07 janvier 2012

Masculin - féminin...

 2594 - "Et maintenant... As-tu été sage ?"

J'aime beaucoup cette posture qui prouve qu'il y a bien dans mon esprit plusieurs manières d'être... sur mes genoux. Nue ou habillée selon ce qui vient de se passer ou dans l'attente de ce qui va arriver.

Elle m'embrasse avec passion, comme si ça vie en dépendait, à en perdre le souffle. Je lui ai pourtant dit en remontant que j'allais la punir. Elle tremble, mais assurément pas de peur, attendant "ça" avec une telle impatience qu'elle en est touchante. Ce qui me fait à la fois sourire et vibrer.

Moi aussi, j'ai envie de ce moment de libération... Moi aussi, j'attends "ça"...

Courageuse et prête à se lancer, elle lâche mes lèvres, prend une dernière aspiration, ultime goulée d'air les yeux clos comme un sportif avant l'effort avant de plonger en apnée dans nos "jeux interdits" en duo qu'elle aime tant. Les seuls qui lui remettent les idées en place, la rendent sereine pendant quelques jours de calme intérieur. retrouvé..

Elle proteste et s'en défend quand on la prétend "spanking addict". Bien sûr qu'elle peut s'en passer et même pendant de longues semaines, sorte d'abstinence forcée qu'elle croit contrôler.... Illusoire.

Car c'est peine perdue, elle ne tient pas ! Et de temps en temps, il lui faut du réel. Du concret. Sa dose...

8 commentaires:

Simon Pfeiffer a dit…

Vous touchez là à une corde sensible, Stan! Même si je connais cette position plutôt de l'autre côté - avec quelques contorsions, inévitables puisque je suis plus grand que Constance.
Juste avant la fessée. Ou juste après. Ou sans qu'il y ait fessée, juste par accès te tendresse. Et la fois - il faudrait que Constance la raconte plus longuement - où le miroir nous a renvoyé une magnifique image ne nos deux où on se confondait vraiment avec nos personnages.
C'est vrai, il y a plusieurs manières d'être sur les genoux... avec le moment le plus chargé en émotion - le baiser sur le sommet de la tête.

Diaph' a dit…

J'aime beaucoup cette photo (bien plus que celle du post précédent, très jolie, mais presque trop parfaite pour susciter chez moi une réelle émotion...). Ici, on sent bien la complicité entre les deux. Un certain abandon de la dame. Et l'attitude à la fois possessive et sûre de lui de l'homme...
Je crois moi aussi que c'est une addiction des plus... sévères. Que cette émotion, là, juste avant de basculer sur les genoux, jamais je ne s'en lasse ni ne peux m'en passer depuis que j'y ai goûté.
(en revanche, le "as-tu été sage ?", je m'en passe volontiers :o) D'ailleurs, les fessées "gratuites", juste pour le plaisir de lâcher-prise... miammm !)

Stan/E. a dit…

Diaph,j'ai choisi cette image comme toutes les autres, parce qu'elle m'évoque des choses. Sans que je n'aie d'idée au départ, c'est souvent l'image qui va me servir de prétexte.

Je crois que je n'ai jamais demandé "as-tu été sage ?" à qui que ce soit.

D'abord parce que j'ai le sens du ridicule, mais surtout parce que je sais que si elle est près de moi, c'est qu'elle ne l'est précisément pas, par définition...

Mademoiselle G a dit…

Et c’est bien comme cela que l’on devient dépendant sans vouloir jamais réellement de sevrer... Pour que cels reste si intense, trouble et précieux.

Mademoiselle G a dit…

Bien-sûr j’ai voulu noté cela.

SandrineG a dit…

Puissante de sens...très situante! On peut imaginer aussi un début de sermon, à la sauce infantilisante qui va se terminer par un troussage en règle...
Oui, ça rend addict! La montée en émotion, les mots, les maux et la descente voluptueuse....

Stan/E. a dit…

Mes yeux me trahissent, j'avais lu "un début de saumon..." en me demandant ce que ça voulait dire et pourquoi associer ce poisson rose à nos plaisirs coupables...

Et puis j'ai remis mes lunettes.

SandrineG a dit…

Lol...à quoi ça tient le sens d'un propos...deux morceaux de verre...