"Quelqu'un a dit: "voilà la bête !"
Et l'instant d'après, deux pauvres cloches à bedaine étaient rectifiées. L'une la nuque dévissée, l'autre la gueule en compote.
C'est comme ça à toutes les pages, RanXerox. Question haine, coups, sang, plaies, meurtres, horreur, violences en tous genres, pardon, c'est fadé. Lisez et vous crierez pitié !"
Vers le début des années 80, le dessinateur de BD Tanino Liberatore avait créé sur un scénario de son comparse Tamburini un personnage de brute qui ne connait pas sa force, le fameux RanXerox.
C'était un androïde bien bas du front évoluant avec sa compagne dans un univers cyber-punk sombre et ultra violent, très tendance dans ces années-là, dans le plus pur esprit "Orange mécanique".
De la SF proposant un futur "no future", précisément...
Gros succès d'estime pour le premier tome, paru chez Albin Michel et prépublié dans l'Écho des Savanes en 1982, de mémoire...
J'avais investi, cette BD était dans ma bibliothèque. Et la conclusion ne me laissait pas de marbre, troublante image d'un fessier tendu offert au regard, et déjà marqué de rouge par une empreinte bien lourde.
Car la dernière page de cet album se concluait par une fessée déculottée pour Lubna, l'agaçante lolita comparse du héros, à qui de toute façon tous les lecteurs avaient envie d'en filer une bonne aussi, tant la petite pétasse était crispante...
Le genre de correction magistrale appliquée avec vigueur qui calme une demoiselle en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. C'est un costaud, le RanX...
Ça fait mal pour elle, hein... Un petit cul, une main en forme de battoir. Brr !
Une image qui est restée gravée dans ma mémoire comme d'ailleurs dans celle de BricaBrac...
RanX est un personnage éphémère qui a disparu des linéaires assez vite, mais demeure une BD particulière très caractéristique de l'esprit libertaire prévalant dans les "eighties"...
Dessins: "RanXerox" © Tanino Liberatore
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