04 octobre 2008

Souvenirs d'une orgie en banlieue...

732 - Des soirées estudiantines "portes ouvertes au(x) péché(s)" (sic) qui se transforment en orgies aux USA ? Le chroniqueur de ce journal des années 60 semble s'alarmer. "Ah ma pauv'dame, les jeunes ne sont plus ce qu'ils étaient...!"

C'est sûr et en même temps, tandis que les voyous en blouson chantent dans "West Side Story" ou font des courses de voitures dans "la fureur de vivre", ils ont pourtant l'air bien propres sur eux, ces petits jeunes gens croqués par l'illustrateur de service...

Tout juste une bonne fessée qui commence, au milieu des rires et des regards brillants des autres filles, quand elles ne sont pas occupées... On croirait la scène de "boum" ou plutôt de "surpatte" ("surprise-partie", quoi...) des "Tontons flingueurs", non ? Vous savez, juste avant que Ventura n'intervienne et dégage toute la troupe.

J'ai connu ça.



Une soirée "gages" chez une de nos copines à Viry-Châtillon dans un grand pavillon de banlieue. Les parents de la demoiselle étant partis en week-end, une vingtaine de garçons et filles déchaînés de ma section artistique ont déboulés un vendredi soir de mars pour y "mettre le feu". En fait, une soirée fondue savoyarde avec des gages à la clé. "Si tu laisses tomber ton morceau de pain..."

Gages gentillets au début, qui peu à peu et dans les rires... deviennent de plus en plus osés !

Le tout à base de sexe, un peu de contrainte et d'impudeur provoquées, dans les rires gênés et un peu aigus de nos copines surchauffées. De "un bisou sur la partie la plus charnue de ta voisine", on en vient vite à quelques claques vigoureuses assénées sur ses fesses et très vite ça dégénère.

J'ai ainsi fessé devant l'assistance et sous les rires des autres, une de mes camarades de classe plutôt guindée d'ordinaire, qui - champagne aidant - s'est transformée en chatte en chaleur déculottée, se frottant sur mes genoux, allongée en travers de mes cuisses et beuglant comme une alarme déréglée qu'il lui fallait "un truc dans l'cul !", sans vraiment se rendre compte de la situation.

J'avoue, j'en ai profité... Au petit matin, quel chantier. C'est surtout quand on dégrise qu'on se rend compte. Bref...

Il y a eu d'autres fêtes. Mais malheureusement, j'ai manqué la suite. Un stupide accident de moto, quelques jours plus tard alors que se profilait la seconde partouz... euh, soirée.

Depuis mon lit d'hôpital et avec une jambe cassée, ces jeux sont moins faciles. À ma guérison de longs mois plus tard, la bande s'était dissoute et il ne restait plus grand monde dans l'atelier, chacun ayant trouvé sa voie et les copains-copines s'étant éparpillés dans les différentes écoles d'art de la capitale...

J'en ai gardé un souvenir ému et amusé de cette "orgie" de mars 1975...

Z'avez pas connu ça ?

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Si, Stan z'ai connu ça!
Mais vous avez tellement rétréci l'histoire qu'on pourrait penser qu'avoir allongé une fille en travers de vos cuisses vous a valu une jambe cassée! Diable, de la surcharge pondérale déjà à l'époque?
Eclairez-nous, please!

Anonyme a dit…

Oh si ;)

...................

C'est dingue dans la vérification des mots, j'ai toujours la lettre "q".

Erik A. a dit…

@ Orage: Comment ça, "déjà à l'époque" ?

Eh non, j'étais svelte, jeune, bô et plus mince d'une quinzaine de kilos, sans doute.

Et la jambe fracturée salement n'a que peu à voir avec "l'orgie", mais doit sa rupture malencontreuse à la rencontre fortuite d'un pare-choc de voiture baladeur d'une salop... Euh d'une femme distraite qui a juste faillit me tuer en me coupant la route sans prévenir, façon Coluche, alors que je vaquais, roulant à moto tranquillement, sans penser à mal. Enfin pas plus que d'ordinaire...

Neuf mois plus tard après quelques opérations, je renaissais. Mais la bande orgiaque avait été aussi facilement dissoute que peut l'être une association de malfaiteurs par le garde des sceaux...

Et puis si vous avez connu... Racontez.

Anonyme a dit…

Et bien moi, qui suis issue d'une section dite 'artistique' je n'ai jamais vécu ça.
Question d'époque, de région, d'attitude?
Peut-être suis-je née trop tard ou trop tôt, dans le pays qu'il ne fallait pas et surtout que j'étais trop...trop 'revêche' pour être invitée à ce genre de super-soirées orgiaques!!
Sniffff, sniffff....
Pourtant je conduis plutôt bien...;-))

Erik A. a dit…

Bah, la fin des années 70 était propice à ce genre de "débordements"... Vous n'étiez pas au bon endroit au bon moment. Mais on ne va pas faire de généralités: j'ai pas mal de copains qui sont "passés à côté" aussi... Et ne se sont même pas aperçu qu'il se passait de temps à autre des truc pas catholiques dans leur environnement immédiat.

Et puis, le cul n'intéresse pas tout le monde...

Anonyme a dit…

J'ai naturellement vécu aussi des soirées un peu spéciales quand j'étais petit, mais c'était dans les années 65... Les filles y étaient assez rares, et celles qui s'y trouvaient, suffisamment délurées pour y être sans pour autant se conduire comme des poufs étaient tellement sollicitées - j'allais dire : prises d'assaut ! - que je préférais échanger intellectuellement avec quelques types de mon acabit ( certains devenus depuis des amis indéfectibles... ) Timidité sans doute, et le manque d'envie de disputer un os qui ne m'inspirait pas forcément aux autres chiens de la meute...

J'ai davantage connu d' "orgies" - un bien grand mot - une dizaine d'années plus tard, mais je n'étais alors plus au sortir de l'adolescence; j'avais, si je puis dire, un "bagage" existentiel, un vécu qui faisait que j'étais moins sujet à l'émotion.

En 1976, ( année de la canicule restée fameuse et pendant celle-ci ) j'ai été engagé comme photographe de plateau sur deux films X qui se tournaient dans le même décor, un château privé pas vilain du tout. Immense parc autour, piscine balaise et le toutim...

Toute la journée, une quinzaine de messieurs et dames s'interpénétraient; et le soir, pour se détendre, après le diner, que se passait-il ?... On baisait, bien sûr !... Mais là, l'équipe technique pouvait participer, et les dames choisissaient leurs partenaires !

Celà dit, la partouze n'a jamais été ma tasse de thé, je suis trop individualiste...
Et dans tout cela, malgré mes efforts pour orienter les ébats, jamais le moindre embryon de fessée !... Tous ces hardeurs et hardeuses étaient indécrotablement "sains" et dénués des fantaisies qui nous unissent...

Quelques bons souvenirs quand même, en privé...