10 octobre 2006

Permis de ... fesser !

Ça se présente comme un de ces brevets de natation ou un diplôme d’équitation, vous savez, quand le petit dernier réussit enfin son stage de poney et qu'il lui faut "marquer le coup"… Un de ces "parchemins" un peu ridicules dont s’enorgueillissent les fanfarons, allant jusqu’à les afficher, bien au vu de tous, sur le mur du bureau pour que chacun les voient…

J’ai personnellement un très joli diplôme, sanctionnant une fin d'étude, un truc totalement inutile mais qui fait plaisir aux parents, enfoui quelque part dans mes papiers. Et je n’ai jamais vu aucun de mes copains les plus "bardés" de titres universitaires quels qu'ils soient les montrer, voire même s’en glorifier en aucune manière… Ce n’est pas de la fausse modestie. Juste une façon de faire inenvisageable.

Mais ce petit truc trouvé sur le net est lui plutôt rigolo et pourrait aisément trouver sa place à l’entrée de la maison comme panneau d’accueil, une façon de prévenir les visiteurs qu’ici règne "ordre et discipline"...

Ceux de mes amis qui parlent l’anglais s’en amuseront en découvrant les détails, les autres devineront… Bref, c’est un "permis (temporaire, j'adore la nuance...) de fesser son épouse", pour réprimander l’inexcusable et l’impertinence, tout en donnant le mode d’emploi préférentiel.

Le tout "culotte baissée, si Madame en porte une", évidemment)

Pour les fans de James Bond qui se souviennent du titre "Licence to kill", ("Permis de tuer") voici donc une sorte de "licence to spank" que je n'ai pas besoin de vous traduire...

Mais alors, la question essentielle se pose: est-ce là un permis à point ?

PS: Lu sur un blog, et tout à fait dans l'esprit de ce fameux permis, un amusant petit texte, "leçon de fessée numéro 2"...

PPS: magnifique dessin de Louis Malteste, illustrant un de ces livres de la collection des "Orties Blanches" dont j'ai déjà parlé ailleurs. Datant des années 20.

23 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour e

… une façon de prévenir les visiteurs qu’ici règne « l’ordre et discipline »…

C’est joliment dit. Encore une de ces phrases qui me procurent des frissons.

Je crois que mon univers fantasmagorique tourne plus autour des rites qui accompagnent la discipline conjugale que sur la punition elle-même, qui reste après tout toujours un acte douloureux pour moi.

Je n’appartiens pas aux femmes qui jouissent pendant la fessée. J’ai parlé avec d’autres femmes qui me joignaient sur ce point qui étonne si souvent les fesseurs.
Il faut se rendre compte d’une chose :
L’érotisme de l’épiderme ne connaît pas l’orgasme qui reste un privilège de la génitalité.
Par contre je ne nie nullement l’effet d’excitation que procure la fessée.

Tu peux comprendre, cher e, que moi aussi je m’en fous un peu des mes diplômes universitaires, mais comme toi le fait d’afficher semi-publiquement ma différence dans la différence (entre hommes et femmes) me trouble beaucoup.

J’avoue - quand mon E était encore stable, avant son trip : « Dernier tango à… » - d’avoir accrochée quelques instruments dans l’entrée de notre maison, bien en vue des visiteurs. Une manière très efficace de mener vite les discussions sur des sujets intéressantes.

Une petite remarque qui me tient au cœur. Elle concerne mon romantisme qui s’étend aussi vers la beauté de l’instrument de discipline. Plus que l’objet est joli à mes yeux, plus il m’attire. Je trouve que les garçons ne font jamais assez attention à ce genre de choses où serais-je la seule femme qui voit les choses ainsi ?

Peu importe les autres, comme d’habitude j’assume mes positions en rêvant de mon « prince méchant », absent pour l’instant, en regardant quelques jolies pièces, destinées à l’usage de mon fessier, accrochées sur le mur devant mes yeux.

isa

isabelle183

Anonyme a dit…

Je me suis permis d'envoyer l'image de la fessée conjugale à un ami par mail pour voir sa réaction ... et voici texto ce qu'il m'a répondu : "ça a l'air de beaucoup plus l'amuser, elle, que lui..." Oh la la ! Y-a-t-il personne pour me comprendre ?? Heureusement il y a vous ici ...

Erik A. a dit…

Oui, on rejoint ma petite anecdote sur les mésaventures de ma voisine... et de l'homme que cela n'interessait guère.


Visiblement le message n'est pas passé.

Mais il est vrai que si je devais commenter l'image de Malteste je serais assez d'accord avec lui.

Juste une nuance sur la grimace de la fille qui peut certes passer pour de l'amusement là où ne sont que honte bue et douleur rougeoyante...

Oui, on voit l'homme concentré à faire rougir l'épiderme de la demoiselle, mais je n'y vois pas d'ennui... rien que de l'application.

Je crois que ce dessin précis (repris en couleur plus tard par un autre et quasiment décalqué) illustre une nouvelle de "Quinze ans", le livre de Sadie Blackeye...

C'est donc plus un père fessant sa fille qu'un mari corrigeant sa femme. Et au passage, précisons que Malteste travaillait énormément d'après photo (des images vendues sous le manteau, spécialité des bordels de l'époque), d'où la précision de son trait.

Erik A. a dit…

C’est joliment dit. Encore une de ces phrases qui me procurent des frissons.

Moi, si je peux rendre service, hein... Ravi de te faire frissonner à travers le net et malgré la distance.

Pour le plaisir pendant que tu dis ne pas éprouver, tout à fait d'accord. L'acte en lui-même est moins jouissif dans l'instant que quand on y repense...

Mais quel trouble ensuite...

Anonyme a dit…

chère clara,

ne soyez pas désespérée. Vous n’êtes pas seule.
Je me joins à vous et cela fait déjà deux adeptes féminines de notre belle cause. C’est un bon début.

J’ai commencé le net, il y a cinq semaines, en me croyant seule aussi (même dans un magnifique site dédié à la fessée donnée par un homme à une femme auquel je me suis inscrite).

Vos mots et votre désespoir envers votre entourage me vont droit au cœur.

En Angleterre et aux Etats-Unis la discipline conjugale semble mieux comprise qu’en France.

Mais au lieu de déménager, il serait peut-être plus pratique de ses ressembler entre adeptes de cette cause sous l’œil attentif d’e oui nous permet de s’exprimer sur son site.

Conformément à mes principes il m’est agréable de m’exprimer dans un cadre fourni, par un homme de préférence (merci e !) qui veille sur la discipline dans sa maison virtuelle.

Sur ces mots, chère clara,

je vous invite de réunir nos forces pour clamer notre désir de discipline conjugale (par consentement et non par la force brutale) haut et fort que le mœurs en France aussi se développent dans le bon sens.

isa

Anonyme a dit…

...etle trouble avant la fessée, le plaisr de mettre ce rituel en route

mon cher e,

il ne compte que pour des prunes?

isa

Erik A. a dit…

Il m’est agréable de m’exprimer dans un cadre fourni, par un homme qui veille sur la discipline dans sa maison virtuelle.

Je veille. Très précisément. Et je laisse les choses se faire quand elles me plaisent. Comme c'est le cas en cemoment avec quelques personnes (des femmes)

Ici même, c'est un espace qui est plaisant, mais où il manque peut-être un côté forum... ou bien un chat. Mais c'est un blog assez réactif.

Pour le côté pratique, je tente aussi de placer les derniers commentaires arrivés sur la page d'ouverture, (de façon à ce que je retrouve plus vite vos petits mots sans avoir à compter ) chaque fois pour voir s'il y en a de récents, mais visiblement c'est une fonction que je n'arrive pas à insérer. Dans Blogger en tout cas alors que cela existe ailleurs.

Erik A. a dit…

Isa, le rituel, les mots et l'ambiance sont essentiels à mes yeux.

Je crois l'avoir plutôt souvent dit ici même dans les posts que je rédige, et aussi sur DD quand j'essayais encore de discuter avec des gens sensés et sain d'esprit (!) avant l'arrivée d'un tas de jeunes branleurs (euses...) qui ne savent que forumiser comme partout en sms style... D'où ma lassitude et mon désintérêt progressif à de rares exceptions près.

Mais tu sais cela.

Anonyme a dit…

Isa, je suis très très touchée par votre soutien ... je vais vous écrire plus longuement ce soir. En attendant, je vous embrasse, E et vous.

Erik A. a dit…

On attend...

De pied ferme.

Anonyme a dit…

vraiment désolée ... hier soir j'étais si fatiguée que je n'ai pas pu écrire ... là, j'ai rattrapé mon retard (dans un poste plus haut ... si si, il faut me chercher !!)

Erik A. a dit…

Vu...

"Catarina" alors? plus que "Marguerite Gauthier"...

L'essentiel est de s'amuser. Tout ceci est à la fois très volage et très sérieux.

... Et comme en cuisine, il convient juste de bien doser les ingrédients.

Anonyme a dit…

Katarina, oui ... Marguerite Gauthier, faut que je "googalise" ...

Erik A. a dit…

Gautier, sans H... sorry.

C'est "la dame aux Camélias"

Anonyme a dit…

oh ! pas du tout Marguerite Gauthier !!

Erik A. a dit…

Franchement, tant mieux... (sourire)

(pour vous et... pour les autres !)

Anonyme a dit…

Mes connaissances et mes ignorances doivent bien vous montrer mes origines !!!

Erik A. a dit…

Houla, je ne juge pas ces choses là, Clara.

... Et en plus je ne suis pas certain de bien comprendre ce que vous entendez par cette phrase sybilline.

Anonyme a dit…

M’enfin mon cher e

Et si clara parlait tout simplement de ses origines géographiques…

isa

Anonyme a dit…

Oh!, là c'est Isa qui a compris ... je ne parlais que de mes origines géographiques ! par mes erreurs de grammaire et de syntaxe, je laisse déviner ma langue maternelle, par mes connaissances en litterature je montre mon pays d'origine ! Vous savez, E, je suis là juste pour communiquer un part de ma vérité, parfois avec de l'humour, parfois avec de la tristesse, parfois avec émotion, excitation ... mais je ferais toujours des fautes de français !!

Erik A. a dit…

Mais décidément c'est un rendez-vous cosmopolite, entre Isa, Nush, Clara... et sûrement d'autres.

Y'a t'il une britannique dans la salle, on parle d'éducation anglaise.

Manque plus que la Karen de l'ami Waldo, et c'est le "parlement de Strasbourg de la fessée" qui s'amorce chez moi.

Anonyme a dit…

Mais, E, c'est moi la Britannique !!! Vous en avez besoin de deux ???????

Erik A. a dit…

Je vous imaginais italienne... Va savoir pourquoi. C'est vrai que la référence littéraire au natif de Stratford upon Avon aurait dû me sauter aux yeux. Je n'ai retenu que l'origine transalpine de son héroïne "apprivoisée", la "ménagère" chère à Isa.

Mais une "Brit" me va très bien.