19 juillet 2010

Garçon coiffeur...

1794 - "Parce qu'elle le vaut bien !"

Curieusement, parmi tous mes émois amoureux me revient souvent une image pourtant presque banale probablement pour beaucoup... Non, je n'aurais pas imaginé à quel point laver les cheveux de cette femme aimée me procurerait autant de sensations. Pourtant...

Elle avait passé la semaine dans un de ces festivals d'été se déroulant dans la rue. Plus passionnant qu'hygiénique assurément, dormant dans sa voiture la nuit pour minimiser les frais, se baladant le jour dans la poussière et la chaleur de juillet en suivant le programme très dense des diverses compagnies théâtrales repérées sur le programme et disséminées aux quatre coins de la ville, utilisant douche municipale et toilettes publiques pour se tenir le plus nette possible. C'est une chatte.

Pas un confort 4 étoiles, loin s'en faut, mais une fois n'est pas coutume, un passage obligé pour vivre une expérience exaltante au cœur d'une de ses sources d'intérêt préférées. Quand je la rejoins un lundi en fin de matinée, voilà près de cinq jours qu'elle joue à la routarde bohème solitaire...

Je l'embrasse, elle sent le savon, a réussi à se laver pour m'accueillir, malgré une nouvelle nuit passée sous une couverture sur le siège arrière de sa petite voiture utilitaire. Je l'emmène dans un de ces endroits de charme que nous affectionnons, en plein vignoble. Elle me murmure qu'elle a hâte de se délasser dans un bain chaud...

Je ne sais pas si je vais la fesser avant ou après. Dans mes bras sitôt la porte fermée pour un long baiser de retrouvailles mais au fond, elle n'y tient plus et insiste pour se plonger dans la baignoire...

C'est là que je passe de longues minutes à lui laver les cheveux... Je rince puis remet du shampoing à nouveau et glisse mes doigts pour masser sa longue chevelure noire. L'eau autour d'elle est souillée de la poussière de la rue. Je la fais lever, nue et mousseuse pour lui doucher le corps... C'est un moment intense et émouvant, très sensuel et tranquille, prenant le temps des choses.

Le reste suivra...

PS: En lisant, une amie m'a envoyé un mot amusé pour me demander si je ne parlais pas là d'une gitane (...) ou d'une émule de Sandrine Bonnaire dans "sans toit ni loi", le film de Varda...

Alors bon, oui, elle était "sale" de sa semaine routarde, mais dans la vie c'est une fille très propre et à cheval sur l'hygiène, ne vous y trompez pas. La rendre lisse et douce, lui laver les cheveux était un plaisir sensuel de tous les instants et en aucun cas une corvée de nettoyage...

1 commentaire:

Stan/E. a dit…

La laver ce jour là demere un moment très émouvant... une forme de confiance que cette remise à neuf..