
"Lenchen Im Zuchthause" pour le titre original... Je ne l'ai pas lu, mais la teneur ne m'a pas échappé et j'en connais pas mal d'autres dans le même esprit, parus à la même époque...

Il y a toujours eu une littérature érotique abondante et aussi bien évidemment des films se servant du prétexte "prisons pour femmes"...
Parce que ça marche.
Je me souviens des mes émois ressentis lors d'un pourtant bien banal épisode de la série... "Drôles de dames" - "Une prison pour ces dames" ("Angels in Chains" - 1976) - au cours de laquelle les héroïnes étaient arrêtées et fouillées par un shérif sadique. Tiens, d'ailleurs, il y avait même Kim Basinger dans un petit rôle de prisonnière.
... Un bon moment avant "9 semaines et demie"...
C'était pourtant bien anodin, plutôt tout public et ça passait en 78 à 13h30 le dimanche... Mais rien que l'évocation avait suffi.
On peut trouver bien pire dans le genre...

Avec ces livres parus et reparus au fil des décennies, qui plus est sous le manteau, c'est compliqué de savoir avec précision qui a fait quoi, et quand...
Il semble qu'il y ait eu une première édition en 1900, publiée en France une année plus tard...

L'histoire serait "authentique", c'est une sorte de journal de bord d'une jeune femme ayant traversé les horreurs et indignités infligées au sein d'une maison de correction allemande en 1848...
Nell - puisque c'est son nom - raconte avec minutie les corrections, fessées jusqu'au sang, véritables flagellations et autres humiliations cruelles administrées au cours de son séjour aussi bien pour les garçons que pour les filles dont elle aurait été témoin et même actrice principale, confessant les troublantes émotions érotiques ressentie malgré elle à la vision de ces scènes hautement troublantes.


Les femmes, surtout. Des dames "bien comme il faut" se réjouissant du spectacle de malheureuses jeunes filles fouettées se tordant de douleur sous les coups assénés sur leurs fesses nues exposées aux regards...
Et Nell de narrer tous les détails de ce qu'elle a ressenti. Insistant sur la cruauté de ces femmes dont elle espérait de la compassion au titre de la solidarité féminine, mais qui au contraire ont pris plaisir à la voir se tortiller sous les coups de triques.
Y compris lors de sa toute première punition, ironiquement appelée la "bienvenue"...




Images © Martin Van Maele
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