20 octobre 2007

Juste une pomme de pin...

394 - Tout chez moi provient de l'enfance:

ma sexualité, mes désirs de fessées, mes troubles trouvent naissance dans des émotions datant de mes premières années, que je n'ai fait ensuite que décliner au fil du temps, une fois devenu en âge de les comprendre... Et de plus ou moins les revivre.

Ça s'est affiné avec le temps, mais mes premiers émois restent une répétition, une genèse de ce qui me trouble encore aujourd'hui, sous une forme évoluée et adaptée s'entend.

L'image que j'ai mise en ouverture me remet en mémoire une scène qui semblerait tout droit tirée de la "Guerre des Boutons"...

Une époque bien innocente, les enfants ne savaient rien (ou si peu...) de la sexualité en cette fin des années soixante.

Tout juste avait-on le sens de l'interdit et du péché, mais personne ne parlait de "ça" dans les familles, et rien ne se rattachait à une libido naissante, dont la signification ne nous disait rien puisque nous ignorions jusqu'à l'existence même du mot ! C'est dire...

Nous
étions un petit groupe d'enfants deux mois en vacances en Suisse, dans ce coin du Valais où nous allions chaque été, dans un grand chalet loué pour l'occasion...

Rapidement, d'autres enfants des alentours, eux aussi en vacances faisaient connaissance en début de séjour et très vite, nous partions nous promener en bande dans les alpages et forêts, avec la bénédiction des parents ravis de nous voir jouer au grand air et fort peu inquiets qu'il nous arrive quelque chose dans un endroit aussi calme...

Je me souviens qu'il y avait des petits Français, des provinciaux, des Parisiens et quelques petits Belges, bref nous étions environ sept ou huit garçons et filles à nous retrouver pour jouer ensemble tous les après-midis de cet été brûlant de 1968.

Jusqu'au jour où dans un de ces innombrables jeux cruels que les enfants imaginent, nous ne jouions à "faire parler les prisonniers". Nous avions déculotté une petite captive Parisienne et bien que ne sachant pas grand chose de la sexualité, tout cela était plutôt troublant.

Tandis qu'elle patientait, attachée à un arbre, ventre collé au tronc, bâillonnée et sa culotte aux genoux, nous discutions sérieusement à voix basse et avec des mines de conspirateurs pour savoir s'il valait mieux l'assoir sur une fourmilière ou lui faire manger des baies suspectes trouvées sur le chemin et supposées lui donner des coliques carabinées... Voire les deux.

Finalement, décision fut prise de lui asséner quelques coups de badine sur son petit postérieur mis à l'air, et de proférer à voix haute la menace (non suivie d'effet) de lui "glisser une pomme de pin entre les fesses". (sic)

Je fus le bourreau. La sentence fut exécutée sous les rires à peine étouffés des autres réunis autour de l'arbre, en spectateurs ravis. Comme des Indiens autour du poteau de torture...

Aucun adulte n'en a jamais rien su et nous sommes rentrés après notre promenade comme si de rien n'était. Tout juste un peu plus rouges que d'habitude... Nos parents mirent ça sur le compte du bon air des Alpes, et ce fut tout. Dodo. Avant de recommencer d'autres jeux interdits dès le lendemain.

La même gamine qui décidément n'avait pas de chance, du haut de ses 12 ans, sera fessée cul nu en notre présence quelques jours plus tard par la fille au pair qui les gardait elle et son frère pour la quinzaine, furieuse de ses retards successifs. Visiblement, les parents lui avaient donné carte blanche pour les fessées avant de repartir vers Paris.

Ce jour-là, la malheureuse poussée par l'un de nous dans une mare de boue (un gage, encore) était rentrée avec ses habits totalement ruinés. À notre retour, un brin penauds, l'étudiante furieuse (et chargée de la lessive probablement) lui avait fait passer le goût de se rouler dans les flaques en la déculottant prestement devant mon frère et moi sur le perron du chalet, avant de lui administrer une copieuse fessée...

Cuisant souvenir qui est un peu à la base de mes troubles... Entre autres.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Quelle chance,mon cher,d'avoir connu cette période charnière où la FESSEE en passe d'être complètement réprouvée et brûlant de ses derniers
feux a coexisté avec le début de la MIXITE dans les centres de loisirs,centres de séjours (colos),classes etc.
Et mixité dans les MENTALITES.
Vous avez la quarantaine? Plus? "Moins?
Si la FESSEE était présente dans mon enfance et ma jeunesses,nous étions séparés des filles,et n'aurions pas entrepris de tels jeux de fessées avec elles,vu que nous ne jouions pas du tout avec les filles.
Quant à être placé en même temps qu'une fille sous la tutelle d'une jeune fille au pair ou autre gouvernante,il ne fallait pas non plus y songer.
Certes dans les petites classes,à l 'école ,donc, et à PARIS,ailleurs je ne sais pas,on laissait filles et garçons ensemble et j'ai pu goûter ainsi à une mémorable fessée,pantalon et slip baissés, devant toute la classe,garçons et filles,début années 60.Classe "maternelle" = 6 ans maxi, mais il n' y a pas d'âge pour s'initier. Et il fallait en profiter car les filles,comme spectatrices ou éventuelles victimes, allaient disparaître ensuite de notre horizon.Et les jeunes et attirantes instit' de maternelle,fraîchement recrutées ,on développait dans les années 60 ce créneau scolaire,allaient remplacées par de tristes barbons style Jules Ferry en place depuis des décennies...la fessée n'a pas le même effet selon la personne qui la donne!
Les filles étaient je dois le préciser beaucoup moins fessées que les garçons,et jamais,pour ce que j'ai pu en connaître,sur les fesses nues.Elles intervenaient en revanche comme spectatrices intéressées!
J'ai assisté à 1 fessée de fille,en fait, et 1 seule.La jupe retroussée,quand même...elle restait protégée, en plus de la "petite culotte",par des collants.
Ceux-ci moulaient bien les fesses...et le spectacle valait d'être vu. Incitation à en connaître plus...je n'avais qu'à demi regretté cette solution intermédiaire: on retrousse ou déculotte,mais on s'arrête à mi-chemin.L'imagination est stimulée...pas mal,ces fesses féminines bien mises en valeur,même si on ne les voit pas vraiment.
J'aurais quand même aimé assister à la fessée cul nu d'une flle ,par la suite,après cette mise en bouche,avant de partir pour longtemps dans le triste monde des garçons séparés des filles.
J'avais aussi assisté à la fessée cul nu d'un autre garçon,et en pleine cantine,cette fois.
C'est le REGARD des filles qui m'avait cette fois fait découvrir que cette pratique pouvait avoir un autre sens que la rude correction que la surveillante de cantine administrait à un pauvre diablotin qui à force de gesticulations avait cassé un verre.
"je t'avais prévenu" avait lancé avant d'exécuter sa menace ce dragon,comme une excuse à infliger ce châtiment suprême pour un simple verre cassé.
Mais ce "je t'avais prévenu" était aussi une harangue à la foule des spectateurs...et spectatrices!
je ne sais pas si le pauvre avait apprécié,il me semble même que non,mais certaines jeunes coquines...OUI!
Mes voisines de table avaient interrompu leur mastication et s'étaient levées!
Lui,l'élève fessé,pleurait tant et plus...et même après la fessée, frictionnant de la main ses fesses,main qu'il pouvait passer dans son pantalon qui n'avait pas été réajusté.
J'avais été fessé,moi, avec un certain soin,et un appel plus appuyé et prolongé à "bien regarder une bonne fessée". Puis bien rhabillé par l'instit' elle -même.Une fessée raffinée,avant d'assister à un mode d'excécution plus sauvage.
Mais les très jeunes filles n'en avaient pas perdu une bouchée..."je t'avais prévenu" ...les voilà debout,sans perdre un instant!Le tout fut assez vite expédié,contrairement à ce que j'avais connu comme élève fessé.Le plaisir de ces spectatrices fut aussi intense que la fessée allait être magistralement expédiée.Ces demoiselles,il me semble qu'elles étaient plus âgées ,peut-être des filles des plus grandes classe nous rejoignant dans une cantine commune,ces demoiselles m'ont presque fait envier la victime...si j'avais dû,pour la seconde fois,exposer mes fesses nues pour qu'elles soient claquées,ayant compris combien elles appréciaient,j'aurais subi la fessée en ayant bien conscience,pour cette second exécution qui ne vint pas, de participer à leur plaisir.
Mais je n'ai pas cassé de verre pour autant!
Puis la fessée ,menace ou exécution,plus ou moins déshabillé,la fessée allait concerner les seuls garçons,devant des garçons...cela pouvait distraire,interrompre les monotones heures de classe,mais sans plus.
Merci donc de ce témoignage.
on ne peut pas revenir sur son passé...je me contente de mes souvenirs en enviant les vôtres.
Si j'ai évoqué "les 400 coups " de TRUFFAUT dans un commentaire concernant le film "TURKISH DELIGHT" (fiche 392) je voudrais revenir,une fois de plus ,sur les traumatismes que peut subir un enfant.
La MERE d'ANTOINE vient rendre visite à son fils retenu dans un "centre d'observation pour mineurs",bel euphémisme pour une maison de "redressement/correction".
Elle stipule bien à son fils que ni elle ni le père ne le prennent plus en considération... elle s'est donc déplacée pour dire "nous ne t'aimons plus".
Je me répète,mais c'est à mon sens bien pire qu'une fessée,et il faudra aussi réfléchir à cela si on veut se préoccuper des droits de l 'enfant.

Anonyme a dit…

Une jeune file de 12 ans ...en 1968!J'étais passé ,en lecture trop rapide,sur ce détail de date!
Elle a donc le même âge que moi!
Et vous aussi,ou à peu d'années près,qui l'avez accompagnée dans ces expériences de fessées,une fois comme chargé de la lui administrer,délégué par vos copains,quel honneur,et une fois comme spectateur.
Donc ce qui était inespéré pour moi était,à la même époque,réalisable pour d'autres,dont vous.
Les pratiques n'ont donc pas seulement changé en fonction des époques,mais aussi d'autres variables:régions?milieux sociaux?De quoi écrire une thèse!
Je suis donc passé à côté de belles occasions,j'aurais aimé connaître les Alpes pendant l'été 68!
Année charnière où l'autorité a été remise en cause! La fessée,selon les idéaux qui avaient fleuri en ce mémorable printemps qui a précédé votre été dans les Alpes,aurait dû disparaître ,comme toute punition!
Vous avez d'autant plus de chance d'avoir été placé sous l'autorité de cette étudiante qui n'a pas hésité à déculotter et fesser cette jeune fille!Et à vous accorder le plaisir et le privilège d'en être le témoin!
Elle ne suivait peut-être pas le mouvement,cette étudiante adepte des "bonnes vieilles méthodes"!On peut avoir été en Fac en 68 sans avoir été "soixante-huitard",après tout,ce n'était pas une obligation!Le mouvement s'insurgeait contre toute obligation,justement!Et on pouvait paradoxalement sans contredire ses camarades engagés rester ringard et adepte de la fessée...fessée punitive...mais on peut se poser des questions.
Ces adultes qui fessaient les enfants? A quelle pulsion obéissaient-ils? Ils n'osaient pas se lancer dans cette pratique avec leurs partenaires, ou n'avaient pas de partenaires? Ils se défoulaient ainsi?
Et cette étudiante,elle n'a jamais eu l'intention de vous administrer à vous aussi, la fessée? A votre avis? Elle n'aurait peut-être pas oser déculotter un garçon...Vous étiez trop sage,aussi,sans doute! Pas si sage que cela,c'était vous qui aviez poussé cette jeune fille dans une flaque! Elle n'a pas essayé de se défendre,avant de subir le châtiment ? L'étudiante n'a pas interrogé les protagonistes de l'affaire?
Une enquête n'est-elle pas indispensable avant ce passage à l 'acte, qui est loin d'être anodin?
J'avais dû,je me souviens,passer par ce premier stade ,l 'enquête,avant de recevoir la fessée à l 'école.Cela avait prolongé l'attente de l'inéluctable,car je savais bien que mon cas était sans appel.
La fessée est ainsi plus terrible encore,quand on doit l'attendre,ou plus délectable,selon les points de vue.
Mais "mon instit'" avait été plus juste que "votre étudiante",elle n'aurait pas déculotté et fessé un innocent.
vous avez donc assisté à une injustice...mais je comprends votre émoi! Quelle chance!
Loin de PARIS et de ses agitations et remises en cause de tout! L'ancestrale fessée cul nu! Peut-être que l'étudiante en question avait un discours sur les barricades et un autre dans les Alpes,ou qu'elle ne mettait pas ses discours en application: elle ne serait pas la première!Et confrontée à la réalité...aux difficultés d'encadrer ces galopins turbulents,et en plus,on est chargé de la lessive!La FESSEE!
Vous êtes plutôt dominateur,à la tête du clan qui avait déjà auparavant infligé la fessée à cette malheureuse,donc je suppose que vous n'avez pas caressé l 'espoir que cette étudiante devienne votre "Mlle Lambercier", et vous étiez trop jeune pour avoir lu Rousseau.
A la badine! Vous avez fessé votre première victime à la badine!Vous ne reculiez devant rien.
Certes, en forêt,une fois qu'elle est attachée à l'arbre,ce qui s'imposait aussi...Vous n'auriez pas utilisé la main? Cela vous aurait-il gêné? Ce contact?
je suppose que vous n'avez pas revu cette personne...a-t-elle pu prendre goût,selon vous ,à ces pratiques?

Erik A. a dit…

Oh, je n'étais pas spécialement sage. mais prudent. Quand à la fille au pair, une jeune Allemande je crois, Mai 68 ne la touchait guère.

Au passage, je n'étais pas sous son autorité et du coup ne saurais donc répondre à vos interrogations, c'était juste la fille qui gardait les enfants des voisins, dans le chalet d'à-côté.

Je n'ai pas revu la petite jeune demoiselle, l'année suivante nos vacances se déroulèrent en Espagne. Et rien ne s'y passa.

Pour le reste, et vos déductions sur mon âge présumé, ce n'est pas un secret, tout est dans le blog, dès le premier post...

Anonyme a dit…

Pour le reste, et vos déductions sur mon âge présumé, ce n'est pas un secret, tout est dans le blog, dès le premier post...
OK! Je n'ai pas compté parmi vos premiers lecteurs...je retournerai désormais aux sources avant de me lancer dans d'inutiles calculs.
Nouveau comme lecteur,mais fervent adepte de votre blog!
Joindre à vos souvenirs de fessées alpestres une photo,superbe paysage,cela fait toute la différence.

Anonyme a dit…

j(ai recu la fessée cul nu devant toute la classe auCP 1960/1961, classe de garçon mais aussi à la cantine devant tout le monde y compris les filles. C'était cuisant zet j'avais honte. Le martinet était dans le tiroir du bureau de la maîtresse. Il y avait en moyenne une fessée par semaine dans la classe. J'en ai personnellement reçu 5. C'était très efficace pour des gamins chauteurs et bruyants. Le calme revenait après la fessée. mes pparents,grands parents et tantes pratiquaient de même. C'était normal à l'époque et ca tombaient souvent. C'est on père qui me claquait le plus fort et me fouettait le plus fort jusqu'à 15ans.