1557 - Fesser. Comment, pourquoi, quelle posture prendre, quelle position la meilleure adopter ? Pour elle, en travers des genoux de son homme, maintenue solidement par la taille, pas de questions à se poser, ni d'initiatives à prendre...
Au sortir de la douche, toute nue, elle paradait encore un peu, tentant une approche par la séduction. Il s'est approché d'elle. L'a attirée vers lui, oh, pas pour un câlin mais pour la faire crier. Pendant une fraction de seconde elle a sourit, croyant à son pardon accordé sans "combattre". Puis compris.
D'une façon ou d'une autre, il va falloir demander grâce...
Confortablement assis sur le rebord du lit, il l'a empoignée, courbée en travers de ses cuisses. Passé une jambe par dessus les siennes pour l'immobiliser et la bloquer contre lui. Il ne veut pas qu'elle bouge.
Tout ça sans un mot. Elle sait. Elle admet.
Il a envie de cette punition depuis qu'elle l'a agacé dans l'après-midi, en boudant ostensiblement durant des heures, laissant la tension s'installer entre eux. Inutile et dérisoire...
Pourtant la journée était belle. Le musée Vasarely après un repas complice...
Et cette dispute puérile devant une toile. Sous la chaleur de plomb du Vaucluse, au lieu de s'aimer et de rire, chacun dans son coin a fait la tête et ruminé de mauvaises pensées...
Jusqu'au retour à l'hôtel... Là, gênée, sachant avoir été trop loin et voulant couper court, elle a cherché en vain son regard, son sourire perdu. Tenté une plaisanterie tombée à plat. Les lèvres serrées, il la regarde s'excuser, bredouiller, essayer de passer à autre chose...
Mais impossible avant une fessée libératrice. Pour les deux. Couchée sur ses genoux cul nu, claquée et reclaquée, elle a hurlé, supplié, demandé pardon jusqu'au moment où il a jugé que c'était assez... Il l'a redressée, embrassée, elle a palpité dans ses bras un long moment pour reprendre son souffle en reniflant.
Brûlante. Pardonnée.
Afin d'apaiser les tensions, rien de tel que cette punition conjugale adoptée sans se le dire, accord tacite entre eux et reconductible à l'infini...
Oh, je ne dis pas que les conflits d'un couple se résolvent de cette façon pour tout le monde. Mais c'est quand même une recette qui marche...
Pensez-y donc, le jour où...
6 commentaires:
Non, je ne suis pas d'accord. Parce qu'il n'y a pas de réciproque possible. En tout cas tel que je comprends ce que vous écrivez.
Accepterait-il d'être aussi corrigé ainsi, de manière puérile, si c'était elle qui était mécontente ? Je ne crois pas.
Accepteriez-vous ?
Certes, on peut croire que c'est une façon d'apaiser une tension. Je pense au contraire que sans un vrai dialogue, la tension rejaillira encore plus forte. Mais je ne suis pas conseillère conjugale. Et c'est tant mieux.
Cette histoire de réciprocité... (je n'ai pas dit égalité) pensez-y.
B
pf: Eh bien j'accepterais, oui... Question de complicité et d'intensité "conjugale" conjuguée. C'est un peu mon credo. Lisez-moi. Je ne m'en cache pas de 90%/10% switch, selon qui est en face...
Rare. Mais... ça peut arriver. C'est arrivé.
Je suis 'd'accord' là se joue toute l’affaire. Je ne parle ici que de la dispute 'idiote' pas d'une conversation ou chacun pose la différence de son argumentation. Dans la dispute 'sans queue ni tête' partie de n'importe quoi pour arriver n’ importe où, j'en rajoute toujours une petite louche, c'est dans mon caractère et comme ça, c'est bien sur, c'est moi la grosse fautive !
Et tout va tellement mieux après... ouf.
pour les petites tensions , oui. Comme vous dites, être allée trop loin ...et le savoir. Mais , moi , je ne boude pas. Pour bouder, faut savoir se taire.Et , moi je ne sais pas. Mais , avec des mots on peut aller trop loin aussi. Et encore plus vite.
Emma
Encore une fois, j'adore l'atmosphère restituée par vos mots. Et j'adore qu'une petite fâcherie se termine ainsi. Mais d'un côté je rejoins pf, il n'y a pas de réciproque possible. Par contre, pas parce qu'il n'accepterait pas (accepterait-il ? Humm, il m'a dit un jour que la situation contraire serait totalement impossible, ceci dit, il tient à moi et donc s'il le fallait vraiment, je pense qu'il pourrait l'accepter). Mais le véritable problème, c'est que je n'aurais aucune envie de le faire, ça casserait l'idée que je me fais d'un homme, enfin, de MON homme idéal. Donc, quelle solution lorsque c'est lui qui a tort dans la dispute, hein ?!
Question rhétorique parce que les différents, depuis 19 ans...on est rodé, on gère...
Je n'avais pas lu ce texte et je l'apprécie fortement. Il fait en partie écho à une certaine vision que je me fait de la fessée en couple (et que j'aimerais pratiquer un petit peu plus ...)
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