1589 - Elle aime cette part d'infantilisation, je crois.
De là à lui faire écrire des lignes...
Je crois que je ne suis pas trop branché fantasme scolaire, au fond.
Mes années "tableau noir" ne comptent pas parmi mes préférées, je n'aimerais pas du tout retourner en arrière et revivre ces périodes d'école, blouse grise, encre violette et craie blanche sur mes doigts.
Aucune nostalgie chez moi, même de ce pensionnat anglais où j'ai passé quelques mois dans le début des années 70 et où la fessée dans le bureau du headmaster avec une canne de rotin était pratiquée dans la grande tradition.
Pas vu pas pris, je vous rassure... Elle, par contre...
Question, du coup qui me vient:
- Même si vous n'êtes pas branché par un truc sexuel particulier, pratiquez-vous quand même avec votre partenaire, amoureux, chéri(e), femme, ou mari (rayez la mention inutile) le jeu dont il ou elle raffole et qui le/la fait vibrer parce que vous savez que ça fera plaisir à l'autre ?
Quitte à y trouver du coup des trucs enfouis en vous...
- Ou bien est-ce sans solution, on va trouver ailleurs au petit bonheur une personne qui correspond pile poil, si on n'a pas à la maison ?
- Ou alors on s'en passe ? (euh, non...)
8 commentaires:
Heu ...oui. A la première question.
Quand on joue , on joue. Et puis , c'est chacun son tour.
Oui, bien sûr jouer à des jeux que je n'avais pas imaginé avant, mais pas vraiment pour lui faire plaisir mais parce que je peux trouver du plaisir à glisser vers l'inconnu. Excitée de le voir excité aussi.
En fait il faut que le plaisir soit partagé pour que je me lâche. Je n'aime me forcer en rien.
Bien sûr, on joue ensemble quand chacun de nous en a envie mais si l'un n'est pas disposé l'autre ne force pas outre mesure. Des fois il suffit d'en parler un peu pour que l'on essaie. Ensuite si cela ne convient pas, le jeu s'arrête.
J'avoue être la plus difficile en ce sens. Et ce peut-être aussi, à mon étonnement, une délicieuse découverte.
Dites donc... vous êtes bien indiscret !
Bon, pour vous faire plaisir alors... (eh eh)
Jouer contient une part d'inconnu, d'exploration de recoins obcurs de ma sensibilité ou sensualité, au choix. C'est même, je crois, l'une des motivations tout autant que de retrouver des sensations connues.
Mais il y a des barrières infranchissables que je pose dès le départ. J'attends qu'il en soit de même pour l'autre. Quitte à ce que les choses évoluent si la complicité s'installe. Mais même avec une grande complicité, certaines choses restent tabous. et c'est tant mieux !
Mais explorer la sensualité de l'autre, dans l'expression de ses envies et désirs, est aussi intéressant. Il est donc possible que j'accepte quelque chose qui a priori ne me correspond pas, pour mieux connaître l'autre, mieux partager et, pour être très franche, (comme Amoureuse le dit) parce que son excitation me fait plaisir et m'excite aussi !
Mais encore une fois, tout dépend avec qui ! (on ne fait pas n'importe quoi avec n'importe qui !)
A l'inverse, je préfère m'abstenir, même si cela impose des périodes de solitude, que d'avoir une relation où je devrais me frustrer. (ou d'ailleurs me forcer trop souvent). Même en étant amoureuse.
Je crois toutefois, pour avoir croisé pas mal de monde dans ce cas, que beaucoup maintiennent leur relation de couple s'ils sont très amoureux et cherchent ailleurs des complices de jeux plus débridés (sans pour autant être déviants), tout simplement parce qu'ils n'ont pas envie de sodomiser leur femme, de pratiquer l'éjaculation faciale sur les joues qui seront embrassées par les enfants ou traiter leur adorée de catin lubrique même si... ça l'excite !
C'est un sujet délicat et troublant, qu'il est difficile d'évoquer en quelques mots.
(Rire... le mot qu'il faut taper pour valider est "grill"... ça ne s'invente pas !)
B
@ "catin lubrique": jolie profession de foi et intéressant passage sur le grill. Merci pour ça.
Je suis toujours surprise en vous lisant à propos de l'Angleterre, pour moi, ce dont vous parlez était plus ancien. En quelques années, les choses avaient totalement changées, alors. Car de la 4è à la 2nde, c'est à dire de 78 à 80, j'ai passé toutes mes vacances en Angleterre (Warwick). Et lorsque cela ne correspondait pas aux vacances là-bas, pour occuper mes journées, je fréquentais une Public school. Certes, en tant que spectatrice puisque j'étais scolarisée en France, mais j'assistais au cours, mangeais à la cantine, participais aux activités sportives et culturelles. Aucun chatiment corporel. En famille, je ne peux pas en être certaine, j'y allais en tant qu'amie après les cours ou le week-end et donc pas à temps plein. Jamais rien remarqué, aucune allusion dans nos discussions d'ados alors que tous les autres étaient anglais. Début des années 70 dites vous, en quelle année exactement y étiez vous ?
je crois l'avoir dit quelque part. Tout début, c'est 7 ans d'écart. 71, 72. Mais bien évidemment ça dépendait des pensionnats aussi. Je ne sais de quand date l'abolition effective de la chose... Et il ne s'agissait pas de cours pendant les vacances d'été de jeunes étrangers, mais d'une immersion britannique dans l'année scolaire, plusieurs mois durant et sans un Français à l'horizon...
Ce n'était pas non plus des cours pour étrangers, j'étais la seule française da,s une Public school 100 % anglaise pour anglais
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