Dans un souffle au moment où je l'empoigne, elle me dit:
- "Non, attache-moi les mains avec ta ceinture, avant..."
J'hésite, je ne suis pas très bondage, mais depuis qu'on s'est retrouvés, je sens bien qu'elle a envie d'être maltraitée, chahutée et plus encore en faisant une confiance aveugle à mon imaginaire. Dans le feu de l'action, j'attrape le jean jeté à terre en vrac, en faisant rapidement glisser le large ceinturon le long des passants, puis l'agite pour entendre le cuir claquer sèchement dans l'air avant de m'en servir pour entourer ses poignets ramenés en arrière avec, joliment réunis l'un à l'autre dans son dos.
Je serre un peu. Un gémissement satisfait me montre que je suis sur la bonne voie... Elle est à plat-ventre. Et maintenant ?
Pour la fesser correctement sur toute la surface, les mains liées gênent, pour la prendre en levrette, c'est clair, je vais me blesser avec la boucle. Sur le dos, c'est elle qui va avoir mal avec les bras tordus. Pour prendre une photo, par contre... Une image évocatrice.
Rien d'autre ?
2 commentaires:
L'esthétique du cuir pour la photo j'adhère (vous connaissez mes goûts en la matière). En pratique forcément... moins évident !
Je pense à l'art du bondage. Ô combien est doué celui ou celle qui sait le pratiquer en pensant à la fois à l'esthétique et à la suite du jeu (fessée comprise).
Ma foi, c'est avant tout pour l'esthétique de l'image que j'ai réalisé ce petit billet. Photo prétexte, comme souvent...
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