17 septembre 2007

Comme des bêtes !

345 - J'aime le plaisir. J'aime le désir. J'aime le sexe, autant le dire de suite...

Savoir se laisser aller dans l'érotisme, tout oser, tout tenter, balayer ses craintes et ses pudeurs en se laissant aller aux pulsions les plus intimes, voire bestiales n'est pas toujours chose aisée, loin s'en faut.

Plutôt rare et difficile de trouver cet état d'abandon total. Ces instants magiques où l'on rentre dans l'histoire, faisant fi des réalités quotidiennes pour n'être plus qu'un corps en fusion avec un autre qu'on espère tout autant libéré, ou qui - pour le moins - saura vous mener de concert vers le septième ciel.

La fessée fait partie de l'univers trouble qui est le mien. Punitive ou érotique, selon la classification, mais surtout une question de dialogue et d'indispensable complicité.

Et un jeu !

Le SM dont la fessée peut être un dérivatif (vanille ou non) n'est pas ma tasse de thé.

Peut-être parce que l'humour selon moi en est souvent absent, du moins dans la grandiloquence et la mise en scène qu'elle implique chez certains qui s'intitulent sobrement maîtres ou maîtresses en se déguisant (se cachant ?) avec tout l'attirail convenu comme pour se pénétrer d'un rôle bien trop grand pour leur petites épaules.

Je ne parle évidemment là que des caricatures de dominants qui fleurissent partout, le sujet étant à la mode, et non pas des gens viscéralement inscrits dans un processus que je respecte, la sensation d'appartenance étant par contre réellement intense pour qui n'use pas d'artifice et de panoplie pour s'en convaincre.

Ludique donc, "toujours proposée mais jamais imposée", la fessée est une variante, un point de passage obligé de ma libido depuis toujours. Aussi loin que je me rappelle, pas de compagnes avec qui la chose n'ait pas été tentée ou évoquée. Certaines fois révélatrices, avec succès et nirvana à la clé, d'autres fois fiasco total, le fou-rire ou la colère de la demoiselle pour qui la chose apparait déplacée ou saugrenue n'étant pas propices aux ébats sans retenue...

J'ai déjà dans ces pages évoqués mes petits succès mais aussi mes échecs, souvent plus drôles une fois digérés. Relisez...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Ce qui "m'est précieux" c'est le rapport de 'force', le rapport de soumission-domination; le reste c'est souvent du "théâtre" pour ne pas dire pire (comme vous...).
Attester que je perds mon 'pouvoir', mes certitudes, m'abandonner à "lui", voilà ce qui me semble intéressant dans ce type de pratique; l'emballage c'est accessoire....et surtout difficilement maitrisable. La plupart du temps ce sont de véritables « phénomènes de foire » qui nous accostent via des forums ou autres média. Confondant pouvoir et port de pantalon en cuir…passons. Confondant abandon et ‘port de collier’.
Avis : si quelqu’un veut m’offrir un collier Hermès je suis absolument d’accord….si, je vous assure !

Erik A. a dit…

Un collier. Comme dans "la vie de famille" ? (repassé il y a quelques heures on TV)

Anonyme a dit…

Je veux bien un bondage (très BDSM...) en foulards Hermès.
Je les garde après.....la séance, bien sûr.