1471 - "Un coup, un seul !"
Une marque en travers des fesses, une strie comme un trait de crayon, balafre rouge instantanément apparue sur la nacre du cul. Parfois le sang affleure, perle... C'est probablement un dessin de Paula...
J'ai déjà raconté des essais avec ceinture, parfois ratés parfois flamboyants... Je professe ici souvent que la main est "l'instrument" qui a de loin ma préférence. J'ai quand même essayé d'autres choses, mais le contact direct de la chair sans interférence ni instruments parasites est ce qui convient le plus à ma libido et à mes désirs...
Il me revient qu'une de mes compagnes m'avait offert une cravache pour un anniversaire.
Surprenant quand on connaissait son peu d'entrain pour les plaisirs troubles, même si elle tenta tout, vaillamment, avant de se rendre compte que le missionnaire était décidément son truc et la levrette le summum de la perversion...
On venait de voir un film d'Adrian Lyne qui faisait le buzz dans un cinéma du Quartier Latin... Neuf semaines et demie sulfureuses étalées sur l'écran en deux heures de temps et un après-midi, avec - dois-je avouer ? - un trouble évident des deux en sortant de la salle.
Hop, passage dans la foulée au "vieux Campeur", rayon équitation. C'est elle qui m'offre un fin serpent de cuir sombre avec poignée en nacre et rivets d'argent, amusée, excitée, tentée sous le regard d'un vendeur pas dupe et blasé... Un achat-cadeau en forme de défi.
En rentrant, j'ai testé l'objet de cuir noir. Une fois, une seule. Sifflement dans l'air. Ratage total. La brûlure sur les fesses et le cri perçant poussé par ma camarade nous incitèrent bien vite à laisser ces jeux de côté... Biafine, regard noir et libido sans suite.
J'avoue. C'est plus tard et avec d'autres que j'ai retenté ensuite un jeu si maladroitement entamé...
1 commentaire:
Ah le vieux campeur...Qu'est-ce que j'ai pu y investir en matos de varappe! Bons vieux souvenirs...
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