux terme tombé en désuétude sauf pour l'opéra 'Carmen' :-)

Stan/E. a dit…

Je corrige illico...

Erik A. a dit…

Retour sur la statuette, avec la jolie Lieke.