20 août 2008

Old-fashioned way of life !

652 - Formidable post très intéressant sur Spank Statement, de plus fort joliment illustré par des images rares, extraites d'articles microfilmés de la revue American Weekly des années 1920 - 1930 dans lesquels la fessée tient visiblement une grande place...

Elles ont été scannées spécialement pour le blog par un amateur américain...

Grâces lui soient rendues, c'est superbe. Merci !

Ces dessins et photos sont révélateurs des usages et mœurs d'outre-Atlantique jadis et des énormes progrès faits par le féminisme depuis cette époque.

Que ce soit au cinéma ou dans la vie courante, la fessée donnée par l'homme à la femme apparait comme une punition banalisée totalement admise par la société comme "juste".

Légale. Logique...

Et en ces temps-là, nul n'y trouve à redire quoi que ce soit !

Le dessin ci-dessous concerne l'affaire Christine Woodside, une histoire qui fit les gros titre des journaux et qui eut lieu à Kansas City en 1928, au sujet d'une fessée donnée par une mère à sa fille de 18 ans, Lorene, laquelle s'était plainte à une enseignante.

Mal lui en a pris, il y eut relaxe, non-lieu et remise en liberté de la mère qui avait passé la nuit en prison, le tout avec les excuses du juge, lors d'un procès resté célèbre...

... Et Lorene en reçut une nouvelle, sitôt rentrée à la maison... Non mais !

Pour la petite histoire, Christine a d'abord été jugée coupable une semaine après les faits avérés et condamnée à verser $ 10 000 d'amende. Mais n'ayant pas les moyens, elle refusa de payer et fut donc conduite en prison !

Seulement dans la soirée et la nuit durant, les juges reçurent tellement de coups de téléphone et de protestations de la part d'autres mères de familles, affolées de voir que leur filles indociles voulaient désormais s'émanciper à leur tour de recevoir la fessée, tout comme la jeune Lorene qu'ils s'en inquiétèrent... Et ne voulant ni créer un cas de jurisprudence, ni mettre à mal l'autorité parentale dans tout le pays, ils firent marche arrière... Acquittée !

Christine fut donc libérée. Et put ainsi reprendre ses punitions à l'encontre de sa fille sous réserve que cette dernière soit "simplement déculottée et non plus mise toute nue"... Mais surtout - à la demande de l'infortunée Lorene elle-même - que les fessées soient désormais données par sa redoutable mère "avec le plat de la main et non plus au paddle, au fouet ou encore au cintre" (!) comme auparavant...

Je ne vous traduirai pas l'article mais pour ceux qui maîtrisent l'anglais, c'est plutôt passionnant à lire. (Tout comme les légendes qui se trouvent dans les dessins, à découvrir quand vous cliquerez dessus...)

Enjoy
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