2238 - "Une histoire simple..." de chez Spanking Epics...
On reproche souvent à raison au cinéma porno la faiblesse de ses scénarios et par extension la pauvreté et l'indigence des dialogues, manque de moyen et d'acteurs "investis" ayant un peu de talent au-delà de leur plastique. Ou de leur silicone, puisqu'il n'y a plus un film sans ces affreux seins standard en forme d'obus, trucs greffés hors normes qui ne bougent pas d'un poil et restent bien fixes quand la demoiselle se fait saillir...
Pour la plupart des films de fessées, c'est évidemment pareil à de très rares exceptions près: pas de scénario, engueulade sous un prétexte bidon tenant sur une feuille de papier à cigarette, correction en trois temps, fessée par dessus le pantalon, puis la culotte, puis le cul à l'air, la main puis la canne et la ceinture. Bref, du classique dépouillé de fioritures, des images à la chaîne pour faire bander et jouir sans se prendre la tête. La plupart du temps, on file au plus pressé sans s'encombrer de détails ni de dialogues complexes.
La fessée arrive vite. Le plaisir onaniste aussi.
Ici, dans cette production américaine déjà ancienne, puisque de 1999, à qui on devait déjà une fessée "amish" qui avait pas mal été appréciée en son temps, on sent un effort louable, un semblant d'histoire.
C'est une sorte de pastiche qui commence comme beaucoup de films d'horreur:
Quatre jeunes gens candides en couple, deux crétins et deux bimbos aux rondeurs épanouies partent en week-end, loin de tout pour se la jouer "retour à la nature" en louant une maison en rondins dans une montagne bien isolée, au milieu de nulle part dans des bois où personne n'aurait idée d'aller foutre les pieds, à moins d'avoir des envies méchamment suicidaires.
Si on a souvent été au ciné voir de genre de trucs, on sait ensuite c'est plutôt "Deliverance" que "My fair Lady", qu'une fois le postulat de base posé et les personnages en place, décapitations, empalements et autres festivités hémoglobineuses ne vont pas tarder, que des zombies assoiffés de sang ou des paysans dégénérés vont arriver sur zone et ces braves cons d'étudiants en balade auront beau faire "deux groupes de deux" comme dans le sketch de Bigard, tout ceci se terminera mal.
La bande-annonce de ce "vacation" montre qu'en fait de zombies, on est plutôt dans le punitif basique: les deux idiotes vont se balader en forêt sans avertir leurs mecs, se perdent évidemment comme dans "les randonneurs" et une fois que la police les retrouve après une nuit d'angoisse, ces deux pétass... euh, jeunes femmes, se prennent une branlée mémorable de la part de leurs compagnons, histoire de montrer, à ces deux radass... euh, demoiselles, qui c'est Raoul.
Y'a une justice !
Images © Spanking Epics - 1999
1 commentaire:
comme vous êtes méchant , tout de même: ça arrive de se perdre en forêt , même quand on connait. Pas au point d'y passer la nuit , ni d'alerter les secours, mais rentrer bien tard ,oui, ça peut arriver... de perdre l'auto aussi ;D,mais j'ai retrouvé le village ! :)
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