30 septembre 2014

Un dimanche en ville...

3132 - "Sans pantalon sous le Panthéon..."

Il avait retrouvé Marie vers midi par un dimanche d'août ensoleillé...

Seul durant des vacances à la fois trop longues et trop courtes sans femme et enfants partis dans une lointaine et poussiéreuse maison familiale de la côte normande, il trainaillait sans avancer vraiment sur ses petits dessins, au grand désespoir de son éditeur, lequel appelait chaque semaine pour savoir où il en était. Et il en était au même point depuis début juillet... Paresse, flemme, ou manque total d'inspiration, voire carrément d'envie, on appellera ça comme on veut, mais il n'avançait plus. Bref, le néant.

Du coup, il ne décrochait pas le combiné, sursautant à la moindre sonnerie. C'était un temps heureux, sans portable et sans affichage des noms et numéros des appelants... Le Moyen-âge.

De son côté, Marie l'indépendante venue d'Alsace s'était organisé un weekend "culturel" typiquement parisien à base de théâtre, musées, peinture, sans lui pour cette partie, mais entendait bien passer un peu de temps pour se consacrer au début du mot seulement, avant de retourner dans sa province de l'Est...

Lui avait dit n'avoir que la journée à lui offrir. Repue de d'un vendredi et d'un samedi entièrement consacré à l'aspect littérature et peinture, Marie s'en agaçait autant qu'elle se réjouissait d'ordinaire d'une mentalité "ce qui est pris n'est plus à prendre, mon chéri..."

- "J'aurais bien aimé une nuit !" lui dit-elle sitôt qu'il la rejoignit au Pont des Arts...

Cette fois, il ne pouvait pas lui accorder... Attablés à une terrasse de l'île Saint-Louis, il la laissa bouder trente secondes avant de lui faire virtuellement l'amour "avec les yeux" pendant le déjeuner. Se tripotant les mains et en se faisant du pied sous la table, avec des regards énamourés emplis de sperme et de stupre, imaginant à voix basse des jeux interdits, des positions acrobatiques, des scénarios délirants parsemés de fessées cuisantes et d'enculades à sec, et ce jusqu'au dessert.

Chauffée à blanc, c'est sans doute pour ça qu'au moment du café et des douceurs quand le garçon leur présenta avec un ton compassé la carte des desserts, Marie sans ciller repoussa le morceau de carton imprimé et le regardant droit dans les yeux, prononça à voix haute et intelligible pour les tables voisines que "pour le dessert, pas besoin de carte: je vais juste sucer monsieur dans le parking !"

Le gars devenu pivoine recula sans un mot, manquant s'étaler sur le chariot des desserts sous cloche, tandis que cette garce de Marie partait elle d'un éclat de rire amusé.

Il lui attrapa la main à peine sortis du resto et l'entraîna à travers les rues sous le regard de quelques touristes amusés vers le parking assez loin où il avait garé sa voiture. Ils descendirent au deuxième sous-sol. Rejoignant la voiture. Là sans un mot, il la plaqua contre le capot, la courbant à plat-ventre, sans se soucier des caméras de surveillance. Troussée, déculottée, elle reçut alors une retentissante fessée avant de se sentir prise au plus serré entre ses globes brûlants et cramoisis...

Personne ne vint les déranger durant les quelques minutes intenses qui suivirent. L'un et l'autre jouirent vite, en même temps comme ils le faisaient à chaque fois... Il s'essuya la verge avec la culotte de Marie, souillant le sous-vêtement de sperme et de leurs sucs mêlés...  C'est seulement une fois réajustés et d’apparence sage en dépit des yeux brillants et des joues rouges qu'arriva à leur hauteur un couple descendant récupérer une voiture garée juste à côté de la leur.

Les deux passèrent sans un mot, seule la femme leur lança un regard complice en montant dans la voiture, prouvant qu'elle n'était pas dupe et qu'elle avait compris ce qui venait d’arriver l'instant d'avant...

Puis ils remontèrent se promener...

Ce n'est qu'une demi-heure plus tard que dehors, en pleine rue Soufflot et à un moment où personne n'était visible qu'il lui ordonna de se trousser entre deux voitures garées pour lui montrer l'état de son cul rond... Elle s’exécuta alors sans un mot, lui montrant des fesses encore marquées de rouge et une culotte baissée poisseuse de sperme...

Marie ? Elle osait tout... Et avec elle, il osait tout aussi...

Tiens au fait, elle a oublié de le sucer, du coup...

10 commentaires:

Sophie a dit…

ha les parkings ! c'est pas vraiment romantique mais ça peut être totalement érotique ... et à postériori totalement flippant quand on réalise qu'il y a des caméras partout ;) Moi j'ajoute toujours : "chéri, démarre vite stp !"

Anonyme a dit…

"My little Paris" revu et... corrigé par Stan ! Jolie visite et joli texte :-)

Stan/E. a dit…

Ah ça aurait pu se terminer dans un petit hôtel pas très loin du Jardin des Plantes, tiens, pour conclure la visite. Mais cette fois, ils se séparèrent à la fin de l'après-midi...

Ellie C. a dit…

Alors que de toute façons il passait ses journées à glander .... pfffffffffffffff ! :D

Lolie a dit…

Ce joli récit me donnerait bien envie d'un petit week-end "culturel" à Paris, tiens !

Nono a dit…

Clairement, vive la culture, les parkings, les filles audacieuses et dissipées...juste pour les fesser durement et tendrement

Stan/E. a dit…

Des fois quand je me relis, je me dis que j'ai eu de beaux moments, quand même !

Stan/E. a dit…

Rien que du vécu, mieux que les histoires stéréotypées et inventées...

Anonyme a dit…

Hum... Rien ne vaut le vécu, c'est certain. Enfin, la plupart du temps :/
Mais les histoires qui laissent libre court à l'imagination, au(x) fantasme(s) qu'on n'ose pas dire ou pas partager pour mille raisons. Qui sont des indices semés au hasard des pages, véritable jeu de piste, comme autant de petits cailloux permettant au Grand Méchant Loup de s'y retrouver (ou au Petit Chaperon Rouge, selon le côté où l'on se place). Un petit exutoire, un exercice de style... du bois sec pour un joli feu au cul, forcément :-)
Spanky Brewster

Stan/E. a dit…

Des indices, j’en donne pas mal, mais seules les complices concernées pourraient aisément s’y retrouver, vous imaginez bien. Pour peu qu’elles lisent (encore) mes petits billets les concernant évidemment. Certains récits datent, parfois et remontent le temps...

Et puis, la part de l’imaginaire fait parfois changer les détails. La plupart du temps c’est ce qui s’est passé, mais il arrive évidemment que je modifie un peu le cours des choses.