25 février 2008

"Dis, petite salope..."

521 - Encore un peu de Gainsbourg ?

Avec la magnifique chanson d'amour du film "Sex-shop" de Claude Berri, datant de 1972.

La première fois que j'ai entendu cet air, c'était il y a au moins 30 ans chez ma copine Françoise, fan de la première heure, qui a insisté pour que j'en écoute attentivement les paroles. Avant de... Mais peu importe !

Je ne peux que vous engager à en faire autant...

(c'est mieux d'écouter que de lire...)

"Dis petite salope raconte moi,
Comment c'était entre ses bras,
Était ce mieux qu'avec moi,
Ouais petite vicieuse dis moi tout,
Combien de fois, combien de coup,
Quand même pas jusqu'au bout,

Non petite salope tu me mens,
Il ne t'en a pas fait autant,
Que tu ne le prétends,
Mais petite conne ça ne fait rien,
Invente moi encore ses mains,
Sur ton ventre et tes seins.
Quand même tu n'as pas fait ça,
C'est pas vrai, dis moi que c'est pas vrai.

Dis petite salope redis moi,
Comment c'était entre ses bras,
Était ce mieux qu'avec moi,
Ouais petite garce si tu m'as dit,
Vrai je ne te pardonnerais,
Je te jure, jamais.
Menteuse, menteuse..."

Bon, évidemment, il y a aussi, dans le même film je crois, la fameuse "décadanse"... Dont les paroles étaient aussi plutôt corsées pour l'époque, Pompidolienne en diable...

De toute façon, une chanson qui commence par: "Tourne-toi !", hein...

Sacré Serge !

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Moi aussi j'adore cette chanson, même si ce n'est pas de ma "génération". Je l'écouterais pas en boucle mais je la trouve touchante.Bien plus équilibrée que "ne me quittes pas" de Jacques Brel...
Et puis cette musique avec la french touch façon seventiees! ^^

Bonne continuation Stan! Bravo pour ton blog!

Anonyme a dit…

Je ne trouve pas que la musique est a la hauteur des délicieuses paroles de cette chanson, mais bon c'est vrai que c'était pour un film, dommage que Gainsbourg ne soit plus la pour nous remettre au goût du jour.

Sophinette

Erik A. a dit…

Cette chanson me "parle", probablement parce qu'elle me restitue des images d'antan, des circonstances de spleen et un vécu partagé il y a des lustres.

Depuis, je ne peux l'entendre sans une petite émotion larvée qui resurgit comme ça, traîtreusement...

Mais pour des gens qui la découvriraient autrement, elle parlera moins, évidemment. Encore que les paroles ne sont pas loin du "ne me quitte pas" évoqué par l'ami Escob.

Et la musique est certes un peu datée de la "Gainsbourg touch" de la période, comme pour "Initial BB" et "je t'aime moi non plus". Un peu aussi comme pour "comic strip" ou même "the days of pearly spencer", qui passait en boucle à l'époque...

Je ne sais pas si Berri l'a juste prise d'un album ou si elle a été composée spécialement pour le film, comme "sea, sex and sun" l'a été pour "les Bronzés" du tout débutant Leconte...

Mademoiselle G a dit…

Ce que j’apprécie sans cette chanson en plus de l’audace. C’est aussi que je n’y ressent pas la provocation seule ( que je peux aimer part ailleurs ) mais surtout une réelle tendresse, une complicité et une sincérité qui la change presque en poème d’amour charnel. J’aime les sentiments authentiques c’est pourquoi je préfère j d belle histoire de cul sincère qu’une illusoire et fausse histoire d’amour.
Bref elle me parle alors que je ne m’y serais pas du attendu.

Mademoiselle G a dit…

Dans
Du tout attendu