1523 - "God Hand". C'est "La main de Dieu" et elle est plutôt lourde en l'occurrence.
Un jeu Playstation, de Capcom...
Bon, si l'éducation sexuelle des jeunes gens se fait à travers ce qu'ils voient dans les films pornos, on peut s'inquiéter de certains jeux vidéos de combat, à la conclusion sexuellement explicite. La fessée comme humiliation suprême. Danger ?
C'est un marronnier: on parle très souvent dans les médias de la violence des vidéos games et du fait que des jeunes plus malléables, laissés à eux-mêmes, sans référents ou à l'esprit faible, peuvent se voir influencer dans leur rapport à la mort, à la brutalité avec ces mêmes jeux de guerre, par exemple...
Le rapport à l'autre serait faussé, enfermés qu'ils sont dans leur monde virtuel et pouvant parfois - comme le démontrent de temps à autre de dramatiques faits-divers - se confondre avec le nôtre, celui de la vraie vie... Dans un monde où il n'y en a qu'une seule et où on ne se relève pas, une fois qu'on a été trucidé par son ennemi...
Je suis joueur depuis plus de 25 ans et s'il m'arrive de "tuer des méchants", voire de "mourir" en cours de partie, je sais que c'est pour de faux et je fais la différence sans souci... Il paraît que ce n'est pas pareil pour tout le monde. Violence, guerre virtuelle... On peut confondre, surtout quand les graphismes sont de plus en plus réalistes.
Quand à la fessée, voilà qu'elle prend place comme une prise de judo ou un combo de coups de pieds dans la gueule dans les combats virtuels à la Virtua Fighter. Plus de mandales dans la tronche ou de coups de poings dans le foie au cours des duels avec les filles, mais d'énormes fessées que le vainqueur - forcément un homme - donne à la perdante, jusqu'à l'envoyer valser à une dizaine de mètres, après une ultime claque...
"Dans God Hand, le résultat à l'écran est au moins aussi jouissif. Les combats, nerveux au possible, optent pour une excentricité synonyme de bad guys s'envolant à des kilomètres, de jeunes demoiselles qui se font fesser à la vitesse de la lumière ou de personnages ne manquant pas une occasion de se faire ridiculiser en se prenant des coups de pied dans les parties..."
Punition, humiliation suprême, déshonneur des vaincues, c'est toujours la femme qui est punie ainsi quand elle perd son combat... C'est japonais. Et les catcheurs américains qui s'en inspirent utilisent de plus en plus la même prise particulière: plutôt que de leur faire toucher le sol des épaules, ils préfèrent à la place fesser sous le bras les lutteuses filles qu'ils affrontent, sous les rires de la foule. C'est ça, battre son adversaire ?
On est loin de mon fantasme fin de siècle... Jugez plutôt.
1 commentaire:
Aucune sensualité ne se dégage de ces fessées...
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