La première est un dessin qui ressemble à du Forton, déjà auteur d'une BD sur le sujet avec une indienne corrigée vertement par un cow-boy robuste et ensuite par la femme de ce dernier... Les dessins sont ici.
Je ne suis pas certain que Gérald (qui vit aux USA) en soit l'auteur, mais c'est de même facture... La jeune femme déculottée a gardé son chapeau et ses gants pour recevoir une rouste à cul nu d'une main qu'on imagine lourde et calleuse à force de travail manuel à cheval et dans les champs. Sa culotte me semble bien "moderne" pour l'époque, on verrait plutôt des froufrous à dentelles retroussés qu'un vulgaire jean baissé, mais pourquoi pas ?
La fessée est souvent de mise dans les westerns, où on traite les filles avec la même "douceur" qu'on chope veaux et vaches au lasso...
La seconde est plus "perverse", il y a des témoins au regard réjoui (à voir celui qui tient les chevilles aux première loges avec "vue imprenable sur la chatte et le cul de madame") qui participent à la correction.
Une femme de type espagnol claque les fesses nues d'une jeune fille en bottes qui pleurniche avec le rimmel qui coule, déculottée là aussi, maintenue fermement en travers de ses genoux... Une brune qui fesse une blonde. Le symbole classique... On le sait, la brune est méchante d'office et la blonde gentille. Forcément.
Le lieu commun perdure jusque dans les fantasmes les plus enfouis et dans l'imagerie populaire. J'ai connu des blondes méchantes et de gentilles brunettes, mais c'est rigolo de voir à quel point les légendes ont la vie dure.
Le dessin n'est pas signé, on ne se sait pas si c'est l'épouse d'un des deux hommes qui lui maintiennent chevilles et mains pour l'empêcher de ruer et de se débattre qui est ainsi punie avant une partie à quatre... Ou à cause d'un refus d'y participer, qui sait ?
Les possibilités scénaristiques sont nombreuses...
Le troisième dessin est d'Alazar, pseudo qui cache un dessinateur de BD et je parierais bien pour Mounier dont les tics graphiques sont reconnaissables aisément. Mais comme Alain commet déjà des trucs sous le pseudo Ardem (hard M.) , je doute, du coup. Disons que ça ressemble... L'enquête se poursuit...
Le thème est plus classique et conjugal, le mari corrigeant sa jeune épouse, coupable d'un débordement de carte bleue ou je ne sais quoi... Le tout reprenant la sempiternelle brosse à cheveux qu'on voit dans toutes les productions anglo-saxonnes.
Je me trompe, ou nous autres les latins, on préfère la peau sur la peau, la main à même le cul, cuir à cuir, plutôt que le paddle ?
Dessins trouvés sur la mansarda di Miele
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