06 août 2007

La prisonnière du radiateur...

302 - Il est des images qui interpellent ou nous racontent toute une histoire...

Celle-ci par exemple, permet d'imaginer autant de choses belles et excitantes que de trucs moins avouables, limites dérangeants.

Mon côté résolument optimiste me permet de n'y voir que l'aspect ludique et souriant d'un jeu consenti entre deux personnes "joueuses" suffisamment pour se faire mutuellement battre le coeur.

Je n'ai jamais attaché mes amantes, au fond. Ou alors, très rarement dans des amorces de jeux vite éludés pour passer à ce qui me plaît le plus... En fait, ce n'est pas réellement une chose qui sublime mes désirs, et peu de mes complices filles me l'ont suggéré. Je ne demande qu'à apprendre, mais mes goûts en la matière sont déjà connus... Le bondage n'est pas dans mon univers perso, qui reste étroitement lié (!) à la fessée.

Même s'il peut y avoir des passerelles évidentes...

Et on peut tout imaginer en regardant cette photo, comme je le disais au début... Vous en pensez quoi ?

L'image fait partie des galeries de la photographe Sandrine Sauveur (joli nom...) que je vous engage à aller voir par vous-même...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Cette image me rappelle une mise à l'écart, un délaissement. Un début ou une fin de punition. En bref un moment peu agréable dont on se passerait bien. Quoique cela reste une excellente mise en condition pour certaines personnes. C'est donc une expérience à tenter... surtout si le réconfort se trouve à l'arrivée.

Erik A. a dit…

Je ne l'entends que comme ça, comme je l'ai écrit dans le commentaire accompagnant l'image.

Reste qu'elle peut être interprétée de façon plus douloureuse, voire tragique, ce qui n'est pas mon propos.

Dans ces jeux troubles, tout est bon pour faire naître les émotions, pour peu qu'on n'aille pas empiéter sur des douleurs réelles enfouies qui viendraient sortir l'autre instantanément en le ramenant à des réalités désagréables et à oublier. La frontière est mince, entre plaisirs sulfureux et passé traumatisant...

Et ce n'est jamais bon de par trop se rapprocher des lignes dangereuses "d'avant"...

Anonyme a dit…

Je n'y vois rien de vraiment trouble, plutôt un certain abandon; se replier sur soi pour mieux sentir (ressentir?).
Etre prisonnière pour 'se' libérer...
Ps: assez étonnant cette mise en lumière de Silvia et Sandrine; "en son temps" je crois que j'avais découvert les deux et que je m'étais déléctée de ces images.