2246 - "Allonge-toi sur le lit et baisse ta culotte..."
Il lui a demandé d'aller dans la chambre. Lui la rejoindra un peu plus tard.
Tous deux savent parfaitement que ce temps de latence ainsi obtenu fait battre le cœur au moins autant que la correction elle-même. Leurs fantasmes se cultivent aussi dans le noir, les yeux ouverts, dans l'attente d'un moment inexorable qui va arriver, forcément, un instant intense hors du temps qu'on imagine avec gourmandise, en se repassant les images ainsi obtenues en boucle dans la tête...
Elle entend son pas dans l'escalier. Il monte...
Lui aussi a eu le temps de se créer des images troubles, des envies, faisant évoluer son désir, désormais, temps est venu de les vivre, même si elles seront sans doute différentes, en "vrai", laissant une part à l'inattendu, improvisant à deux de nouveaux plaisirs...
Les deux mains sur le côté, tandis que les marches grincent indiquant qu'il se rapproche dangereusement, elle hésite encore à descendre sa petite culotte à mi-cuisses comme il l'a exigé. S'il doit le faire lui-même, en se rendant compte dès son entrée dans la chambre qu'elle n'a pas obéi à son ordre de l'attendre fesses à l'air, la raclée n'en sera que plus forte et cinglante, amenant son derrière au cramoisi comme jamais. Elle est prévenue. L'obéissance est une de leurs règles. D'or.
Mais (dans tous les sens du terme) elle aime tant jouer avec le feu...
9 commentaires:
J'ai été celle qui a obéi, s'est allongée, a attendu... J'ai été celle qu'IL a fessée, baisée, enculée. J'ai aimé chaque seconde, chaque trouble, parce que l'un comme l'autre n'avons jamais triché avec nos sentiments. On s'aimait, je crois...
Du temps a passé, nous nous sommes 'remplacés' mutuellement. Avec d'autres corps, on a eu d'autres jeux, ou les mêmes, d'ailleurs. Avec un autre, à nouveau je me suis allongée, etc...
Mais je ne l'ai jamais oublié. Je ne lui dis pas merci, parce que le mot serait 'incongru'.
Joli texte. J'aime bien ces ressentis-là, c'est même pour ça que j'écris ici, sur le blog, des posts donnant des bribes de scènes troubles passées, personnelles ou pas. Visiblement, chère Passagère, ça vous parle... Tant mieux.
Je n'ai jamais vécu cette situation d'attente, ainsi offerte. Je suppose que face au choix de lui obéir ou de recevoir une fessée plus cuisante, il me semble que je préférerais lui désobéir, que de me soumettre à son ordre.
Quitte à subir l'humiliation de sa déception, ou de surprendre un regard à la fois sévère et menaçant, reflétant la promesse d'une correction dont je me souviendrais longtemps.
Qu'aurait-elle lu dans votre regard, si elle ne vous avait pas obéi ? Une lueur d'admiration pour avoir osé vous défier ?
Question intéressante. C'est tellement partagé et ludique, que le défi est de mise, forcément. L'admiration pour le jusqu'au boutisme féminin aussi.
Une complice m'a montré jadis son attitude provocatrice, histoire que ce soit moi qui me lasse et dise pouce, jugeant la correction suffisante: "ce n'est que ça ?"
Et un côté "même pas mal", "tu te fatigueras avant moi..."
Pas simple... Un vrai défi.
Je la reprenais sur mes genoux à chaque fois mais il m'a fallu du temps pour qu'elle craque enfin. Parce que, oui, j'ai "gagné"...
Mais qui gagne vraiment dans ces jeux-là...?
Et "cuisante" est un mot qui me parle...
J’ai été je suis encore celle qui aime tant jouer avec le feu. Plus fort que moi et que ma raison... Pour le savoir et le sentir...
Merci de faire remonter quelques perles, avec régularité... j'y redecouvre avec émotion ou sourire ou les deux, des commentaires qui me parlent, forcément... Même bien des années plus tard, je sais qui passe et qui reste dans le cœur.
Touché. Coulé.
Désormais j’arrive aussi à m’abandonner à une certaine obéissance parfois et c’est troublant et délicieux... Tout en restant celle que je suis et pour celui qui dirige ce n’en n’est que bien plus intense, dense et puissant...
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