Le géant suisse utilisait cette phrase comme gimmick, le "j'me taperais bien..." revient plusieurs fois au cours du film jusqu'à la réplique finale, avec la tisane, alors qu'il a été émasculé lors d'une pipe tranchante, débarrassé du coup de son encombrante virilité de macho de base.
Il y a aussi cette scène dans laquelle il fait l'hélico avec son pénis. "Un trucage, hein !" me confia-t-il en rigolant. Tiens donc !
Faut vous dire qu'une vingtaine d'années plus tard, je mangeais à sa table à Sierre où il présidait - Dieu sait pourquoi ? - un célèbre festival de BD.
Comme il est à côté de moi (et d'une superbe créature nichonnée) je lui signe un de mes albums pendant que nous causons du film qui reste un bon souvenir pour lui. Il me raconte quelques anecdotes inracontables, Fendant aidant. Avant de s'emparer de l'album que je viens de signer, d'y jeter un coup d'oeil distrait, de me remercier sans me regarder en parlant déjà avec un autre type, il est très sollicité, et de déposer le livre dans les mains de sa voisine toute en seins.
Laquelle l'oubliera dans la salle un quart d'heure plus tard.
Même si de nos jours on se souvient plus de lui en chef de clinique déjanté dans "H" que de l'acteur interprète de Bertold Brecht et plutôt catalogué intello qu'il fût à ses débuts dans les films de Tanner ou Goretta, le bonhomme est une figure...
Il y eu un second film de Schulmann, au départ intitulé "Zig-zag story" (qui devint "et la tendresse, bordel ! 2") d'où j'ai extrait cette image étonnante assez proche des envies dont on cause ici-même, avec Luchini, autre acteur tout aussi déjanté...
Il fait quoi, là ?
Sinon, "la différence entre le viol et le consentement, c'est ? c'est ?
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