15 avril 2010

Le dessous des images...

1627 - "Le petit oiseau va sortir !"...

Euh, je crois que c'est pour ça que j'aime tant la photo.

... Et les photographes.

Alors quand j'en trouve un qui me plaît et dont la sensualité à fleur de peau et les ambiances érotiques me parlent, je n'hésite pas à le faire partager...

C'est le cas pour Anders Schildt, un Danois qui met beaucoup de c... euh, d'humour dans ses images.

5 commentaires:

Emma a dit…

Celle là est mignonne , par contre.Ce photographe a gardé une âme d'enfant et j'aime bien ça...

Stan/E. a dit…

@ Emma: alors ça s'appelle "au fil des jours" parce que je parle de tout et pas que des trucs que j'aime spécialement, mais qui "causent" de mon sujet de prédilection... Et des abandons.

Nush a dit…

Ces deux images qui se suivent et qui disent ‘leur’ contraire.
Une qui parle de bestialité et l’autre qui parle de délicatesse. J’avoue que cela m’intéresse grandement, y compris –et surtout- les commentaires qui s’y référent.
Il semble naturel, ‘normal’ d’aimer cette image en noir et blanc, toute en évocations’ et bien moins ‘normal’ d’aimer ce dessin dérangeant.
Cela me ramène à ce vieux débat sur ‘aimer’ ce qu’on est censé repousser.
Il ya de ça quelques mois-probablement années- j’avais posté une image magnifique d’une femme nue –et obèse- de Lucian Freud sur un forum que je fréquente. J’avais eu à affronter une vraie levée de boucliers sur cette proposition ; et je l’avoue à ma grande surprise.
Pour moi il n’y a aucune laideur à affronter ce qui n’est pas ‘idéalement’ beau, bien au contraire. Le réalisme de cette œuvre a choqué. Moi, elle ne me parlait que de beauté, de chair, de couleurs, d’abandon du modèle (car Lucian peint sur modèle), d’amour de textures et de teintes. Le rejet de cette image m’a choqué, puis je l’ai admis. Il faut probablement beaucoup de maitrise pour savoir reconnaître dans ce qui nous choque une forme d’attirance et non pas s’arrêter à la répulsion primaire.
Pour finir sur une note plus simple, je trouve cette image (que je connaissais) très mignonne -mais un peu mièvre.
Je dois être naturellement incline à aimer, plus que de raison, les choses qui m'inquiètent et qui forcent ma nature sereine.

Emma a dit…

Nush, il ne me semble pas qu'on parle de la même chose, là: quel rapport entre des traces de fouet et le corps d'une femme obese?
C'est justement parce qu'elles n'ont pas ramené l'image de Stan sur le plan esthétique que les filles en ont été choquées. Après , la perception de la beauté est souvent en accord avec l'époque à laquelle on vit. Et si vous en êtes affranchie , je trouve ça bien, j'aime aussi les corps et les visages qui racontent une histoire , mais plutôt l'histoire de la vie que celle d'un moment de torture.

Amoureuse a dit…

Le rapport n'est pas, il me semble dans ce qui est représenté mais dans la façon de le regarder.

J'ai ramené l'image de Stan d'un point de vue esthétique, mais par contre je sens bien que je n'arrive pas à me défaire de ce qu'elle évoque pour moi. C'est à dire "violences subies". Mais j'aurai pu avoir le regard d'une femme qui apprécie l'idée masochiste d'avoir de telles marques sur moi. Mais non...je suis loin de cette idée là.

Mais je trouve très intéressante l'histoire de image de la femme obèse et des réactions qui ont suivies, je suis moi même parfois un peu lassée de l'image parfaite telle qu'on la décrit (le nu parfait sans plis et sans bourrelets, lissé à l'extrême) Besoin d'être émue avant toute chose.