24 décembre 2009

On ne fesse pas les femmes. Même avec un cactus...

1382 - Récemment, Rammstein a été censuré en Allemagne pour des paroles de chansons et des photos de leur dernier album, j'en ai parlé...

Ce n'est pas un cas unique.

On a bien eu Orelsan en France...

Douteux et plutôt nauséabond quand on connait le contexte et la façon dont le public auquel est destiné ces chansons "reçoit" les messages des rappeurs prônant la violence gratuite envers les filles, même si je ne doute pas que le chanteur ne fait pas volontairement l'apologie de la chose et que j'admets la licence fictionnelle, autant que la libre pensée dans l'écriture...

Reste que les types se cachant maladroitement derrière un alibi artistique en utilisant le sacro saint "droit d'expression des Artistes" et se servant d'un vrai principe de liberté honorable et sacré pour faire passer de la merde pour de l'art me gonflent...

Passons. Ce n'est que mon opinion. Mais c'est mon blog aussi.

La censure...

Je ne l'aime pas, à manier avec des pincettes. Toujours délicate à appliquer à bon escient. Pas facile de l'admettre non plus.

Au Mexique, ce sont des associations féministes qui demandent aux autorités de tutelle de censurer le chanteur Alejandro Fernandez, lequel dans son dernier album "Dos Mundos", possède lui aussi un titre pour le moins... controversé.

Sa chanson "Unas Nalgadas" fait polémique parce que le texte narre l'infortune d'un mari trompé qui décide de se venger de l'épouse qui l'a fait cocu "en la fessant avec un cactus", rien que ça !

Alors évidemment, certaines femmes hurlent à l'incitation à la violence.

Je me garde de les juger et de me moquer de temps d'empressement à lyncher un chanteur très connu en Amérique Latine. Le machisme a un sens profond et n'est pas un vain mot, hélas, dans ces pays d'Amérique Centrale et du Sud...

Même si c'est politiquement correct, on rappelle sans rire que les femmes meurent sous les violences conjugales à Mexico comme ailleurs...

Officiellement le chanteur est bien ennuyé par tout ça.

En fait, la publicité faite autour fait vendre le disque, mais lui donne une image de brute machiste de base qu'il réfute, comme il l'a fait à la télé mexicaine, en direct:

"Mais ma chanson est écrite pour faire marrer, c'est juste de l'humour potache mexicain ! En aucun cas je ne souhaite faire de mal à quiconque et je m'excuse si certaines se sont senties offensées par les paroles de "Unas Nalgadas". Ce n'était pas mon propos...

J'ai trois filles, une mère, une sœur
(tiens, pas de femme ? Elle s'est barrée à cause des cactus ?) et un tas d'amies filles que j'aime et auxquelles je tiens.

Que ce soit clair, je n'ai jamais voulu promulguer la moindre forme de violence à leur encontre, vraiment..."

Du coup, Fernandez surfe habilement sur la vague: prenant à contrepied ses détractrices, il a décidé de créer une fondation contre la violence et les mauvais traitements... faits aux hommes !
C'est un malin, le Mexicain !

1 commentaire:

So a dit…

Dans un autre domaine, ça me rappelle la polémique concernant les propos homophobes tenus par le groupe de rap Sexion d'Assaut, l'automne dernier. Du coup, on ne les entend plus sur les ondes...
Pourtant, moi qui n'aime pas le rap, je trouvais qu'ils avaient quelques chansons qui se laissaient écouter Désolé J'ai pas mis le clip officiel, l'intro est trop longue. Euhhh, j'veux bien tenir la rubrique musique... Rire!