2596 - "Fantasme récurrent..."
Je ne sais pas quel fût le déclencheur de la genèse de mes fantasmes...
... Mais j'aime les histoires de fessées depuis ma plus tendre enfance. Et ce avant même d'avoir pris conscience de la sexualité qui en découle, sans avoir la moindre idée des méandres du désir, ni des affres de la chair. Jadis, j'imaginais souvent des scènes du genre de ce dessin pour agrémenter mes pratiques nocturnes adolescentes.
Je me suis branlé très jeune. Vers huit ans déjà après avoir découvert que frotter ma verge allongé dans mon lit sur le ventre me procurait des drôles de sensations qu'il m'était bien impossible de qualifier, ignorant absolument tout du sexe. Jusqu'au mot. Une libido vécue en cachette dans ma chambre d'enfant en me sentant follement coupable, conscient de faire des choses sales qui n'auraient pas beaucoup plu à mes parents...
Sans que d'ailleurs ça ne m'incite de cesser de le faire.
Pour me faire pardonner et gagner mon paradis, sans réellement oser avouer mes turpitudes, j'allais balbutier de supposés péchés au curé de ma paroisse, le jeudi après le catéchisme. Là, à genoux dans le confessionnal, je m'inventais de bien mauvaises pensées exagérées, mais systématiquement sanctionnées par deux Pater et trois Ave, une punition légère céleste, décidée par le brave prêtre assis derrière la grille de bois et désireux de sauver mon âme.
Propre comme un sou neuf. Confortable sensation de me préserver l'âme, avant d'évidemment recommencer mes "saletés" le soir même...
Une femme en corrigeant une autre, gouvernante anglaise domptant une élève rétive, scène trouble dans un cachot où elle est envoyée au pain sec et à l'eau comme dans les romans du XIXème siècle. Nue, avant de passer une chemise de lin, légère et facile à soulever.
Scènes érotiques SM d'une autre époque. Les romans d'Aimé van Rod ou de Sadie Blackeyes, alias Mac Orlan, en sont remplis.
Et j'aime assez.
Dessin © Sardax
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