J'aime le rouge.
Enfin, sur ses fesses, j'entends.
Une belle teinte uniforme écarlate, voire carmin, qu'on dirait passée au pinceau, avec le plus grand soin.
Artiste dans l'âme, j'évite dans la mesure du possible bleus et marques disgracieuses causées par une quelconque chevalière ou des claques maladroitement appliquées.
On parle ici de fessée de qualité. Pas d'abattage brutal, ni de "coups"...
Une rougeur flamboyante qui irradie dès qu'on passe la main près de l'épiderme. Une saine chaleur que l'on sent sitôt qu'on approche la dextre du derrière corrigé et qu'Elle va garder un bon moment.
Évidemment pas une douleur désagréable, plus une sensation de cuisson qui se prolonge délicieusement dans toute la zone et l'entrecuisse, lui rappellant à chaque seconde ce qui s'est passé.
Elle aime rougir (aussi) en y repensant...
Brune, la peau plutôt mate, le rouge ne s'y accroche pas aisément, ne donne pas l'impression de rester comme il le fait sur l'épiderme clair d'une blonde. Une demi-heure à peine et il n'y paraît plus. Vexant ! On jurerait que rien ne s'est passé. Elle seule sait que la fessée a bien eu lieu, en raison du picotement récurrent qui subsiste quand Elle marche ou s'assied...
Peut-être aussi qu'Il la ménage tant, que les teintes n'ont pas le temps de "prendre", ni les rougeurs de s'installer pour un moment comme Il aimerait.
Vermillon ? Franchir un palier dans l'intensité, la douleur admise, l'acceptation de la punition...
Cette fois, après une déculottée, Il l'entraîne vers la salle de bain, pantalon et slip encore baissés, la prend sous son bras, lui demande de regarder dans le grand miroir et de juger honnêtement si ses fesses sont bien de la couleur voulue. Elle se tourne à-demi, y jette un œil...
Honteuse, ravie, le coeur battant à tout rompre, Elle s'entend dire d'une petite voix "qu'effectivement, la teinte n'est pas parfaite, euh..."
Il ne le lui fait pas dire deux fois et la maintenant fermement sous son bras devant le miroir, lui claque les fesses avec vigueur et détermination. Il prend appui d'un pied sur l'abattant des toilettes, la cale sur un genou, penchée en avant, cul offert prêt à endurer bien davantage que la correction appliquée sur le lit quelques instants plus tôt, avant qu'Il ne l'entraîne vérifier.
Elle, l'orgueilleuse d'ordinaire si habile à garder ses émotions et par défi mettre un point d'honneur à éviter les cris, commence à gémir un peu plus à chaque claque retentissante, à se lâcher, lui prouvant de cette façon que cette fessée atteint enfin une intensité rarement approchée. D'abord de petits cris puis des plaintes de moins en moins étouffées, moins "retenues" qu'à l'accoutumée. Il claque fort, en rythme...
Puis s'arrête, comme à chaque fois qu'Il la sent au point de rupture. La peau de son derrière est maintenant d'un beau rouge intense et carminé.
Cheveux en bataille devant les yeux, Elle regarde à la dérobée dans le miroir quand Il lui demande d'une voix douce... C'est exactement comme sur les photo qu'Elle aime tant regarder.
Rouge vif.
Image © CreaSenso
5 commentaires:
Merci Stan,cette fessée,décrite avec tant de minutie,cela vaut toutes les videos;même la couleur
est présente si l'on fait preuve d'un peu d'imagination!
Je n'étais pas pour les vidéos, au lancement de ce blog voici bientôt trois ans. Et puis, c'est vrai que j'en ai trouvées qui valaient le déplacement, et du coup j'ai dérogé à ma règle, en accord avec moi-même. Du coup, on en trouve quelques-unes, choisies avec soin.
Mais rien ne remplace l'imagination et toutes les vidéos du monde ne seront jamais aussi efficace que nos petits "films" cérébraux personnels...
La couleur... Rouge sombre.
J'aime ce récit, il me rappelle des choses vécues,avec des mots justes qui dénotent la véritable expérience, quand bien même l'histoire serait inventée.
J'aime aussi le rouge... Pas seulement sur les fesses de quelque pécheresse, bien que ce soit sans doute là qu'il se magnifie le mieux !...
Ma foi, inventée ou pas, qu'importe au final ? Ce ressenti-là, cette histoire-là est suffisamment "universelle" dans le genre pour que l'on soit nombreux à s'y retrouver, à quelques détails près. Du côté de l'homme ou de la femme. Du correcteur ou de la punie...
Allez, cette fois j'avoue que ce petit passage ne sort pas uniquement de mon imaginaire. Ce "ressenti rouge"... est réel. Et a été vécu et partagé comme je l'ai narré là.
Un texte magnifique sur la couleur. Le rouge et ses variantes.
La recherche de la couleur (in)sensée...
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