08 juillet 2011

Balade à Notre-Dame !

2413 - "Envie éveillée, apéritif osé..."

Quand il l'a retrouvée à la terrasse de ce café, il l'a juste embrassée tendrement, mais discrètement, sans effusions, effleurant ses lèvres comme s'il venait retrouver pour déjeuner une compagne vue le matin même à la maison alors qu'il ne l'a pas croisée depuis des mois.

La jeune femme se lève, ayant réglé avant qu'il n'arrive et ils ressortent de la brasserie où elle attendait depuis une petite heure avec un bouquin commencé à lire sans parvenir à dépasser la page 1 lue et relue sans retenir les mots, tant elle pensait à "la suite"...

Ils s'ébrouent sur le boulevard puis marchent au milieu des touristes venus admirer la cathédrale. Personne ne leur prête la moindre attention.

Habillée discrète sans chercher à se faire remarquer, maquillage léger, elle porte une veste longue descendant à mi-cuisses, un jean et un chemisier ouvert laissant à peine deviner la lisière des seins.

Sans crier gare ni lui demander son avis, il passe de suite la main autour de la taille sous la protection de la veste, geste invisible pour l'entourage, touchant la peau douce des hanches sous le chemisier dans un mouvement très propriétaire, avant de se glisser dans la culotte, pour s'emparer d'elle.

Prise de possession d'entrée pour lui rappeler si besoin est leur jeu, immédiatement imposer sa "marque" ? Le reste de sa vie, peu importe, mais dans l'instant présent, à la seconde de leurs retrouvailles, elle est à lui autant que le contraire. Sa chatte, son cul... Sa bouche entrouverte dans laquelle il n'hésite pas de temps en temps à mettre un doigt qu'elle suce instantanément lentement, savourant le geste osé, en pleine rue, sans faire attention aux gens.

Là, elle ferme les yeux, se mord les lèvres tout en marchant, sentant le contact de la main directement sur ses fesses nues, ses doigts qui n'insinuent tranquillement dans la raie pour y dénicher l’œillet moite d'avance, y enfonçant aisément une phalange humide immédiatement engloutie et serrée.

Elle s'ouvre d'elle-même pour faciliter le passage tandis qu'ils cheminent lentement sur le pont, entourés de Japonais et d'autres étrangers qui mitraillent l'édifice imposant sans imaginer une seconde l'index de l'amant enfoncé dans son trou du cul...

Tout en marchant, sentant une brusque contraction de l'anneau de sa compagne à chaque mot osé, il lui parle alors à l'oreille, lui expliquant par le menu ce qu'il lui fera, une fois la porte de la chambre soigneusement refermée...

Magistrale fessée au programme, en clou du spectacle...

Mais après le déjeuner.

4 commentaires:

Latis a dit…

Joliment écrit, et très évocateur... La demoiselle décrite a de la chance d'éveiller autant le désir chez son amant.
L'amitié, l'amour, la complicité et toutes ces choses sont bien entendu des choses merveilleuses. Mais, parfois, ne vivre que le désir de la possession et celui d'être possédée en oubliant le reste est infiniment plus jouissif...

Lilas a dit…

Etonnant ! Des souvenirs similaires... au pied d'une autre cathédrale... Jolie "entrée en matière" en tout cas !

Stan/E. a dit…

@ Lilas: tout ceci est imaginaire, imaginé, ou pas et qui sait s'il ne s'agit pas de la même histoire, de "vous" et de "moi", au final, hein...

Ou alors, je suis monomaniaque et ne fonctionne que dans un sens...

Va savoir.

Mademoiselle G a dit…

Je ne sais pas si vous êtes monomaniaque ! Mais ce récit évocateur, troublant et excitant m’a embarqué à Notre Dame que je connais très bien mais que je verrais sûrement un peu différemment désormais. J’aime beaucoup la photo aussi...