2164 - Fesser en extérieur ?
Ça m'arrive, je reconnais. Voilà qui permet de profiter de l'instant sans délai, façon de faire qui s'ajoute à une opportune envie de ne surtout pas me retrouver à l'hôtel pour une heure ou deux de plaisir volé...
Oh, ce n'est pas un problème économique, mais bien le côté convenu qui me bloque. Demander une chambre en pleine journée sous le regard goguenard de celui qui me tend les clés en nous souhaitant "bonne après-midi, messieurs dames..." avant de me retrouver à poil sur une dame dans une cambuse impersonnelle au papier peint bas de gamme, allongé sur un couvre-lit tâché après avoir honoré ma compagne à même la moquette râpée, avant de conclure sur un plumard qui grince.
Quoi, je caricature ?
Oui, sans doute. Je déteste les 5 à 7 en fait. Et je n'aime que les quatre étoiles ou les Relais & Châteaux... Prendre mon temps, ne pas jouer ma partition à la sauvette dans un motel bas de gamme qui rendrait tout ça très conventionnel et banal. Voire sordide.
Il m'est même arrivé de me relever, de la prendre par la main et quittant le charme douillet et la quiétude d'une chambre d'auberge, sortir en pleine nuit, m'éloignant de la bâtisse pour lui claquer les fesses dans le noir, au cœur d'un chemin creux à la fois suffisamment isolé et proche de la civilisation pour qu'aucun des deux ne s'inquiète au-delà du raisonnable.
Soyons fous, hein...
Bon, il m'est aussi arrivé de prendre quelques secondes pour prestement baisser une culotte au détour d'un sentier et en quelques claques rapides de rougir le cul d'une insolente, avant de remonter le tout et de continuer la promenade, un peu frustré et le cœur battant enrageant de ne pouvoir en faire plus pour tout un tas de raisons...
6 commentaires:
J'ai un problème avec le temps! Pas celui qu'il fait, celui qui passe et me file entre les doigts.
Vous souvenez-vous de La danse du temps de Guy Béart ?
"...Quelques fois j'ai pris le temps
Alors j'ai perdu mon temps
C'est vraiment un machin bizarre
Je le perds quand je m'en empare
..."
Ben moi, c'est tout à fait ça. Mercredi , jour des enfants devenu journée PRESQU'à moi maintenant que les enfants sont grands, je me suis octroyée un généreux moment chez vous, et pendant ce temps, un tas de petites choses de la vie se sont accumulées... pas le temps de passer voir Au fil du temps ni jeudi, ni vendredi...encore de nouveaux posts à lire, et toujours les anciens à finir...
Mais un jour viendra, où j'aurai rattrapé mon retard et où je pourrai consulter ce blog un peu chaque jour tel un almanach, petit moment de gourmandise volé à mon emploi du temps, un jour viendra...
En attendant, j'ai envie de dire, Ô temps ! Suspends ton vol, et vous, Stan, s'il vous plait, suspendez vos publications !
Bon allez, je sais, y'a pas que moi ! Et vos bonbons sont tellement bons...vous connaissez la chanson!
Oui, mais comme je suis le premier lecteur, j'ai déjà tout lu, MOI. Il me faut du nouveau et du plaisr à le faire. J'arrêterais d'écrire si je m'ennuyais à rédiger ces billets.
Et c'est consultable à l'envi.
Personne ne vous force à tout lire, quand même...
Les bonbons ? 'Me souviens que les fleurs, c'est périssable, et les bonbons, c'est tellement bon.
Bien sûr que personne ne me force à vous lire. D'ailleurs, avec mon esprit de contradiction, peut-être arrêterais-je alors... Seulement voilà, j'en ai envie, et comme je suis TRES gourmande, JE VEUX TOUT !!!
J'étais sûre que vous connaissiez la chanson !
Je crois que lire vos petites scènes d'extérieur me fait presqu'autant chavirer que 9 semaines 1/2. Raconté très simplement, bien joliment. Il n'y a pas l'atmosphère prenante et envoutante, mais quelque chose de léger qui permet d'éprouver ce frisson délicieux... C'est pareil dans vos galets et quelques autres textes que j'ai déjà eu le temps de parcourir. Votre style réveille en moi quelque chose.
C'est bien de "réveiller un truc", je crois. Reste à savoir comment vous allez exploiter cette part de vous maintenant. Ou pas, en la gardant dans un coin des méandres de votre érotisme, si intime qu'on ne le révèle pas nécessairement à celui ou celle qui partage notre quotidien...
Quand j'écris que vous réveillez quelque chose, je veux dire que, alors que je suis face à mon PC, et donc pas du tout justement avec Lui, même s'il est à quelques mètres seulement, certains de vos écrits ont le don de me faire basculer vers ce monde que j'explore déjà avec Lui. Il le sait d'ailleurs car je lui copie les textes que je préfère.
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