05 juin 2007

Naissance d'une terrible vocation...

289 - Retour sur la terrible Autrichienne...

Ce serait intéressant pour quelqu'un au fait de la littérature allemande de cette période de comparer les écrits de cette Edith Cadivec à d'autres essais de correspondance fictive réalisés par des détenues aussi bien qu’à des journaux intimes de femmes rédigés en prison.

L'extrait qui suit, tiré de son autobiographie "Confessions and Experiences" est édifiant de ce que peuvent donner les traumatismes vécus pendant l’enfance.

C’est une terrible confession qui éclaire sans l'ombre d'un doute les troubles futurs et les dérèglements pervers évidents d’Edith, forcément liés à la façon dont sa propre belle-mère a abusivement établi son autorité sur ses fesses, lorsqu’elle n’était qu’une gamine innocente au début du siècle dernier...

Une époque où, il faut bien l'avouer, fouetter les enfants pour les éduquer ne choquait pas grand monde, c'était juste dans la norme et la logique des choses...

Encore une fois, ce côté Comtesse de Ségur bien qu'omniprésent dans ce passage traduit de l'anglais par mes soins n'a pas la même saveur quand on sait qu'il s'agit là non pas de littérature et de personnages imaginaires, mais bel et bien d'une histoire vraie qui eut de terribles échos rémanents dans la libido et les agissements criminels de cette petite fille, une fois devenue adulte...

"Notre tante Regina, sœur aînée de mon père et veuve d'un juge qui était mort peu de temps après son mariage, vint à la maison à la mort de notre mère, comme elle l’avait tellement souvent fait avant, afin de voir si tout était en ordre… Elle pu ainsi constater que le ménage avait été considérablement négligé, que la garde-robe des enfants était mal entretenue et surtout que notre éducation laissait beaucoup à désirer.

Tante Regina est restée avec nous pendant plusieurs mois, plus dans l'intérêt de son frère que pour ses petites nièces sans mère. Elle nous a trouvées bien mal élevées, mais elle ne pouvait pas s’en occuper personnellement pas plus que de continuellement se charger de tenir le ménage de son frère. Aussi avant de retourner à la solitude et à sa vie paisible de veuve sans histoires, elle incita fermement notre père à se trouver rapidement une nouvelle épouse.

C’est ainsi que notre père décida de se marier une deuxième fois, à peine un an après la mort de maman...


Notre belle-mère était une femme de trente-cinq ans, veuve d'un vieux docteur septuagénaire à qui elle avait été mariée pendant quatre années. Autrefois, elle avait été l'institutrice de beaucoup d'enfants dans diverses familles de la haute bourgeoisie.
Extérieurement, c’était une personne d’aspect plaisant sans réellement être jolie.

Pratique, matérialiste et surtout intelligente, elle avait épousé notre père principalement pour des raisons de sécurité. C’était une femme au foyer modèle, bonne cuisinière, ennemie de la poussière et des bas avec des trous et elle tyrannisa très vite après son arrivée toute la maisonnée avec son amour invétéré de l'ordre.


Agacée par mes rêveries continuelles, elle m'a invité instamment à apprendre la couture.
Gabrielle, l’aînée, a dû l’aider dans les travaux domestiques et tricoter des bas. Elle voulait des belles-filles actives avec toujours une tâche à accomplir, détestant par nature l’oisiveté et la paresse. Il ne nous fût bientôt plus permis de lire, de nous reposer sans raison ni d’aller jouer.

Nous, les deux sœurs, avons rapidement découvert que notre belle-mère était une dame de grande énergie et qu’en tout point l’ordre devait régner dans sa maisonnée. Imposant ses règles après un court temps d’observation, elle a exigé de notre part un bon comportement en toutes choses et une obéissance absolue de notre part. Quand elle était fâchée, ou simplement agacée par notre comportement, un seul regard de sa part suffisait… Ses yeux bleus acier nous fixaient alors avec un regard froid qui nous donnaient immédiatement des frissons glacés au bas de l’échine.

Notre liberté était limitée et maintenant nous devions rentrer à la maison sitôt l’école terminée, sans tolérer le moindre retard, bref devenir ponctuelles, chose assez inhabituelle pour nous.
En dépit de cette éducation stricte, notre belle-mère n'a pas montré la moindre affection pour nous, les enfants. Mais elle était plutôt amoureuse et tendre envers notre père qui du coup était heureux comme un coq en pâte…

Quelques mois après l'entrée de notre belle-mère dans nos vies,
Gabrielle - qui venait tout juste de fêter ses treize ans - n’est pas rentrée à l’heure à la maison pour le repas de midi, servi ponctuellement et mangé comme d'habitude, mais sans elle ! Quand elle est finalement arrivée avec une grosse demi-heure de retard, elle a dû manger seule à la cuisine.

Ma belle-mère lui a lancé un regard mauvais, mais n'a rien dit tant que notre père était là…
Gabrielle s'était rapidement excusée, expliquant qu'elle était en retard parce qu'elle avait raccompagné une amie de l’école chez elle et pensa naïvement que son explication avait été suffisante.

Mais sitôt notre père parti de la maison pour aller en ville, notre belle-mère fit irruption dans la salle où
Gabrielle et moi étions occupées avec notre ouvrage. Elle alla directement jusqu'à ma soeur et, rouge de colère, lui a demandé avec une voix tremblante de colère:

- "Gabrielle ! À quelle heure étiez-vous censée rentrer à la maison ?"

- "À midi !" a répondu
Gabrielle, calmement.

- "Et quand êtes-vous rentrée tout à l’heure ?"


- "À la demie passée parce que j'ai accompagnée une amie chez elle, je l’ai dit en m’en excusant tout à l’heure…"


- "Oui, en effet ! Mais vous savez que j'ai exigé à plusieurs reprises que vous soyez de retour à midi précise… Maintenant, venez avec moi !" Elle a alors saisi
Gabrielle par un bras et l'a traînée en direction de sa chambre à coucher à côté de la salle dans laquelle nous nous étions assises.

Il était clair pour toutes les deux que quelque chose de terrible allait maintenant se produire.


Angoissée, j'ai regardé fixement ailleurs, fixant le mur en tremblant, le souffle coupé, comme paralysée et le coeur au bord des lèvres. Gabrielle a commencé à pleurnicher en s’excusant et promettant qu'elle ne le ferait plus. Mais notre belle-mère ne l'a pas écoutée. Sans dire un mot, elle a traîné Gabrielle avec elle hors de la pièce à travers le couloir.

Une fois arrivées dans la chambre à coucher, elle a fermé la porte…


Un silence accablant régnait dans la maison, de sorte que j’ai pu entendre chaque bruit venant de la chambre à coucher: le bruit d'une chaise tirée et la voix sourde de ma sévère belle-mère:


- "Désormais mademoiselle, je suis à bout de patience ! Puisque vous n'écoutez pas que ce que je dis, vous allez ressentir les effets de ma colère d’une autre manière. Et à partir de ce jour, chaque manquement sera systématiquement sanctionné par ma canne de bouleau sur vos fesses nues. Peut-être qu’y goûter régulièrement aura un effet positif sur votre désobéissance !"


Tremblant comme une feuille, j’entendis distinctement la chambre à coucher résonner de suppliques et des pleurs, ma sœur implorant son bourreau en faveur d’un pardon de sa part. Sans espoir… En dépit des promesses de
Gabrielle de ne plus arriver en retard, rien n’y fit.

Soudain mon sang se glaça en entendant ma soeur aînée gémir plus fort:


- "Non, pas la culotte. Vous ne pouvez pas me déculotter, de grâce... Je ne le ferai plus, pitié !"


Un cri perçant s'ensuivit, confirmant que ses supplications étaient vaines et que les fesses nues de Gabrielle venait de recevoir un violent coup, marquant l’entrée de la canne pour la première fois dans notre maison… Une première fois que bien d’autres allaient désormais suivre…

J'ai écouté dans un surprenant état d'excitation les sifflements du bouleau et les claquements sur le derrière nu de ma sœur pendant qu'elle était fouettée par notre intransigeante belle-mère…
Il me semblait que la correction n’en finirait jamais, tellement les coups se succédaient sans un temps de répit et malgré les hurlements déchirants de cette pauvre Gabrielle… Je n'oublierai jamais ce jour où j’ai ressenti comme dans de la fièvre à entendre ce qui se passait derrière le mur, que pourtant je ne voyais pas.

Une nouvelle ère venait de commencer, cruelle pour nos pauvres fesses.

Après cet évènement, notre belle-mère décida que l'unique punition qu’elle nous infligerait désormais pour nous corriger serait la fessée avec une verge de bouleau, systématiquement appliquée sur nos séants dénudées…


Depuis ce jour, il n’y eut plus une semaine sans que ma soeur ou moi ne soyons convoquées dans la chambre à coucher pour une bonne fouettée. Gabrielle, plus âgée devait se déculotter elle-même, tandis que ma belle-mère me baissait la culotte quand venait mon tour.

Quand j'ai été fouettée pour la première fois, j’ai eu peine le supporter. Les coups cinglaient ma peau nue me firent l’effet de brûlures striant ma chair comme un feu infernal. Nous n’étions jamais fouettées quand père était à la maison, mais nous vivions dans la crainte constante de représailles sitôt son départ.

Un jour, Gabrielle osa se plaindre envers lui du fait que notre belle-mère l’avait fessée, elle, une grande fille de presque quatorze ans, refusant cette punition trop humiliante pour son âge. Mais Père répondit simplement que si elle avait été battue, c’est qu’elle l’avait mérité et tourna les talons pour couper court à la discussion…

Quand il eut quitté la maison, notre belle-mère entraîna
Gabrielle dans sa chambre à coucher et la fouetta comme jamais elle ne l’avait fait auparavant. Cette fois, la raclée que reçut ma sœur en représailles à ce qu’elle avait dit à Père fut tellement forte et cinglante que plus jamais elle n’osa se plaindre à nouveau d’avoir été fessée. Complètement matée par les corrections administrées par notre belle-mère, obéissante en tout désormais, elle filait doux sans toutefois échapper à de régulières rossées à nu à la moindre faute de sa part.

Pour ma part, j’attendais mes punitions avec les nerfs à vifs, tendue, tout en observant ma belle-mère et essayant de lire les raisons profondes qiui la poussait à nous punir de la sorte, dans son être intérieur. Jamais ses yeux ne brillaient autant, jamais son sourire étrange au coin de lèvres n’était aussi fort qu’au moment d’abattre à toute force la verge sur nos fesses nues…

Plus tard, quand j'ai identifié la nature de mes propres désirs, quand mes yeux et mon esprit se sont ouverts aux plaisirs du fouet, c’est l'image de ma belle-mère qui m'apparut. Alors je l’ai revue, les joues rouges, le regard fixe, et j’ai enfin compris les vraies raisons de l'ardeur avec laquelle elle se cherchait des prétextes pour appeler deux adolescentes aux formes naissantes dans sa chambre à coucher et les punir. Aucun doute, c'était là sa façon d’en littéralement jouir.


Le premier soir, en retrouvant
Gabrielle, j’ai voulu voir les traces laissées par la canne…

À l’heure du coucher, j'ai relevé sa chemise de nuit et vu avec horreur un certain nombre de stries claires et rougeâtres. Particulièrement apparentes, des taches jaunes et bleues sur sa fesse droite indiquaient avec précision les endroits où le bouleau avait le plus marqué la chair tendre de son derrière. Une telle vue aurait dû m’effrayer et me remplir de craintes quand à mon propre sort mais je dois avouer que cela m’excita, au final !

Pourtant, d’innombrables fois je fus courbée en travers d'une chaise comme l’avait été
Gabrielle, pour recevoir à mon tour le bouleau sur mes fesses nues. Au début, nous rougissions lorsqu’elle nous appelait d’un ton impératif, faisant signe avec son index et exigeant d’un ton sans réplique:
- "Edith, venez ici !"


Peu par peu, cependant, nous avons compris ce que voulaient dire les mots canne de bouleau, culotte baissée (ou largement ouverte lorsque nous portions des pantalons), fesses nues ou encore derrière à l’air. Elle savait insister sur certains mots et de quelle façon les prononcer à haute voix pour nous faire honte davantage si besoin était.


Il me semble que c’est à partir de cet instant que les choses ont changées dans mon esprit, et qu’une transformation complète a eu lieu dans mon âme. Jusque-là, j'avais été une petite écolière sans histoire. Mes banales pensées se partageaient entre le travail, mes amis, ma soeur et ma maison. Mais désormais, depuis l'introduction de ce régime strict à base de fouet et de fessées, un nouveau et passionnant élément s’était insidieusement glissé en moi, sentiment que ma soeur n'a jamais partagé de la même manière…


Pendant que les années s'écoulaient, je me suis laissé glisser et complètement envahir par la puissance érotique des plaisirs de la flagellation…

Pourquoi ?

Cette question a souvent occupé mes pensées. Est-ce un simple hasard, ou est-ce que j'ai cette tendance de naissance en moi profondément enfouie et révélée par l’événement violent provoqué ce jour-là par notre belle-mère pour éclater ensuite dans mes désirs, avec tant de force ?


Si seulement je le savais !"
(
l
a version anglaise, "A Stepmother proves her authority" ici)

Edith Cadivec démontre ainsi que tout se décide dès l'enfance en matière de sexe. À vrai dire ce n'est pas une nouveauté, je sais moi-même combien cette période de ma vie m'a marqué et a orienté une libido axée fessée, dès l'âge de dix ans.

Heureusement sans les excès criminels que je vous ai narré dans le post consacré à cette folle furieuse d'Edith...

4 commentaires:

Erik A. a dit…

MP @ Laurent, pas vu de message, et je ne censure rien... Surtout venant de gens que j'estime et dont la vision des choses est proche de la mienne...

Anonyme a dit…

Je suis sans voix face à la cruauté de cette femme...Cependant ...Certains aspects em troublent et j'aime le choix de ces photos ...
J'aime ces culottes ...Le passé avait du bon ...
La première illustration est fot troublante ....

Erik A. a dit…

Eh bien, elle est dûe au talent de Sardax, illustrateur anglais très connu dans le monde SM. J'ai déjà dû en causer...

Artemis a dit…

Tu as sûrement dû en causer, je n'en doute pas ...
Mais ton blog est tellement riche en renseignements que je n'assimile pas tout ....
Bonne journée à toi