21 février 2006

"Un homme et une femme !" ("Mes galets..." 2ème partie)

“Heu... Je voudrais te demander… Tu promets que tu ne me forceras pas à faire quelque chose que je ne veuille pas ?“

Franchement pas de souci à te faire, petite. Pas mon truc, la contrainte. À part pour jouer... Et encore, dans des limites assez balisées, avec des demoiselles averties, demandeuses, convaincues… Bref plus que consentantes !

Rien de Barbe-Bleue et encore moins du funeste Landru. Mais le regard inquiet de Patricia quand elle me pose la question deux jours avant la date fatidique en dit long sur son angoisse grandissante, en dépit du désir réel qui l’habite… (et ce n’est pas un jeu de mot) Je la rassure: rien ne se passera sans sa volonté. Rien. Promis, juré.

Du coup, un samedi matin peu avant Pâques, je la retrouve dans une gare de la banlieue ouest où je réside. Elle est venue me rejoindre en RER avec un gros sac de voyage depuis l’autre côté de Paris, à l’est où elle réside, chez ses parents… Passées les premières secondes où je la sens assez tendue, l’appréhension se dissipe et c’est comme deux complices que nous partons en voiture vers la Normandie. Notre journée se passe entre Honfleur, (pour le repas), Deauville (pour une promenade) et Étretat que nous rejoignons en toute fin d’après-midi.

J’ai réservé une chambre au Dormy House, un hôtel face à la mer dans les hauteurs de la petite ville côtière, quelques jours plus tôt… (De l’autre côté des falaises, il y en a un autre que je vous recommande qui s’appelle… le Donjon ! Ça ne s'invente pas. Tout un programme…)
Lors du repas, je sens la tension remonter. Toute la journée au bord de la mer, nous avons parlé de tout et de rien très naturellement, mais la soirée avance et bientôt on se retrouvera seuls en tête-à-tête. Je n’ai pas eu de geste plus intime que ça avec elle.


Aucun baiser, juste une main autour des épaules, ou de la taille (frémissement imperceptible au moment où ma main s’approche de ses hanches pour la rapprocher de moi tout en marchant) en flânant sur les planches...

"Chabada-bada, chabada-bada !"

Photo du Dormy House à Étretat, illustration de Gustave Doré pour les contes de Perrault (en l'occurence extraite de Barbe Bleue) et dessin très "parlant" de la couverture de l'album Landru, dessiné par Novi paru en 1981 dans la belle collection BD noire, chez Glénat...

7 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est extraordinairement vilain de nous faire patienter ainsi....

Erik A. a dit…

ben je suis surchargé de travail...du coup... ce soir je terminerai, promis !

Anonyme a dit…

Je ne sais pas d'ou provient cette illustration (noir et blanc), mais elle est, très représentative du parcours du récit...

Erik A. a dit…

lisez mieux, Nush, c'est écrit à côté du dessin...

dizy a dit…

N° 9 sur les rayons aujourd'hui, mais je rejoins Kokine et la suite de Patricia?
Tu veux nous apprendre la patience?
Oulà y a du travail avec moi !

Bizz

Erik A. a dit…

Suite et la fin (promis) entre deux dessins en retard et un scénario à boucler pour avant-hier... Coimme d'hab. Je voulais en donner un peu mais je crois qu'il fallait conclure la "nouvelle" avant de mettre en ligne. Ce saucissonnage indigne (habitude de feuilletonniste) est sûrement agaçant pour les lecteurs indulgents et attentifs que vous êtes.

Le 9... Oui, c'est dans les bacs. mais je n'en attends pas grand-chose de plus que des 8 précédents. C'est assez confidentiel au niveau des ventes pour tout dire et je suis déjà sur d'autres trucs. On regarde devant.

Que ça ne vous empêche pas d'y jeter un oeil...

Erik A. a dit…

Ah, belle chambre je dois dire... vous êtes décidément une femme de goût. Et la table est excellente aussi. (car j'ai fini par y aller passer un WE, depuis... Super hôtel !)