Non, vous n'éviterez pas la lecture de ce "à l'inconnu" en trois parties (le lien vous amène à la troisième en direct, mais il y a deux autres posts avant, cherchez...) écrit avec une plume acérée et "aisance sans complaisance", illustré judicieusement par du Varenne. Extrait.
"Quand les fines lanières en cuir du martinet ont glissé sur l’arrondi de mes fesses, j’ai tressailli comme sous une décharge électrique. Il y avait longtemps que je n’avais pas subi la moindre douleur physique. Léo me punissait sans jamais me faire mal. Dès que je geignais, il desserrait les cordes qui m’entravaient, ou il glissait un coussin sous mes genoux...
Le premier coup s’est abattu. Une caresse, à peine cuisante. Je me suis cambrée, tendue comme un fil d’archet. L’absence de douleur n’empêchait pas la peur, ni la conscience aigüe de ma vulnérabilité. J’étais dénudée aux endroits les plus sensibles et les plus tendres, offerte à la volonté d’un homme totalement inconnu à qui Léo avait délégué ses pouvoirs, dans une limite que j’ignorais mais à laquelle je consentais d’avance, dans un fol abandon qui me donnait le vertige.
Les lanières m’ont cinglée une nouvelle fois. Moins timidement. En terminant leur virgule sur ma fesse par une sèche brûlure qui m’a fait grimacer. Outch. Retour sur terre. Tu chantais ? Eh bien, danse maintenant..."
Texte © Vilaine fille
1 commentaire:
"Tu chantais ? Eh bien, danse maintenant..."
Hmmm, qu'il est bon de se sentir un peu cigale, parfois...
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