19 septembre 2010

Jeu du début de l'automne...

1908 - "Les feuilles tombent..."

Il l'a emmenée par la main, une fois qu'ils ont quitté la voiture. Ils marchent le long du canal, longeant la berge sous le soleil. Peu de gens, silhouettes lointaines qui se promènent au loin. Ils s'arrêtent régulièrement pour des étreintes passionnées, à pleine bouche, l'envie de caresses appuyées augmente au fur et à mesure qu'ils cheminent...

Sous un arbre un peu à l'écart, il l'enlace, jette un bref coup d'œil alentours... Personne à l'horizon.

Il soulève la robe légère, n'importe qui passant sur le chemin pourrait voir sa culotte, ses cuisses nues. Un ultime rempart, protection illusoire qu'il fait glisser prestement, avant de claquer sèchement les fesses mises ainsi à nu en pleine nature...

Ça ne dure que quelques instants très brefs avant qu'il ne laisse retomber le tissu fluide comme un rideau de théâtre sur la dernière réplique de la pièce sous les applaudissements de la foule en délire.

Innocemment, ils poursuivent leur promenade, les rares promeneurs croisés qui les saluent ne peuvent se douter que ce couple main dans la main qui se bécote tout les dix mètres vient de se livrer à une coquinerie érotique en toute discrétion et que sous la robe, la jeune femme - qui a discrètement ôté sa culotte mise dans la poche de son amant - babille et rit sans cesse mais a des traces d'empreintes de main sur le cul. De belles marques gaufrées sans équivoque, traces rougissants des fesses rondes très blanches d'ordinaire...

Évidemment, cela ne leur suffit pas. Mais ce n'est là qu'un prélude trouble à d'autres jeux qui le sont tout autant. Troubles.

PS: "Jeu", le mot que j'utilise très souvent est régulièrement relevé dans mes posts et épinglé la plupart du tamps par des femmes qui lui accordent aussitôt un sens péjoratif, voire "clownesque", croyant très à tort que cela n'implique pas d'investissement réel dans ma démarche fessophile, du coup...

En clair, que je ne prendrais pas au sérieux ce qu'on fait en duo, puisque ce n'est qu'un "jeu". 

C'est un point de vue. Le leur... Mais je lui donne un sens positif, moi, a contrario, à ce mot-là. 

Jouer dans mon esprit ne veut pas dire "demi-teinte" ou "distanciation", mais simplement "complicité ludique admise", en confiance totale, une façon d'être qui n'empêche nullement des excès en tout genre et des fessées d'anthologie, sans la moindre concession...

Believe me...

1 commentaire:

Emma a dit…

Forcement , c'est un jeu...les jeux sont toujours très sérieux , tous les enfants vous diront ça... Ok , ce ne sont pas les mêmes. Mais , on les vit pareil , non?;)
C'est la situation là qui est délicieusement troublante, le fait de risquer d'être surpris. ça fait battre le coeur encore plus fort.