973 - Revenons aux choses sérieuses, ce dessin de Brian Tarsis ci-dessus raconte pas mal de trucs quand on regarde bien...
Au fond, je suis certain - expérience personnelle et sachant un peu ce que j'aime et je n'aime pas, désormais - que je n'apprécierais guère "partager" mes jeux avec d'autres personnes. L'exclusivité de "ses" fesses me va bien...
Et je crois qu'à Elle aussi.
Mais assister sans intervenir ni être partie prenante, (c'est le cas de le dire) confortablement assis, voire même caché dans l'ombre d'une alcôve m'irait assez bien et me traverse parfois l'esprit, quand je laisse libre-cours à mes fantasmes enfouis.
En voyeur, quoi !
C'est toujours amusant de se sentir discret comme une petite souris bien planquée, témoin de choses que l'on ne devrait pas voir... Non ?
Le second dessin de Tarsis ci-contre, - davantage BDSM - est plus "inquiétant" et ne fait pas partie de mes univers séguriens plus que sadiens, vous le savez. Il n'empêche qu'indépendamment de ce qu'il véhicule, c'est une illustration trouble pas mal foutue...
Et puis... Elle est brune, il y a une laisse et un collier...
9 commentaires:
Tu resterais pas un peu sur ta faim, si tu ne faisais que regarder ?!
J'aime moins le premier dessin. Il y a trop de femmes à mon goût,la position à l'air diffcile à tenir et puis elle est baillonnée, chose que je n'aimerais pas.
Dans la deuxième illustration, ce que je préfère c'est son regard.
Non, Céline... Je peux être très observateur et en retirer un grand plaisir, certes plus intellectuel que physique, mais c'est aussi bon, crois-moi...
C'est son regard justement qui ne me plaît pas. Je n'y vois aucun trouble. Plutôt, sinon de l'angoisse, du moins une vraie peur ! et pas la moindre esquisse de plaisir possible... brrr !
@ Miarka: Nous sommes à nouveau d'accord vous et moi... Étonnant, hein ?
Même si je suis seule à le penser, je maintiens que j'aime son regard.
Moi aussi, j'y vois de la peur. Une peur légitime quand on est exposée nue et "enchainée" face à un parterre de gens et que son maitre s'apprête à lancer les festivités.
Elle ne sait pas ce qui l'attend. Joue peut-être pour la première fois en public. Elle est obligée de lui faire confiance. Donc, elle a droit d'angoisser un peu, non ?!
Et, moi dans mon imagination, je sais qu'elle n'en retirera que du plaisir...
@ Céline: Vous avez bien raison, et je comprends ce que vous en dites. Reste que pour le coup, je suis ici assez loin de mes désirs personnels et que mes propres jeux n'ont pas grand-chose à voir avec cette situation-là.
La complicité à plusieurs, pas simple. On voit ça dans "Histoire d'O" entre O et René, mais c'est de la littérature, hein.
Dans la première image, nous voyons une scène où les personnages eux mêmes semblent nous demander : "Qu'en pensez vous"? Ils ont l'air détendus et nous questionne sur ce que cela provoque en nous. Du coup, prise à partie...cela ne me fait ni chaud ni froid. je les regarde comme si nous allions porter un toast sur quelque chose sans importance. S'il n'y a pas d'importance...alors à quoi bon trinquer?
La deuxième scène est plus parlante, je ne veux pas dire que j'aimerai être à la place de cette femme ou d'un autre personnage mais il y a une émotion. Même si c'est de la peur, il y a une émotion donc cela m'intéresse davantage. Je suis exclusive et j'aime que l'homme qui partage mon présent ait envie de l'être aussi. A part ça...je ne suis pas contre l'idée qu'il ait envie de jouer avec mes émotions. Je veux bien avoir peur...mais tout en sachant que je ne risque abolument rien. Confiance.
Je peux parfaitement m’imaginer dans une scène à plusieurs mais curieusement celui qui est là « pour moi » n’est pas forcément actif ; il peut être un simple voyeur, une sorte d’ombre....
Dans mes nombreuses et particulières élucubrations je peux me ‘voir’ punie par une femme aux ordres d’un homme mais, jamais maitrisée « pour » une femme. La domination féminine m’est étrangère et ne provoque chez moi aucun trouble.
Les deux images sont érotiquement parlantes.
Dans la première elle est maitrisée par une femme qui visiblement à tous pouvoirs sur cette créature faisant corps aves une chaise. On imagine un couple jeune de simples voyeurs et un homme, plus âgé, qui est son compagnon. La main.
Dans la seconde l’attitude de la femme est plus suppliante [mais pas désagréable...], et surtout elle est dominée par un couple, l’homme et la femme utilisant des instruments. Une vraie assemblée et non pas une soirée de ‘couples’.
Il y a une constance de but-la punition- mais les circonstances de l’une et de l’autre sont totalement différentes.
@ Amoureuse: "confiance", le mot est lâché. C'est évidemment l'essentiel entre "adultes consentants", je ne conçois pas le jeu sans ça, personnellement. Quand à "jouer avec les émotions", c'est pile l'idée, je crois...
@ Nush que voilà une analyse sérieuse, et détaillée. Oui, je trouve comme vous le dites qu'on reste un peu en dehors des images, avec une certaine distance. En ce qui me concerne, cela ne provoque pas grand chose, au final, puisque c'est assez loin de ma façon de voir les choses du SM, fut-il (futile...) soft.
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