25 mai 2008

Dans l'Espagne des années 60...

577 - Quelle étonnante histoire nous conte là mon ami Waldo !

Traduction du texte à côté de la photo ci-dessus:

"Aujourd’hui je t'ai déjà envoyé une photo, au même endroit. C'est une autre prise et je crois qu'elle est encore plus scandaleuse, par la façon si éhontée dont je montre le con et jusqu'à l'œillet. Elle me donne beaucoup de honte, et c'est précisément pourquoi je te l'envoie, pour que je ressente bien la honte que tu me voies ainsi, montrant sans pudeur mon intimité, tandis qu'il me punit comme si j’étais une petite fille, en me mettant sur ses genoux, avec tout mon gros cul nu et dans une posture qui le met en évidence et... Pim ! Pam ! Des petites tapes au cul de la vilaine fillette. Seulement ce n'ont pas été des petites tapes, mais des grandes claques..."

"Carmen", "Oscar" et "Pedro" revivent bien des années après leurs jeux d'adultes d'antan à travers une série de surprenantes photographies découvertes par Waldo, qui nous en fait partager le charme désuet dans son forum...

On peut ainsi - à des dizaines d'années de distance - suivre les émotions érotiques de cette dame Espagnole, (forcément à présent très âgée - voire morte - et sans doute aux yeux de ses proches ignorant l'histoire une grand-mère évidemment "respectable"...) narrées au travers d'un étonnant et détaillé "journal de bord amoureux" dans lequel elle nous avoue sans fausse pudeur combien elle aime les fessées retentissantes et punitives administrées par son amant au cours de leurs ébats.

Des images surgies du passé, collées à même un cahier d'écolier et légendées à la machine à écrire, en espagnol.

Émouvant, je trouve.

Il semble que ces troubles photos en noir et blanc soient parfois maladroitement gouachées, probablement pour éviter que l'on reconnaisse le décor et les visages des protagonistes, grattés de temps à autre...

Quelques éléments donneraient à penser que tout ça date des années 60, en plein Franquisme et dans l'Espagne puritaine d'alors... Une découverte qui prouve une fois de plus - si besoin est - que nos jeux de fessées sont intemporels et ne datent pas d'hier...

On peut en voir sur les fresques de Pompéi, au temps des Romains, c'est dire...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu dis juste, Stan : nos jeux sont intemporels et remontent aux origines de l'humanité, cela semble incontestable. Ce n'est pas parce qu'on a pas retrouvé ( à ma connaissance ) de scènes de fessées sur les parois rocheuses de Lascaux que nos ancêtres velus ne se livraient pas à ces plaisirs...

Où je te rejoins également pour ce qui concerne les confessions exhibitionnistes de Carmen, c'est dans l'aspect "émouvant" de ces documents, qui nous ramènent presque 50 ans en arrière et qui n'ont pas pris une ride, contrairement aux protagonistes qui doivent frôler le tombeau.
Dans un de ses récits que je vais publier prochainement, Carmen parle même de ses "jeux érotiques de spanking", en Anglais dans le texte Espagnol !...

Rien ne changera jamais sous le soleil rouge de la fessée, de cro-magnon aux lointains héritiers de Dark Vador, jusqu'à ce que, bien sûr, le soleil lui-même ne s'éteigne.
Ce qui laisse une certaine latitude...

Erik A. a dit…

En attendant, ces images surprenantes (on rappelle qu'avant le numérique, plus discret, il fallait aller chez le photographe, à défaut de savoir développer soi-même...) sont émouvantes, comme je l'ai dit pour ce qu'elles révèlent de cette histoire du passé. Un peu comme la découverte d'un journal intime dans une vieille malle au grenier...

On attend la suite...

Emile Karl a dit…

Pompéi toujours source d'inspiration : http://drawingwithmyfrienddick.blogspot.fr/2015/01/position-comme-sur-les-fresques-des.html