18 janvier 2023

Sous son regard attentif !

3557 - "Exposition temporaire !"

Elle lui a demandé de ne jamais rien lui laisser passer s'il veut être pris au sérieux. Qu'à la moindre incartade, il devra sévir sans la laisser poursuivre. 

Qu'en gros, elle mérite davantage que ce qu'il lui a déjà administré et qu'elle s'en agace presque, quand elle le provoque pour susciter une réaction énergique de sa part, de constater qu'il est trop gentil, trop doux, probablement pas assez sévère. 

Non, elle n'est pas une petite chose fragile mais juste une gamine capricieuse ayant viscéralement besoin d'être recadrée. Strictement ! 

Il l'écoute attentivement... La petite conne ! Carte blanche, hein ? 

Il l'attrape aussitôt et l'attire vers lui la calant en travers de ses cuisses, baisse la culotte d'un geste preste et la re-fesse sans retenir les claques vigoureuses qui cinglent et rougissent sa peau en résonnant tandis qu'elle étouffe des "pardon Monsieur !" bien tardifs dans les coussins du divan...

Puis la correction terminée, il la fait lever sans ménagement, l'entraînant culotte à mi-cuisses pour la placer debout au coin face au mur, mains sur la tête. Il la questionne alors à voix haute et la gronde de longues minutes sans aucunement se soucier des voisins en dépit des murs en cartons du petit appartement loué pour l'occasion... 

- "Qu'est-ce que tu as reçu, mademoiselle ?" 

- "U... une fessée, Monsieur !" hoquette-t-elle, confuse, tandis qu'il lui fait répéter à plusieurs reprises des choses qui la font frémir de honte, tout en sentant sa présence juste derrière elle. Mais plus question de parler de révolte. Là c'est juste une morveuse punie qu'il observe.

Il la laisse ainsi de longues minutes méditer, les fesses écarlates brûlantes et nues, n'osant pas se retourner, regardant avec un sourire cette grande fille de 37 ans punie, cul rouge et en feu, les mains sur la tête, exposée à la vue comme une pisseuse d'une douzaine d'années dûment corrigée et sanctionnée pour ses insolences répétées... 

Puis il la prend par la main pour l'agenouiller sur le divan. Ses fesses rougeoyantes et nues sous son regard, il va s'assoir un peu plus loin afin de contempler son "œuvre" !

Ensuite viendra l'abandon, l'instant où elle se calmera et retrouvant son souffle, reprendra pied. Il la prendra dans ses bras longuement, il lui caressera le dos, les hanches. Les fesses aussi, à présent brûlantes. 

Il ressentira un immense plaisir à sentir qu'elle vibrera en s'abandonnant peu à peu contre lui, sans franchir les limites "no sex" qu'ils se sont tacitement données, avant de migrer vers le confort du canapé. 

Ce sera un instant doux et calme. Elle attrapera un coussin et s'allongera contre lui, posera sa tête sur ses genoux, il lui caressera la main, les cheveux pendant qu'ils se parleront.

 Longtemps...  

Texte © Stan/E. - 2023 

Photo © Asa Jones - 2021

6 commentaires:

JodieQ a dit…

Joli texte, qui a le parfum de la réalité. Sauf qu'avec vous on ne sait jamais si l'histoire est vraie. Ou pas.

Mais c'est sans importance, je m'y suis vue !

Anonyme a dit…

Ce texte m’a beaucoup plu! Il est empreint du ferme volonté de cadrer et punir mais également d’une tendresse folle.
Cette intime vulnérabilité est parfois nettement plus difficile à dévoiler que la sexualité qui est absente mais ne manque pas tant les ressentis sont présents et intenses.
On ne sait peu de choses mais l’essentiel et on s’y voit …
Ps: La photo est troublante et charmante.
MademoiselleG

Stan/E. a dit…

@JodieQ : je ne crois pas, comme à chaque fois que je rédige un texte, qu'il soit important pour lectrices et lecteurs de savoir si c'est vraiment arrivé ou pas.

Moi, je le sais, évidemment, mais au fond, si mes textes possèdent ce côté réel non fantasmé, c'est parce qu'ils sont de l'ordre du tout à fait possible, tout simplement en restant assez éloignés de poncifs du genre peuplés de lieux communs qu'on voit fleurir, reprenant les mêmes images et les mêmes dialogues fictifs de gens ne vivent qu'en fantasmes interposés, sans jamais franchir le pas ailleurs que dans leur imaginaire.

Les ami(e)s qui me suivent savent que j'ai ce désir depuis toujours, la chance et l'opportunité (qu'il faut quand même créer sans attendre que ça tombe tout seul, bref oser se découvrir sous peine que rien ne se passe jamais) de vivre avec de charmantes complices - à qui je rends grâce au quotidien - d'avoir fait confiance à l'homme que je suis pour partager ces jeux troubles si excessivement plaisants !

Et ce depuis des années et des années.

Stan/E. a dit…

… et un merci une fois de plus à Mlle G dont je ne suis pas étonné de lire qu'elle est touchée par un texte dans lequel je gage qu'elle retrouve des émotions vécues du même style...

JodieQ a dit…

Alors tiens, imaginons que ce soit une histoire vraie ? On aurait droit à la version "vue par" de la demoiselle évoquée, n'est-ce pas, Stan ?

Stan/E. a dit…

@JodieQ: allons, qu'elle soit réelle ou inventée, ce serait tout à fait possible.

Parfois une lectrice imaginative m'envoie un petit texte miroir …
Tiens, vous, peut-être ? alors qu'est-ce qui se passe dans la tête de cette jeune femme ?