1631 - "Jeux de mains"...
Cette image de Paula Meadows en action - quelques années avant qu'elle ne cesse de poser et ne passe au dessin - est intéressante de part l'opposition de la gestuelle.
Les mains... L'homme la maintient par la taille, lève l'autre main au-dessus des fesses. Tandis qu'à demi-tournée, la femme lance le bras en arrière, sa main ouverte dans un geste supplique d'auto-défense spontané.
Je n'aime pas cette révolte ni le côté lutte qui me semble inutile dans ce contexte, même si je sais que certaines femmes en ont besoin pour que "ça" fonctionne: il leur est alors impératif pour y croire de se faire solidement maîtriser puis immobiliser fermement par le mâle. Avant l'abandon.
Je préfère qu'elle sache pourquoi elle est là et que ce qui va se passer soit "admis" et même nécessaire.
Au moment où elle est sur mes genoux ou courbée sous mon bras, elle sait déjà qu'elle l'a mérité et son abandon me plaît.
Et vous, homme ou femme, comment vivez-vous la chose ? Racontez...
22 commentaires:
Je n’aime pas les gesticulations. Au propre et au figuré.
La dignité est dans cette forme d’abandon absolu, dans l’offrande héroïque de soi sans gestes. Encore faut ‘il être capable de supporter la punition car il y a bien un moment où la douleur devient insupportable et qu’on se doit à une forme de rébellion –sans pour autant alerter l’environnement proche (ce qui serait d’un certain ‘mauvais gout’, isn’it ?!....).
La figure de la dame semble indiquer qu'elle n'est pas tout à fait prête.
N'y a-t-il pas parfois quelques gestes réflexes, une main qui s'interpose involontairement ? si bien sur. Tout comme un "non" tout aussi sonore que spontané mais qui vaut mille oui.
Certains aiment le côté régressif d'une situation où la "punie" proteste. Une pseudo rebellion. Comme d'ailleurs le fait d'avoir commis une "faute" intentionnellement pour obtenir ce châtiment. On ne va pas les blamer. Mais ça devient un jeu. Or il est bien plus intéressant de vivre une situation vraie.
Je pense qu'avec l'expérience, on devient familier du langage du corps. On peut donc apprécier ce qui est de l'ordre de la provocation, du réflexe, de l'inconfort.
Enfin... en principe.
Certes, il faut de la tenue, mais quelqu'un de totalement passif m'inquiéterait bien plus que ne me rassurerait.
B
@ PF: Il ne s'agit pas pour moi non plus de légitimer une "totale passivité", vous imaginez bien que ce n'est pas mon affaire. Mais quand vient le moment de la fessée, elle s'abandonne, s'offre... dans une forme de résignation érotique.
Nush a dit exactement ce que je pense: "abandon absolu"... Et "douleur insupportable". Avec laquelle je compose pour que cette douleur n'aille pas au-delà de l'indispensable plaisir.
Même si la douleur que l'on dit "exquise" entraine une protection bien illusoire. Celle-ci sera toujours contrainte par le bras enserrant la taille.
Ces positions sans défenses rendent la fessée plus "aboutie" qu'humiliante.
Car il n'y a pas vraiment "humiliation" chez les accros.
C'est un geste naturel avant le relâchement.
Je n'évoque pas la passivité, ni même l’indifférence -qui me semblerait hors de propos au vu des circonstances- mais bien une sorte d'abandon à la situation.
Je ne supporterai pas de devoir geindre ou exprimer une colère mouvementée. Mais à y réfléchir c’est le reflet de ma personnalité. Donc même là, dans la fessée, la soumission, je sais que je réagis ‘vrai’.
Pourquoi vous n'aimez pas?
La résistance peut être un moment du consentement?
Non?
@ Lilly: "consentement", si, bien sûr. Mais au moment où ça se passe, la résistance est déjà "vaincue"... Et il se trouve que j'aime bien aussi cette acceptation-là. Pour autant, chacun a une idée pour organiser son petit cinéma personnel...
Resistance et consentement me semblent antagonistes
Lorsque l’on décide de consentir à cette punition il n’est plus temps de résister ; si cela doit être, cela doit être probablement avant.
Néanmoins c’est très personnel la manière de réagir à ce moment là, très précisément. C’est pour cette raison que j’évoquais plus haut ‘ma personnalité’ ; je sais que c’est issu d’une acceptation psychologique très forte, d’une sorte de remise en ‘mains’ à mon ‘punisseur’.
Et c'est vraiment ce que vous dites Stan: un cinéma personnel.....
Le fait de gesticuller ne signifie nullement que je n'accepte pas la punition reçue. Il n'y a pas de rapport à mes yeux entre l'un et l'autre
Lisez-moi bien, chère N, je ne dis pas ça non plus et votre manière de faire est tout à fait OK si elle vous convient. Je ne parle là que de MON fonctionnement et ma façon d'aimer les choses; j'ai bien compris que nous avons tous nos façon de faire et d'être, même dans un désir commun.
J'ai une fois joué avec une fille dont le truc était de gigoter et de se débattre avant, pendant, après, franchement ça m'a plus agacé qu'autre chose.
Et je n'aime pas les "soumises" ou les "passives" d'office non plus...
@ Nush: Résistance et consentement me semblent antagonistes (...) un cinéma personnel..."
C'est un peu ce que je crois, dans les deux cas. Le "cinéma personnel" est tellement ancré dans notre fonctionnement que le moindre "faux pas" peut faire sortir du jeu et du rêve assez facilement... D'où l'obligation d'être certain AVANT de commencer quoi que ce soit de jouer avec les bonnes personnes et pas quelqu'un qui a des vues divergentes sur la question...
Et au passage, merci à toutes et tous pour cet intéressant "débat" qui montre bien que nous avons tous des à notre façon de voir le jeu.
Moi j'adore quand elle veut un peu se protéger, mais juste sans se toucher j'en profite pour la gronder, ne serait ce qu'un "veux tu!" pour éloigner sa main, trop de passivité enlève le désir.
Je ne me vois pas me débattre dans ce cas. La seule fois où c'est arrivé, c'est parce qu'on voulait vraiment me punir pour un différent de pensées, je n'ai pas accepté et ça a mené à une jolie pagaille.
Pour ce qui est du jeu librement consenti, je crois que ma façon de résister serait dans la lenteur à faire les pas vers celui qui va me corriger, une appréhension palpable qui m'empêchera certainement de me placer moi même vers les genoux du Monsieur et enfin oui, sans doute une main timide qui viendra protéger mes fesses ? mon orgueil?
Et puis me faire gronder en plus serait sans doute la solution pour baisser toutes mes défenses.
Mon message devait être pressé d'être posté, je n'ai même pas eu le temps de mettre mon pseudo. Et ce n'est pas un faux prétexte pour être punie! ;0)
Il ferait beau voir qu’après avoir clamé sur tout les toits ce drôle de penchant, je m’y refuse ou me débatte d’entrée de jeux…
Pourtant je me souviens d’une fois ou ‘Il’ m’avait promis une petite surprise et après m’avoir collée le nez dans le coin et intimée l’ordre de relever ma jupe sous laquelle il n’y a plus rien à enlever, il a sorti une cravache. Mince alors, une cravache… !
Vous remarquez qu’en France et peut être même en Belgique si vous désirez acheter un martinet, vous risquez sérieusement de vous faire regarder de travers, voir de vous faire traiter de pervers ! Par contre, sortez de chez Décathlon avec un fagot de cravaches dans les bras, tout le monde en déduira que vous ouvrez un cercle hippique.
Telle la jument, je bondis par-dessus le lit et m’entortille dans les rideaux épais en tentant de m’échapper sur le balcon. ‘Il’ me désentortille rapidement et m’entraine vers la porte qui donne sur le couloir. Quand je subodore ce qu’il à l’intention de faire, je me mets en position ‘ski nautique débutant’ en le suppliant de ne pas faire cela, exactement comme quand la maitresse me trainait chez la directrice. Mais ‘IL’ a quelques arguments imparables dont celui de faire trois têtes de plus que moi…
J'adore cette histoire de club d'équitation... Mais "un fagot de cravaches" ? Diantre.
Quand au "ski nautique débutante", je vois bien l'image aussi... Mille mercis pour cette petite anecdote délicieuse et joliment narrée. On s'y croirait.
Mais... il y a "se défendre" et négocier. C'est pas pareil.
A l'abri des regards, quand ça se passe entre Lui et moi, les armes sont déjà jetées. Cela va sans dire et sans contestation aucune. Sa volonté est la mienne et j'y souscris avec volupté. Malgré cela, dans des moments de légèreté volubile, il Lui arrive de me surprendre et c'est par pur réflexe qu'un « non » m'échappe, ou que mon corps se tend pour s'abandonner dans la seconde à la fermeté de ses mains et de ses mots.
Mais la même surprise, dans des lieux moins intimes, où nous resquerions de croiser un promeneur ou un passant, me transformera en petit animal effarouché, perdant tous ses moyens, à la recherche d'une échappatoire, alors que ses bras se referment sur moi. Je ne maîtrise alors plus rien, et Il s'amuse de ce trouble et de cet affolement. A ce moment-là, oui, je me défends, essuie une vigoureuse et impétueuse volée et m'enfouis dans son épaule pour cacher mon émoi et ma fièvre... puis revenir doucement à moi...
Alors je dirais que cela dépend de beaucoup de choses, du moment bien sûr, de la situation, du fesseur et bien sûr du scénario de jeu s'il y en a un...J'ai cru remarquer qu'un peu de résistance était un facteur excitant pour la main virile vengeresse, du moins celle que je connais, les hommes souffrent peut-être un peu trop de l'ascendant qu'ont pris les femmes dans leur vie,à la maison ou au bureau ? Peut-être ont-ils bêtement envie de rééquilibrer certaines choses, alors un peu de lutte dans laquelle ils sont sûrs pour une fois d'avoir le dessus.... ce n'est pas si désagréable... J'ai dit "un peu" de lutte, pas une séance de rodéo non plus...
Moi, je lutte tout le temps. Je me débats farouchement pour ne pas m'allonger dans les deux secondes qui suivent, quand il m'annonce qu'il va me fesser.
Je n'ai aucune volonté et me défendre face à quelque chose que j'attends et qui me prends véritablement au corps m'est impossible.
@ Miarka: "petit animal effarouché"... ? À ce point ? Un écureuil, un chat ? Une sauterelle ? J'aime bien. Mais fallait pas mordre la main du Capitaine Haddock, petite effrontée.
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