20 août 2008

Tentations nocturnes au Moulin !

653 - Il a laissé sa main en suspens…

... En l'air comme une menace tangible au-dessus de ses jolies fesses rondes !

Et dénudées...

Car dans la chambre juste à côté de la leur - la 22, une suite parentale avec lit à baldaquin - ils entendent soudain distinctement un couple d’Anglais et leur petit enfant babillant dans la langue de Shakespeare. Too bad… Les cloisons sont bien fines, délicat de continuer leur jeu intime à peine engagé.

L’endroit est charmant et romantique en diable, un moulin dans la campagne… Elle et Lui ont passé l’après-midi à se prélasser sur les bords de la piscine, allongés sur des transats. Ils sont remontés dans leur chambre, juste avant le dîner aux chandelles. Mais si la chambre est coquette et agréable, sous les combles, elle est aussi très mal insonorisée et ils entendent donc leurs voisins aller et venir dans la pièce à côté.

Il la regarde. Il lui a promis une bonne fessée… Il veut lui donner. Elle veut la recevoir...

Sans changer de position ni bouger un cil, ils demeurent immobiles comme si le temps s'était arrêté, aussi figés dans leur posture que les gens de Pompéi surpris par l’éruption du Vésuve…

Presque envie d'en rire.

Elle en travers de ses genoux, maillot de bain baissé à mi-cuisses, avec juste le soutien gorge qui lui barre le dos. Lui, déjà en jean et chemise pour le repas du soir… Ils sont l'un et l'autre comme dans une image arrêtée de film qui va reprendre d'un instant à l'autre. Suffirait d'appuyer sur le bouton...

Ils ont lézardé tout l’après-midi la main dans la main en se parlant de leurs vies. Pas encore de l’avenir, mais au moins du passé et surtout d’un présent dont ils vivent chaque seconde avec fougue et tendresse mêlées…

Et c’est dans l’escalier de ce joli moulin reconditionné en hôtel de charme en pleine campagne qu’il a eu l’envie soudaine de lui rougir les fesses.

Avant le dîner...

... Pour qu’Elle se tortille un peu, assise à ses côtés dans la salle à manger remplie de clients, en résistant à l’envie de se frotter les fesses pour apaiser la brûlure cachée de ses reins enflammés dont eux seuls connaissent la présence écarlate et chaude…

Et sans culotte, comme il se doit. Un vrai fantasme fin de siècle, bien masculin. Il en rigole d’avance…

Elle montait devant lui, toute gaie, balançant ses hanches sans se douter (…) de la soudaine tension naissante qui peu à peu au fil des marches s’emparait de son amant.

L’après-midi culturelle est déjà loin, cet endroit visité le matin, magique et tellement connu - mais où l’un et l’autre n’étaient jamais venus au cours de leurs vies passées - aussi.

Place au stupre… Au trouble. Au désir…

Aïe ! (à suivre)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Tricheur!!! Non mais! Rajouté en catimini!
Mais vous êtes pardonné car c'est un 'bon début'....
;-))

Erik A. a dit…

Ah oui, je comprends: en fait je l'avais commencé et pas mis en ligne. C'est pour ça que ça apparait en second, la date étant celle de la rédaction du post et non de sa publication...

Merci; vous verrez qu'en plus d'un "bon début" il y a aussi un "bon milieu" et une "bonne fin"...