20 juillet 2012

Octavia est punie !

  2766 - "Recadrer une demoiselle qui a un peu bu..."

Jilly Cooper est une ancienne journaliste britannique et auteur de romans à succès, des trucs vaguement érotiques plutôt à l'eau de rose... Voici un extrait de "Octavia", un de ses bouquins qui se passe dans les années 1970 et datant de 1977.

Ah, la photo de Jilly Cooper ci-contre date de la même période, précisément. Au passage, notons qu'il a été tourné en 2009 une adaptation télé avec dans le rôle titre l'actrice et mannequin anglaise Tamsin Egerton, je suppose que la scène a été reprise dedans mais je n'ai pas les images...

L'héroïne Octavia, 26 ans, est une jeune femme gâtée par la vie et issue de la bonne société.

Soyons plus précis. C'est une petite garce qui se conduit mal et que personne ne recadre jamais... La demoiselle passe un week-end avec son ami Gareth, un entrepreneur gallois plus âgé qu'elle. Ils sont dans une fête où l'on boit et on danse au cours de laquelle elle se laisse aller et boit beaucoup trop. C'est au moment où elle monte alors à l'étage se rafraichir dans une chambre en titubant que furieux, Gareth la suit…

"En haut, dans la salle de bain, je ne me suis pas reconnue. Je ressemblais à une sorte de harpie défaite, les cheveux ébouriffés, les yeux brillants, les joues rouges. Mais je me trouvais quand même super belle dans ma robe, une de ces tuniques courtes en cotte de mailles argentée avec des trous gros comme des pièces de monnaie, très décolletée devant (deux petits cercles de paillettes argentées couvraient tout juste le bas de mes seins...) et parfaitement indécente derrière !

Rien en dessous, excepté des collants de couleur chair, donnant surtout l'impression que je ne portais rien du tout !

- "Mais tu vas cesser de te comporter comme une pute ?" me dit Gareth d’une voix sourde avant de m’attraper par le bras en m’entrainant vers la chambre la plus proche où il me jeta sur le lit et verrouilla la porte.

- "Du coup, je suppose que tu vas précisément me traiter comme une pute, non ?" ai-je craché dans sa direction en le provoquant. "Et que dirait ta précieuse Lorna si elle nous surprenait ici ensemble ?"

À peine ces mots prononcés, j’ai regretté... Il y avait comme une envie de meurtre dans son regard.

- "Il est grand-temps que quelqu'un te donne une bonne leçon !" a t-il dit, venant vers moi. "Et je crains que ce quelqu'un ne soit moi ! "

Avant je ne réalise, Gareth m'avait basculé sur son genou et commencé à m’administrer la plus belle fessée que je n’ai jamais reçue de ma vie. J'ai crié et me suis mise à gigoter pour lui échapper.

- "Tais-toi !" a t-il dit méchamment. "Personne ne t’entendra de toute façon..." Et c'était vrai. En bas, dans le living, les gens s'amusaient et la musique était à fond. 

Je me suis débattue quand même en essayant de le mordre, mais il était beaucoup trop costaud pour moi. Ce n'était pas tellement la douleur que cette honte terrible qui m’envahit le temps que dura la correction. Il me sembla qu’il ne s'arrêterait jamais.

Enfin, il me lâcha pantelante et en larmes sur le plancher. Je restais là tremblante de peur.

- "Lève-toi !" dit-il brusquement. "Prends tes affaires: nous rentrons."
(Elle est malade, alors il la met au lit. Plus tard:)

"- "Je suis désolée..." je lui ai dit, tout en bougeant ma tête d'avant en arrière sur l'oreiller... "Je suis tellement désolée !"

"En un éclair, je l'ai vu comme le père sévère mais aimant et attentionné que toute ma vie j'avais cherché. Quelqu'un capable de me dire stop quand je vais trop loin, quelqu'un de réactif si je me comporte mal, mais aussi quelqu’un fier de moi si je me conduis bien bien…"
Octavia © Jilly Cooper - 1977

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