16 juin 2006

Les Années Folles...

Une petite photo ancienne de "genre" comme il en existait tant dans "ces années-là".

Un peu l'équivalent ancestral de nos délires photographiques du net, mais introuvables sinon dans les bordels d'antan, ou alors vendues à la sauvette sous le manteau... Celle-ci semble avoir été colorisée par ordinateur, mais peut-être même est-ce une fausse "reconstituée à la manière de", faite récemment.

Je ne crois pas, à priori, mais sait-on jamais ?

Une série "femmes entre elles" qui faisait le bonheur onaniste de vieux messieurs libidineux.

Des saynettes amusantes parfois réalisées directement devant le "client" par le truchement théâtral de petits tableaux vivants qu'on peut admirer de temps à autre aujourd'hui "chez ChoChotte", par exemple...

C'est un cabaret parisien de spectacles dits érotiques où Thierry Ardisson tourna une émission diffusée tardivement en compagnie de ses complices, Laugérias, Baffie et quelques-autres de ses potes, dans un Paris dernière (à l'époque où il l'animait lui-même avant d'en passer le flambeau à Fred Taddéi) datant d'il y a pas mal d'années et que j'ai vu à ce moment-là.

La flagellation passionnelle était aussi une spécialité en "maisons" comme le rappelle Alphonse Boudard dans quelques-uns de ses (excellents) livres consacrés au sujet que je vous recommande, forcément.

Et puis, comme le sujet semble inépuisable, en voici une ci-dessous qui ne date pas d'avant-guerre cette fois, mais plutôt des années 60. Totalement artificielle et "posée", mais significative de plein d'autres choses, comme des progrès de la mode ou de l'évolution de la coiffure féminine par exemple...

Avec pour le supplément "déguisement in situ", une demoiselle qui porte une bien jolie panoplie de soubrette ou d'infirmière selon l'usage qu'on souhaite. Dans la série: "mais si, tu vas le prendre ton lavement !", une photo illustrant une punition au martinet de droguerie. J'ignore tout de cette image, circonstance, usage, mais les jeunes filles (probablement plus que grand-mères aujourd'hui) semblent bien s'amuser devant l'objectif.

Notez la tête de la petite "punie" qui a du mal à dissimuler son fou-rire naissant, esquissant du coup une petite grimace rigolote surjouée tout à fait hors de propos en pareille circonstance...

... Et aussi la pilosité "d'origine" de la demoiselle, dotée d'une toison qui n'est plus à l'ordre du jour pour une bonne partie de la gent féminine, cette dernière sacrifiant désormais allègrement ses poils pubiens aux diktats des "journaux de filles", suivant les critères de la mode érotique actuelle...

Ce qui n'est pas une critique personnelle, loin s'en faut...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonsoir, Stan...

La première photo ( fessée pyjama ) est bien d'époque, j'en ai d'autres avec les mêmes théâtrales et peu convaincantes protagonistes... Roulées comme des Davidoff, mais piètres comédiennes!

Les photos de la série originale sont bien sûr en noir et blanc, et datent en effet des années trente. Je ne fais pas mes compliments au coloriste s'il s'est servi d'un ordinateur pour arriver à ça, mais il pourrait s'agir aussi d'une photo mise en couleurs à l'époque, ainsi que ça se faisait couramment, entre autres pour les cartes postales. Cela expliquerait ce rose malsain...

Amitié, collègue

W.

Anonyme a dit…

Je veux bien aller chez 'Chochotte'....ça me changera de L'Opéra Garnier!!!

Erik A. a dit…

Oui. ça reste du "théâtre", même un peu approximatif... Pour ce qu'en montrait la caméra, on était plus dans la fiction que dans le réel façon "concours de la fessée", vu en image aussi, mais là dans une glauque ambiance SM enfumée et un peu grotesque de faux "maîtres" et de vraies "soumises"... Avec les omniprésents "spécialistes" du genre. beuh.