Ils ont un peu roulé dans le bois, lentement, au milieu des promeneurs et des joggeurs. Puis il s'est garé sur le petit parking de la Porte Jaune.
Toujours assis côte à côte dans la voiture, ils ne peuvent attendre davantage et s'enlacent, presque en entrechoquant leurs corps tant ils en ont envie.
Possessif, il lui caresse les fesses tout en l'embrassant à pleine bouche…
Elle à demi-tournée sur le siège le laisse complaisamment fourrager d'une main autoritaire dans son jean qu'il a prestement déboutonné, baissant le zip pour un accès immédiat, écartant la culotte pour enfouir sa main dans la raie du cul…
Il la caresse par derrière, enfonçant les doigts dans ses moiteurs, sentant instantanément venir l'humidité…
Ils s'ébrouent, comme pour reprendre leurs esprits et sortent de l'auto. Il y a pas mal de gens qui se baladent, des enfants des écoles qui crient, c'est un jour de soleil qui contraste avec la grisaille coutumière de la capitale… La foule, comme dans la chanson de Piaf.
Il a passé un bras autour de sa taille et la guide dans les allées. Souriant, il remarque qu'elle n'a pas reboutonné son pantalon, la tient par la ceinture pour éviter une descente intempestive du jean qui la laisserait en culotte au beau milieu du bois de Vincennes…
Le fil de leur balade les amène jusqu'à une souche, à l'écart du chemin. Les voix des promeneurs sont un peu plus lointaines désormais. Il s'assied et elle se love contre lui, un brin lascive. Il ne résiste pas à l'envie de l'attirer en travers de ses cuisses pour une claque unique mais forte par dessus l'étoffe bleue enrobant - comme le fait un papier doré pour un bonbon - un derrière rond tendu appétissant et conquis par avance sans combat…
Résister au désir fou de la déculotter, l'empoigner, la maintenir fesses nues pour une claquée forte en prenant le temps de faire n'est vraiment pas simple. Elle lui fait confiance... Le bruit des voitures qui passent sur le boulevard à trente mètres à peine d'eux est un peu dissuadant, comme le sont les cris de joie des mômes surexcités de la classe verte qui pique-niquent sans doute à peu de distance aussi.
De là à ce qu'un gamin curieux écarté de la meute en recherche d'un ballon ou pour une envie pressante ne s'approche de la clairière et ne tombe sur le spectacle offert de cette fille en posture équivoque sur les genoux d'un monsieur un brin congestionné, il n'y a pas loin. Il sourit en se souvenant que la police municipale très active dans ce secteur patrouille en vélo tout-terrain et même à cheval.
"Ne manque plus qu'un sous-marin !"
Quand ils reprennent leur chemin après quelques minutes de frotti-frotta et de doigts inquisiteurs s'égarant dans les ouvertures, le désir monté d'un cran. Une putain d'envie de baiser !
Soudain, apercevant un petit sentier s'enfonçant dans le bois, il l'entraine sans un mot. Elle a compris qu'elle n'allait pas rentrer "indemne" de l'aventure et que coûte que coûte il allait lui imprimer la marque de sa main.
Parvenus à l'écart sous les arbres, il l'empoigne d'autorité sous son bras, la courbe et descend d'un geste précis jean et culotte en même temps. Fesses à l'air, très blanches, elle reçoit alors quelques claques retentissantes à même sa peau nue, sans un cri, serrant les dents…
Le tout n'a pas duré trente secondes avant qu'il ne remonte lui même le pantalon et l'entraîne aussitôt par la main vers la civilisation, à dix mètres de là vers un banc au bord du lac des Minimes. Un peu court, certes... Intense quand même.
Un peintre a installé son chevalet et du pinceau reproduit à l'huile la quiétude tranquille ambiante, les passants qui nourrissent les canards, les duos amoureux qui filent majestueusement en barque le long des berges (c'est toujours le garçon qui rame tandis que la fille allongée prend le soleil…) et les arbres tout autour qui bougent à peine leurs ramures sous le souffle tranquille du vent. Ils s'asseyent à l'ombre, à peine calmés, un peu essoufflés comme le sont ces gens en short, casquette et MP3 qu'ils croisent, fous qui courent au soleil sur les allées entre midi et deux en transpirant au lieu de déjeuner...
Il faudrait prendre son temps pour assouvir les désirs retenus, les envies de corps à corps, de possession, de lui en elle… Mais au moins, pendant que la chaleur diffuse et irradie des fesses désormais rougies de la dame, il y a entre eux désormais avant d'autres tempêtes comme un air d'apaisement.
Image © Don Alvarez (?)
18 commentaires:
Bravo, c'était gonflé ! Autour du lac des minimes, il pousse bientôt plus de promeneurs que d’arbres.
On a tellement fait cette promenade familiale que j'utilise l'expression 'j'ai fait le tour du lac' pour répondre ‘j'ai fait un truc banal’. Peut être pas si banal que ça en fait... ;)
Ps - si tu effaces aussi celui ci je boude une semaine !
j'efface rien...
Je sais pas pourquoi ça passe pas, Ellie, je vois tes messages sur le mail qui m'envoie un double, mais ils ne passent pas sur la partie commentaires... Je vais le passer moi-même avec ton pseudo. Manuellement.
Ellie je crois que parfois tu supprimes un message que tu viens d'envoyer, pour corriger une faute, rajouter des truc oubliés ou je ne sais pas, puisqu'aussi bien la fonction "edit" n'existe pas... J'ai vu trois messages dans la boite mail, mais "effacés par l'auteur".
C'est de là que vient le souci ?
Il arrive parfois que les commentaires sautent, c'est un bug Blogger, par exemple il dit 2 commentaires alors qu'il y en a quatre, c'est probablement un truc qui va se remttre en état tout seul. Je ne supprime rien, soyons clair, hein, "madone des sorbets"...
Put', depuis un mois je rêve d'une glace de chez Bertillon à cause de toi.
Voila, c'est de là que vient le problème. Quand j'ai posté le premier, il a disparu alors j'ai reposté et le premier est réapparu alors j'ai effacé le premier et le deuxième à alors disparu alors j'ai rereposté et alors... tout à redisparu sans que je supprime et alors... je me demande si il ne fait pas un caprice là ! :) Une petite glace peut être...
Méfiez vous, ça commence par une glace...hein Commandant?
Une glace, faut voir...
Alors deux boules MINIMUM !
Le dessin, au bord de l'esu et d'autres choses, est étonnant. Le type a un bras et la fille trois mains... Cherchez l'erreur, bien que... !
Moi je l'aime bien ce dessin... Trois mains, hein... ? Mais ça peut être pratique, non !
@ Ellie: deux boules, vous n'allez pas vous mettre à la trivialité, quand même ? ¨Pas vous, 'la madone des s...' OK, je suis lourd.
C'est quoi, ces allusions de carabin ? Ou de corps de garde ?
Bon sang je casse mon image... je vous assure qu'elle a une troisième main, elle tient le heu..., cornet !
Le pire, c'est que c'est vrai... Elle a vraiment TROIS mains cette dame. Bon vu l'angle choisi, le type a son bras caché, par contre...
Je crois que les soucis avec les commentaires recommencent...
Ah, là, là , vous êtes à mourir de rire , dans les com.:D
Faut que je vous dise un truc: je vous adore!!!Tous!
J'aime aussi beaucoup l'histoire. vraiment beaucoup.
Les commentaires, c'est ce que vous en faites. J'avoue qu'il y a ici une chouette bande de commentateurs/teuses, c'est vrai. Du coup il y se crée un dialogue permanent bien plus plaisant que sur un forum. Si vous voyez ce que je veux dire.
Pour l'histoire... Merci. J'ai un peu d'inspiration malgré la chaleur ambiante qui aurait plutôt tendance à amollir en réalité.
Mais pour une fessée je suis toujours partant.
Très trouble récit et dessin très explicite dans la nature. J’adore le «Ça, c’est fait! »
Et ce que vous dites dans votre dernier commentaire Stan qui prouve bien que certaines choses ne changent jamais.😊
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