Jeu trouble que Miss Kate et moi avons pratiqué à plusieurs reprises, jadis. La toute première qu'elle a reçue - et qui m'a-t-elle dit la semaine passée reste gravée dans sa mémoire près de 15 ans plus tard comme l'élément déclencheur - est aussi celle qui l'a le plus "marquée"... (au sens figuré. Quoi que...)
Nous étions sortis de l'auto.
D'un geste et sans un mot, je lui ai indiqué du doigt un petit chemin s'enfonçant dans la forêt...
Elle avait son jean déboutonné avant de descendre de la Golf et trottinait près de moi en se mordant les lèvres le regard baissé, avec une démarche un peu grotesque en canard, tenant son froc d'une main crispée pour ne pas qu'il lui dégringole directement au bas des chevilles...
Le cœur battant, Kate savait parfaitement en cheminant que nous nous éloignions de la route à chaque pas et que mon air préoccupé signifiait surtout que je cherchais du regard un endroit tranquille, pour lui administrer une bonne fessée cul nu à l'abri des regards importuns...
Et pour mémoire, sa version à elle, ici...
dessin © Hardcastle
2 commentaires:
L'inquiétude (la honte, aussi...) est un puissant levier du fantasme.
Sans doute le plus puissant; que va-t'il 'nous' arriver? que va-t'il se passer? maintenant? tout à l'heure?....tout un monde d'imprévisibles qui 'nous' emportent vers le plaisir.
En l'occurrence, j'aimerais bien que K vienne en causer un peu. Mais elle a depuis d'autres chats à fouetter.
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