1010 - L'image est plutôt belle (bon, en tout cas, les fesses le sont assurément !) m'évoquant d'entrée les romans libertins consacrés à la fessée parus au début du siècle dernier.
Histoires de pensionnats anglais pour filles ou le "pony" tient une grande place... Le chevalet, les verges, la fessée en public, la honte et l'humiliation de recevoir "sur son derrière" nu, classique dans les écrits d'un Mac Orlan par exemple...
Dieu sait si j'en ai lus.
Pourtant, il y a comme un malaise, au-delà de la photo, qui provient de spankingserver et met en scène une de ces filles de l'Est, Hongroise, Tchèque ou autre Russe... Des nanas qui subissent de redoutables corrections à la canne ressemblant à tout sauf à du factice... J'en ai mal pour elles.
On s'éloigne parfois bien loin de mes fessées "Comtesse de Ségur" pour aller direct vers le sadien... Pourquoi pas, mais ce n'est pas mon truc.
Question, du coup: ces demoiselles "spanking models" utilisent-elles un gel anesthésiant partiellement la "douleur" toujours possible si on rentre en force, comme le font les actrices de porno pour la sodomie, par exemple ?
Ce qui d'ailleurs pose problème quand un homme souhaite s'y mettre (si je puis dire) et qu'il croit que ça va rentrer tout seul "comme dans les films X", que sa copine est "douillette" si elle proteste lors de l'intrusion, surtout si le terrain n'est pas "préparé". Les actrices se font des intromissions avec une canule à base de lubrifiant et à l'écran, les mâles s'en donnent à cœur joie, laissant croire que c'est facile et que toutes les filles adorent...
Dans la "vraie" vie, attention. Il y a des précautions à prendre. Évidemment. Et surtout ne jamais contraindre qui que ce soit à faire des trucs non désirés profondément, entre adultes "consentants"... Comme on dit.
Bon revenons à la posture, d'ailleurs fort pratique pour ça aussi...
Parmi mes lectrices, qui s'y projette ? Fantasme ou réalité ? Et pour quel apport érotique lié à la fessée ? Ou plutôt la soumission, puisque là on est davantage lié au SM...
3 commentaires:
Je suis étonnée d’apprendre qu’on utilise des gels anesthésiants pour certaines pénétrations dans les films pornographiques. Cela ne m’avait jamais effleurée figurez-vous.
L’ustensile de contrainte (le chevalet d’un peintre un peu particulier...) : évocateur, permettant une projection de ‘soi’ mais juste par effleurement. Pour ce qui est de ‘mon ressenti ‘, c’est trop rustre, trop brut, pour que cela me plaise vraiment. Pourtant ces liens en cuir qui lient d’une manière inévitable à l’immobilité absolue peuvent mener au plaisir de l’abandon.
La posture, oui. Imposée. Sans détours d’une quelconque pudeur. Pour fessée. Pour jouissance. Pour immobilisation. Pour tous plaisirs.
Notre ami Waldo pourrait nous en parler, il a bien fréquenté le monde du X, certes dans les années 70, mais je gage qu'il connait ça quand même...
Je me projette absolument pas dans cette posture en particulier à cause des sangles. Ca fait "torture" dans mon esprit.
Fessée ou sodomisée dans cette position, c'est hors de question. Aucune émotion, aucun trouble, juste un sentiment de malaise...
Bref la soumission dans ses conditions là, c'est pas pour moi !
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