2031 - "File m'attendre dans la chambre"...
Elle a obéi sans réfléchir ni se rebiffer, aussitôt qu'il lui a ordonné de quitter la table, pile au moment du dessert...
Sa voix a changé, son visage si avenant et souriant la seconde d'avant s'est fait plus dur tandis qu'il prononce d'une voix sourde quelques mots précis la ramenant instantanément au rang de gamine. Une môme à qui on demande de monter dans sa chambre.
Pour y attendre le bon vouloir de celui qui va la punir...
Elle n'a pas cherché à résister ni à faire la maligne comme elle s'y attendait, pour jouer. D'un coup, la gorge sèche et sans trop oser le regarder, elle est entrée dans le trouble et se laisse guider par son instinct.
Personne n'a entendu, les conversations de fin de repas se poursuivent autour d'eux.
Elle a posé sa serviette et quitté illico la table du restaurant de l'hôtel au charme compassé où ils dînent en compagnie d'un groupe de gens qu'elle ne connait pas. Une de ces ennuyeuses conventions professionnelles où il est convié régulièrement et où elle est venue le rejoindre, comme pour lui faire une surprise...
Il la regarde filer entre les tables vers l'ascenseur, sans se retourner. Elle a sûrement le cœur qui bat la chamade, il pourrait presque l'entendre d'ici... Son œil s'attarde sur les fesses rondes de la jeune femme, qu'il voit nues déjà, comme s'il portait ces fameuses lunettes déshabillant les filles qu'on voit parfois dans les BD ou au cinéma...
Un petit sourire. Il lui a dit qu'il la rejoindrait après avoir bu son café. Qu'elle n'a pas le droit au dessert.
Il lui a remis la clé de leur chambre. Avec ce classique porte-clé d'hôtel se terminant en courtes lanières de laine et qui pourrait bien - pour des gens ayant un peu d'imagination - évoquer un prémonitoire martinet...
La suite ? Oui, mais au fond plutôt que "la suite", j'aimerais mieux la même histoire, MAIS vue côté de la fille. Alors, oui, je pourrais le faire, mais je préfère que ça vienne de VOUS, mesdames. Votre version, drôle, humoristiquement décalée ou très sérieuse, dans l'émotion.
On passera vos textes miroirs au fil des réponses. Si le jeu vous amuse, évidemment.
41 commentaires:
Entre le texte toujours aussi bien écrit et les photos sublimes à mon avis, je me suis laissée emportée loin de la réalité, j'ai décroché quelques minutes de ma vie.
Et juste pour ça, merci.
De rien, chère Joy. C'est vrai que cette photo de clé est sublime, je le reconnais volontiers...
Pour être clair, c'est en découvrant ces très belles images non créditées que m'est venue l'histoire, question de circonstance. C'est facile d'imaginer des choses avec une telle matière.
J'aime beaucoup ces moments ou le trouble s'invite et fait basculer la suite des événements. Ton écriture sait savamment jeter ce trouble. Je me souviens avoir écrit un texte avec le même début.... si cher a mes troubles érotiques.
@ Line: je ne suis pas étonné que ce texte puisse résonner chez certaines demoiselles, évidemment. Peut-être aussi parce que ce sont des situations érotiques partagées par pas mal de personnes et qu'on peut avoir envie de vivre. Ou avoir vécues.
C'est aussi pour ça que j'attends de lire avec plaisir la traduction "côté fille" que pourront en faire telle ou telle.
Tu nous avais déjà proposé d'écrire une suite pour un autre texte et j'avais bien aimé le faire. Donc je crois que je vais recommencer !
S'il n'y a pas de limite de temps, car j'en ai très peu pour moi en ce moment...
Chère Céline, évidemment aucune limite au plaisir, ce n'est pas un concours et il n'y a rien à gagner à participer à ma petite idée, à part le fait de se transposer. C'est au moment où j'allais rédiger "l'autre versant" que je me suis dit qu'il serait plus judicieux de laisser une âme féminine raconter sa vision des choses avec SZS mots et non les miens.
à vous lire...
Merci pour ce post cher Stan. Joliment écrit et présenté il ne peut que provoquer nos imaginations fertiles.
Je crois que le défi me tente de vous donner mon point de vue. Au plaisir de lire la vision de ces dames ;)
Chère Jill, merci d'y penser à votre tour. C'est toujours instructif et plaisant de se confronter à la vision de ces choses troubles, mais avec le regard de l'autre sexe.
L'avis d'une femme sur ma façon de faire, de penser...
Le "point de vue féminin" opposé (confronté...) au "point de vue masculin", permet d'avancer et de se comprendre, au travers d'une même histoire. Un récit, deux façons de le vivre... Ce n'est pas un jugement critique, juste des faits identiques décryptés selon que l'on soit fille ou garçon.
J'imagine que si j'aime ça, la réciproque est vraie aussi.
Belle série photographique. C’est posé mais ‘pas trop’. Et tout ce blanc c’est original ; on se sent soudainement très virginale ou très estivale.
Une histoire intéressante. Surement du vécu.
Je suivrait avec amusement la probable suite écrite par vos (nombreuses) lectrices.
Estivale, vu le "déculleté" plongeant... Vécu, va savoir. Bon mon récit-moiroir tarde à se développer.
Je pensais que rédiger quelques lignes n'allait pas prendre tant de temps, c'est juste un jeu, pas une dissertation obligatoire à rendre pour le lycée, hein...
« file m’attendre dans la chambre ! « … elle ne demandait que ça ! A part le dessert qu’elle aurait bien voulue gouter mais bon… elle en avait assez de les écouter discuter affaires , du coup pendant tout le repas elle avait fait des petits caprices afin qu’il réagisse et avec un peu de chance il aurait montré qu’il était son maître , elle adore quand il fait preuve d’autorité a son égard devant d’autres hommes . Elle aime montrer a tous comme elle lui est soumise , docile , elle se sent encore plus femme dans ces moments là . Sentir leurs regards qu’elle devine envieux , elle imagine qu’eux aussi voudrait bien la posséder … avant de quitter la salle de restaurant elle jette un dernier coup d’œil a la table qu’elle vient de quitter et là ! Ecœurée elle s’aperçoit que personne ne la calcule , no body n’a remarqué qu’elle s’était levée ! Dépitée elle se dirigea vers l’ascenseur et foudroya du regard le groom de service un tout jeune homme timide , lorsque la porte de l’ascenseur se ferma elle mit l’ascenseur sur arrêt et attrapa le petit groom , le bloqua contre le miroir et lui administra une fessée dont il se souviendrait toute sa vie ! ( ça va là stan ?)
@ Aqua: tout à fait dans esprit... faudra probablement illustrer ça, je vais attendre d'en avoir plusieurs...
@ Nush: vous pourriez sans doute écrire aussi, flemmarde. D'autant que vous avez des références de lieu, visiblement.
Elle me fait chier cette fille beaucoup trop lisse... je ne sais pas se que je vais lui inventer mais ça va pas lui plaire...
@ Ellie: je vous fais confiance... J'ai peut-être tort, remarquez. Mais depuis le Chaperon rouge, je sais que vous avez un brin de plume qui pourrait bien froisser la lisse.
Ouais, vous avez peut être tort... ! Non vous avez raison...:D
Pour la peine je vous promet de m'y coller !
@ Ellie: choses promises...
Choses dues...
Je suis belle, belle, beeeeelle, tout le monde me regarde impossible de me gratter le nez dans ce restau !
Et si seulement j’étais belle, belle et con à la fois… Mais non, je suis belle, intelligente, raffinée, cultivée comme une orchidée de serre… Je suis - La femme parfaite !
Et l’autre, là, en face, avec ses yeux ronds comme des boutons de bottines, je l’ai complètement gelé. Une chiquenaude sur son pénis et tout le service trois pièces vole en éclat.
- C’est la cata, Seigneur aide moi !
Mes magnifiques longs doigts hypnotiques volettent autour du verre de Bourgogne, le frôle et l’emporte. En un battement d’aile le vin éclot au creux de mon entrecuisse, sur ma robe soyeuse et virginale. La couleur envahi jusqu'à l’ourlet de mes fines oreilles translucides, on pourrait y faire chauffer de petites saucisses. Je ne suis plus la femme parfaite, merci Seigneur…
La chute de mon piédestal a transformé celui d’en face. Il se penche, les yeux brillants plissés et sa voix qui murmurait des - merci Madame - au garçon tout à l’heure, comme un fleuve, chaud et péremptoire, m’ordonne :
- File m'attendre dans la chambre !
Je flotte jusqu'à l’ascenseur
- Seigneur, une petite dernière, s’il vous plait, faites qu’il vienne vite me rejoindre, me laver et me sécher, moi et ma robe… Faites qu’il ne prenne pas de dessert… avant...
Madeleine
J'ai les yeux ronds comme des boutons de bottine, moi ? D'ailleurs c'est vrai. Et puis c'est marrant, les bottines ont encore des boutons, de nos jours ? Et qui porte encore des "bottines", d'ailleurs, c'est une expression qui doit dater d'un temps avant la fermeture éclair...
Chouette texte, Mado.
Là, je suis scotché, c'est un truc que je n'avais jamais lu nulle part, ce "La couleur envahi jusqu'à l’ourlet de mes fines oreilles translucides, on pourrait y faire chauffer de petites saucisses. "...
Des petites saucisses ? Une métaphore ? Parce que la pénétration vaginale, orale ou anale, je connais et pratique (un peu), mais dans les oreilles ? "Autorhinale" ?
Je sais que vous ne buvez pas Stan j'espère que vous mangez qaud même... des petites saucisses cocktail... Pour une métaphore j'aurai écrit voyonnns ... ;D
C'est une invitation ? à un "cock tail" ? Ma foi, côté saucisses, je suis client...
Ellie ! je n'aurais qu'un mot "genial!" j'ai bien ri en lisant ton bout d'histoire , tu es vraiment douée . chapeau Miss !
Me voilà coincée dans ce repas d'affaires, qui sont loin d'être les miennes. J'ai dit oui, comme ça sur un ton chantant et amoureux, juste parce que je pensais à la folle nuit qui allait suivre.
Mais voilà, la soirée s'éternise entre un moustachu cravaté un peu ivre et lourd en sous entendus et une barrique fumant le cigare bon marché. (Moi qui croyait que les auteurs de BD étaient forcément drôles et plein de finesse). Bon tant pis, y 'a quand même mon Stanichoux en face de moi qui se marre silencieusement en me regardant avec son demi sourire (il a souvent un demi sourire qui veut dire "tu vois, je te l'avais dit que tu allais t'emmerder).
Le fait qu'il ait raison m'agace prodigieusement mais j'ai trop d'orgueil pour le lui montrer et du coup je fais semblant de rire aux blagues piteuses de mon voisin bacchanté. J' avais pourtant bien travaillé mon rire devant ma glace avant de venir mais là avec un peu de vin avalé de travers ça n'a pas du tout MAIS DU TOUT donné la même chose. J'ai tout recraché mais dans la mauvaise direction.
"Je suis confuse cher Stan, vraiment" mais avec un peu de mal à réprimer le début d'un fou rire.
le "File dans ta chambre" était la fin parfaite pour moi de ce diner ennuyeux et le début d'une nuit qui s'annonçait charmante.
Mais ne nous y trompons pas, le ton qu'il avait employé était loin d'être complice. Du coup en me levant de ma chaise et en me dirigeant vers l'ascenseur, je sentais mon échine déjà frémir sous son regard qui, je le sentais, ne me lâchais pas. Je me suis retournée avant que les portes ne se referment. S'il me regardait encore, je ne le savais pas. J'avais les yeux baissés.
Ellie, je me régale encore avec tes mots!
Aaaah les filles, ça fait vraiment plaisir de vous revoir ici ! et en plus vous avez écrit aussi toutes les deux une version de l'histoire ! Elle est pas belle la vie ! :D
Si j'arrivais à chopper Emma pour qu'elle en écrive une quatrième de version ça serai top !
Eeet Stan, te voila avec un peu de travail là…, faut que tu nous fasses les illustrations ! Alleeeeeez s'te plaiiiiit...
Oh mince je n'avais pas vu que c'étais déja fait ... avec Stan on est toujours à la bourre, il cavale loin devant en semant des posts comme des petits cailloux...
Merci Stan ! :D
Les textes arrivent au fur et à mesure, visiblement ça vous amuse, autant les isoler dans des posts à part, parce que c'est plus agréable à lire que dans les comm, pour tout le monde. Du coup, ça fait une rubrique à part entière... Je sais d'autres à venir. Allez, mesdames, c'est open bar.
C'est bien parce que c'est pour le grand Stan ;-) que je me suis prêtée à l'exercice. Obligée de le mettre en deux fois sinon il n'accepte pas.
Mais quel ennui…. Elle en baillait doucement pour ne pas trop se faire remarquer. Pourtant au début les conversations étaient plutôt intéressantes. Elle ne comprenait pas tout, certes, mais elle était de nature curieuse et donc appréciait à les écouter. Enfin au début ils n’étaient pas, ou pas trop pour certains, avinés.
Mais là elle voyait les bouteilles défiler sans même voir les minutes passer. Elle avait complètement décroché, s’amusant avec sa fourchette qui ne manqua pas de tomber par terre à plusieurs reprises. Mais au moins ça l’occupait, c’était l’essentiel.
Dire qu’elle voulait lui faire une surprise. Tu parles. Des surprises comme celles-ci elle s’en serrait allégrement passées pour être sincère. Elle lui jeta un coup d’œil à la dérobée, pour tenter de comprendre comment lui-même pouvait tenir le coup alors qu’il ne buvait pas non plus. Par politesse, par habitude?
En parlant d’habitude c’était la cinquième fois que sa fourchette touchait le sol en faisant sursauter une dame à la table derrière eux. C’était sûrement son seul petit plaisir actuel de la soirée, bien que de pouvoir le regarder lui était loin d’être déplaisant.
En se relevant de sa quête à la fourchette fuyeuse, elle n’eut pas une seule seconde pour rejouer avec cette dernière. Elle avait bien sentit son regard un peu plus persistant à chaque fois mais elle ne s’était pas réellement attendue à ça.
"File m'attendre dans la chambre"...
...Elle s’était apprêtée à revendiquer mais avait rapidement chassé cette idée de sa tête. Son ton, sa voix, son regard n’appelait aucune réplique, aucune négociation.
C’est à moitié fiévreuse qu’elle a pris la clé de la chambre resserrant doucement ses doigts autour des lanières de laine. Elle a posé sa serviette sur la table et l’a pliée doucement. Le regard hypnotisé par ses chaussures elle a quitté la table sans aucun regret.
Il lui semble que les mètres qui la séparent de l’ascenseur sont des kilomètres. Elle sait, se projette d’avance sur ce qui se passera une fois qui la rejoindra. Mais pour l’heure elle a une vague impression que ses jambes ne la soutiennent plus.
Elle serre nerveusement la clé de la chambre comme par peur de la perdre, comme par peur de le perdre. L’ascenseur la happe littéralement. Elle n’est plus qu’un robot et c’est en tant que tel qu’elle ne saluera même pas les gens dans l’ascenseur.
Elle se mordille les lèvres arrivant à leur étage. Elle sent sa respiration s’accélérer. Sort juste de l’ascenseur et s’appuie contre un des murs relevant doucement la tête pour évaluer le nombre de pas qui lui reste à parcourir avant de retrouver leur alcôve.
Elle aimerait qu’il soit là pour la rassurer doucement même si c’est lui qui l’a mise dans cet état. Elle se redresse et avance lentement, touchant les murs qui séparent les portes tour à tour comme pour s’assurer que c’est bien réel.
Elle s’arrête devant leur porte, le cœur battant. Elle peut encore faire demi-tour, ne pas insérer la clé dans la serrure et ne pas l’attendre. Elle resonge à ce qu’il lui a dit, qu’elle n’avait pas droit au dessert. Mais son meilleur dessert c’est lui après tout non?
Délicatement elle insère la clé dans la serrure. Elle sait très bien ce qui se trouve de l’autre côté, mais cette fois elle marque un temps d’arrêt avant de la tourner et ainsi ouvrir la porte. Elle entre à pas feutré dans cette chambre qu’elle laissera plongée dans l’obscurité pour mieux songer à ce qui l’attend dans peu de temps.
Avisant le lit elle s’y assied délicatement alors que tout son corps est pris entre une rage énorme qu’il ait osé la traiter comme cela et une impatience grandissante qu’il la rejoigne enfin, après avoir bu son café.
Elle tourne la tête vers la porte qu’elle distingue à peine dans cette nuit intense. L’attendant autant qu’elle ne veut pas qu’il arrive. Elle le voulait autant qu’elle lui en voulait. Regroupant ses jambes entre elles, et les ramenant sur le lit, elle pose sa tête dessus, ne quittant pas l’entrée des yeux. Elle sait que bientôt il sera là et qu’elle aura droit à son dessert bien à elle, pas trop sucré, une fois qu’il aura refermé la porte.
"Le grand Stan"... Encore heureux qu'elle n'ait pas dit "le gros"... Je fais gaffe à ma ligne. Mais c'est pas gagné, hein... Merci Joy IM. (c'est surtout pour identifier qui écrit quoi, que je le précise, évidemment.
Nan, nan je le confirme pour moi c'est le grand Stan. En plus, plus grand que moi en taille. (Bon évidemment ce n'est pas trop dure comme on me l'a gentiment fait remarquer un jour).
Cher Stan,
oups, j'avais lu votre billet en me réservant les commentaires pour plus tard. Du coup, je n'ai pas vu que les textes de vos lectrices étaient publiés à sa suite. Le mien est parti tout à l'heure par mail. Souhaitez-vous que je le reproduise ici ?
Merci et félicitations à toutes ces paroles de femmes, les savourer est un régal !
Chère Chut, non, j'ai votre texte et je suis en train de le formater pour un post indépendant...
Me manque juste une image... Vous connaissant je ne doute pas que vous aurez à cœur de me trouver ça...
Disons que je préfère les avoir par mail, qu'ici, mêm si je les laisse quand même... Histoire de les présenter esthétiquement de façon plus agréable pour les lecteurs/trices.
Une image choisie par les rédactrices me va aussi (en pj.), même si je me débrouille...
L'image est partie !
Merci beaucoup.
(PS/ Il y a peut-être des coquilles dans le texte. Je vous l'ai envoyé une fois sa rédaction achevée, alors n'hésitez pas à sortir le fouet !)
Online. Avec les images que vous avez choisies. D'ailleurs à rebours, pour celles qui ont déjà posté, si vous voulez des images précises autres que celles que j'ai mises de moi-même, be my guest !
Mmm...ce "File m'attendre dans la chambre" plein de promesses pour le reste de la soirée, le sourire qui s'efface, le ton de la voix qui change...
Je crois que je veux bien être privée de déssert !
Et puis, dites-moi, vous avez réussi à en faire plancher plus d'une ! Devriez aller donner quelques conseils aux profs, vous !
Donc finalement elle n’a pas été privée de dessert!
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